Recensement de 1931 : coup d’œil sur la numérisation

Par Melissa Beckett et François Deslauriers

Incursion dans la salle des microfilms

Deux photos du numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan. À gauche, le numériseur complet; à droite, un gros plan d’une bobine dont la pellicule passe autour de deux rouleaux.

Numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan. Crédit : François Deslauriers

Dans une salle faiblement éclairée, deux spécialistes de l’imagerie sont assis dans des coins opposés. Chacun fixe son écran, où défilent en permanence des images. Le son rythmé des numériseurs de microfilms est parfois interrompu par le long sifflement du rembobinage, qui s’achève par un bruit sourd.

Les mains gantées de blanc, une spécialiste retire une bobine d’un numériseur et la remet dans sa cartouche métallique, qu’elle replace à son tour dans une boîte d’archivage. Puis elle prend une nouvelle cartouche, scellée par un ruban qu’elle découpe avec un canif. Elle en retire une bobine et la monte sur le numériseur, faisant passer la pellicule autour de plusieurs rouleaux jusqu’à une autre bobine en plastique.

De son côté, son collègue a stoppé les machines. Il doit modifier certains paramètres pour uniformiser la luminosité : les images qu’il vient d’examiner sont beaucoup plus claires que les précédentes. Il ajuste les valeurs d’exposition dans le logiciel, jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. Puis il numérise une courte section de la pellicule et l’ouvre dans un logiciel de vérification. Il examine attentivement l’un des documents en taille réelle avant de rembobiner la pellicule jusqu’au début, recommençant ainsi tout le processus de numérisation.

Le recensement de 1931

Pour mener à bien le projet du recensement de 1931, l’équipe des Services de numérisation a numérisé pas moins de 187 bobines de microfilm, pour un total de 234 678 images.

Tout au long du projet, les bobines du recensement de 1931 ont été conservées selon un protocole de sécurité bien précis. En effet, comme l’explique la page Préparation du recensement de 1931, la loi exige d’attendre 92 ans avant de publier les renseignements personnels compilés dans un recensement. Seul le personnel désigné ayant prêté le serment de confidentialité de Statistique Canada était autorisé à consulter le matériel. Lors de leur numérisation, les bobines ont donc été conservées sous clé dans une salle sécurisée, et tout le travail a été fait hors ligne.

Chaque bobine du recensement de 1931 contient environ 1 200 images sur pellicule de polyester noir et blanc 35 mm. Pour éviter toute détérioration des originaux, les spécialistes de l’imagerie procèdent à partir de copies appelées « copies maîtresses ».

Les microfilms sont un excellent moyen pour conserver des renseignements pendant de longues périodes : les bobines peuvent durer 500 ans! On peut y stocker de grandes quantités d’informations dans un format compact. Et puisqu’on n’a pas besoin de manipuler les originaux à répétition, ceux-ci sont mieux protégés.

Dernier point, mais non le moindre : en numérisant les microfilms, on crée un support de préservation supplémentaire pour les documents et on les rend accessibles au public, qui peut les consulter en ligne, n’importe où et n’importe quand.

La numérisation

Photo du numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan, avec les principales parties identifiées : bobine de microfilm original, rouleaux stationnaires, guides de film, objectif de la caméra et bobine de réception.

Les principales parties du numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan. Crédit : François Deslauriers

Les dossiers du recensement de 1931 ont été numérisés avec le numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan. On utilise cet appareil, conçu pour les bobines 16 mm et 35 mm, de pair avec un ordinateur hors réseau.

À partir de la bobine originale, on enfile la pellicule jusqu’à une bobine de réception, en la faisant passer par des rouleaux stationnaires et des guides. On abaisse ensuite d’autres rouleaux pour maintenir la pellicule en place tout en ajustant automatiquement sa tension. Puis on fait défiler la pellicule devant un objectif macro surmonté d’un capteur numérique. Simultanément, le dessous de la pellicule est éclairé par un rayon de lumière rouge.

Ces manipulations sont toujours faites avec le plus grand soin : les spécialistes de l’imagerie portent des gants de coton et ne touchent que les bords de la pellicule. À l’aide du logiciel NextStarPLUS® Capture, ils règlent la résolution et choisissent le type de pellicule (16 ou 35 mm), la polarité (négative ou positive) ainsi que le facteur de réduction. Ce dernier, indiqué sur la pellicule, permet de reproduire les images à leur taille réelle (rapport de 1:1).

Avant de lancer la numérisation, les spécialistes s’assurent également que l’exposition est correcte et que la mise au point est adéquate, afin d’obtenir des images bien nettes. Toutes leurs interventions sont visibles en direct à l’écran. Pour guider leur travail, ils peuvent aussi zoomer sur une charte de mise au point et sur les indications du fabricant, imprimées à intervalles réguliers le long de la pellicule.

Les spécialistes peuvent aussi se fier aux rayures ou aux poussières visibles pour déterminer le degré de netteté d’un document. Cependant, pour faire la mise au point à partir du document comme tel, celui-ci doit avoir été photographié de façon parfaitement nette au départ.

Une fois la numérisation lancée, une fenêtre de prévisualisation permet de voir s’il faut réajuster certains paramètres en cours de route. Par exemple, l’éclairage et l’exposition peuvent varier d’une photo à l’autre sur une même bobine. Résultat : certaines images sont plus claires, et d’autres plus sombres. Pour que la majorité du contenu soit lisible, les spécialistes procèdent donc aux ajustements requis. Ce travail se fait sur l’ensemble de la pellicule, puisqu’on ne peut retoucher les images individuelles.

Une fois la numérisation terminée, on rembobine la pellicule et on replace la bobine dans sa cartouche.

Photo d’une bobine de microfilm 16 mm placée sur une bobine 35 mm. À côté, on voit une loupe et une cartouche avec couvercle contenant une bobine 35 mm.

Bobines de microfilms 16 mm et 35 mm. Crédit : François Deslauriers

La vérification

Chaque bobine numérisée se présente sous la forme d’un long fichier image appelé « bande image » (un fichier non compressé en nuances de gris). Les spécialistes en imagerie les traitent à l’aide du logiciel NextStarPLUS® Auditor. Ce dernier cible et sélectionne chaque document dans la bande image, ce qui permet de les exporter individuellement.

Plus précisément, le logiciel génère un rectangle de couleur autour de chaque document détecté. On fait ensuite défiler la bande image pour repérer les documents « oubliés ». On en profite aussi pour ajuster les rectangles lorsque ceux-ci ne contiennent qu’une partie du document.

Étape supplémentaire dans le contrôle de la qualité : on procède à une deuxième vérification, où le contenu des rectangles s’affiche en noir grâce à un paramètre d’occultation. Les parties non repérées la première fois apparaissent en blanc, ce qui indique aux spécialistes à quels endroits faire les derniers ajustements.

Une fois la numérisation terminée, chaque document du recensement reçoit un numéro d’identification électronique permettant de trier les images par endroit.

Les images obtenues du recensement de 1931 ont d’abord été exportées en fichiers TIFF de 10 mégaoctets. Il s’agit d’un format sans perte, c’est-à-dire sans compression de l’image. Pour les besoins du projet, on a ensuite créé des fichiers dérivés en format JPEG, un format qui entraîne des pertes, mais qui est plus accessible et exige moins d’espace de stockage. L’équipe de la TI a créé un script pour convertir efficacement les fichiers TIFF en JPEG.

Autre avantage des fichiers JPEG : ils sont plus faciles à relier aux districts et aux sous-districts du recensement. Ils sont également plus faciles à utiliser pour les partenaires externes travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle.

D’hier à demain

À Bibliothèque et Archives Canada, travailler dans le domaine de la numérisation signifie améliorer constamment les processus et explorer de nouvelles techniques et technologies pour créer des images de la meilleure qualité possible. Le recensement de 1931 n’a pas fait exception à la règle. En tant que spécialistes en imagerie, nous sommes heureux de jouer un petit rôle afin de préserver l’histoire du Canada et la rendre accessible au public.


Melissa Beckett est spécialiste en imagerie par intérim et François Deslauriers est gestionnaire par intérim de la Reprographie. Tous deux travaillent à la Division des services de numérisation de Bibliothèque et Archives Canada.

Les cinq sujets qui suscitent le plus de questions à nos bibliothécaires de référence

Par Emily Dingwall

Les bibliothécaires de référence de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) répondent à des demandes de renseignements de clients qui portent sur une foule de sujets intéressants. Dans ce billet nous vous présentons les cinq sujets de référence pour lesquels les bibliothécaires se font poser le plus de questions, ainsi que des ressources pertinentes à consulter à leur propos.

Couverture de la publication Documents de la Session du Dominion du Canada, portant le titre « Comptes publics du Canada », publiée pour l’exercice financier terminé le 30 juin 1884.

Rapport intitulé « Comptes publics du Canada » se trouvant dans les Documents de la Session du Dominion du Canada, 1885, vol. 1, no 1. (No OCLC 1007491677, image de Canadiana)

  1. Documents du gouvernement fédéral

Rapports ministériels annuels. Bien des clients sont à la recherche de rapports ministériels annuels. Les rapports annuels datés de 1867 (année de la Confédération) à 1925 s’inscrivent dans les Documents parlementaires du Dominion du Canada. Pour en savoir plus, consultez le billet « Les documents parlementaires du Dominion du Canada, 1867-1925 ». Si vous êtes à Ottawa, vous pouvez accéder aux documents parlementaires dans les locaux de BAC en en faisant la demande au personnel dans la salle de référence du deuxième étage. Ces documents sont aussi consultables en ligne sur les sites Web suivants :

Les rapports ministériels d’après 1925 sont publiés séparément des autres documents parlementaires du gouvernement. Pour obtenir des rapports annuels pour la période de 1925 à 1930, passez par les employés de BAC ou par Archive Internet.

Pour les années après 1930, consultez notre catalogue de bibliothèque Aurora en indiquant le nom du ministère, tel qu’il était connu à l’époque, dont relèvent les rapports annuels que vous recherchez.

Pour 1995 et après, les rapports annuels se trouvent sur le site Rapport sur les résultats ministériels du gouvernement du Canada. Si vous cherchez un rapport récent, faites-le sur le site Web du ministère en question.

Documents du Parlement. Nous recevons aussi de nombreuses questions au sujet de recherches sur des débats, journaux et documents de comité de la Chambre des communes et du Sénat, par exemple sur le discours d’un premier ministre prononcé en Chambre. Ces documents se trouvent en ligne :

Page de texte dactylographié, en deux colonnes séparées par des armoiries. La colonne de gauche est en anglais; celle de droite est en français.

Première page de la Gazette du Canada, Partie II, vol. 137, no 23, 5 novembre 2003. (No OCLC 1082716964, image fournie par la Gazette du Canada)

  1. Recherches législatives

Les bibliothécaires reçoivent souvent des questions au sujet de textes législatifs imprimés ou qui se trouvent en ligne sur le Site Web de la législation.

Pour vos recherches législatives, voici les sources principales :

  • Les Lois du Canada comprennent toutes les lois et leurs modifications adoptées à chacune des sessions parlementaires.
  • Les Lois révisées du Canada (L.R.C.) sont des recueils des Lois du Canada dans lesquels sont intégrées les modifications et lois ajoutées depuis la dernière révision. Les L.R.C. ont été publiées pour les années 1886, 1906, 1927, 1952, 1970 et 1985.

Les Lois du Canada et les Lois révisées du Canada sont disponibles en édition imprimée dans la collection de référence de BAC, ainsi que dans de nombreuses bibliothèques publiques et universitaires. Elles peuvent aussi être consultées dans la base de données législative LLMC Digital (en anglais), accessible dans les locaux de BAC.

Pour en savoir plus à propos de ces lois et de la recherche législative, lisez le billet « Trouver une ancienne loi à Bibliothèque et Archives Canada ».

Vous trouverez les règlements et textes réglementaires officiels dans la Partie II de la Gazette du Canada, le journal officiel du gouvernement du Canada. Publiée en trois parties, la Gazette du Canada peut faire l’objet de recherches par mot-clé sur les sites Web suivants :

Si vous souhaitez en apprendre plus sur les trois parties de la Gazette du Canada, consultez la page Publications dans la Gazette du Canada.

Les lectures des projets de loi, notamment les premières et troisièmes lectures, se trouvent dans le catalogue Aurora.

LEGISinfo, l’outil de recherche de la Bibliothèque du Parlement, contient une mine d’information sur tous les projets de loi présentés au Sénat et à la Chambre des communes depuis le début de la 37e législature en 2001.

Image du journal Courrier canadien, rédigé en quatre colonnes.

Courrier canadien, 11 mars 1900. (No OCLC 109270836)

  1. Recherches dans les journaux

Il arrive souvent aux bibliothécaires d’aider des clients à trouver dans les journaux des renseignements sur des nouvelles locales, des articles sur une personnalité ou des détails d’une visite royale au Canada, par exemple.

Nous conservons les journaux en version papier et sur microfilm, le tout répertorié dans le catalogue Aurora. Nous sommes également abonnés à plusieurs bases de données journalistiques.

Sur la page Fonds sur microforme – Liste géographique sont indiqués tous les journaux que nous avons en format microfilm (cliquez sur le numéro OCLC correspondant), ainsi que les journaux accessibles en ligne. La liste est organisée par province ou territoire, puis par nom de ville en ordre alphabétique.

Les journaux à grand tirage comme Le Devoir, le Montreal Gazette et l’Ottawa Citizen sont consultables sur microforme dans notre salle de lecture libre-service.

Les bases de données journalistiques suivantes sont accessibles à partir des postes publics de notre salle de référence : The Globe and Mail, Toronto Star, Paper of Record et Newspaper Archive.

Voici quelques ressources journalistiques en ligne (certaines en anglais) :

Page couverture de la publication Histoire officielle de la participation de l’armée canadienne à la Seconde Guerre mondiale.

Couverture de la monographie du colonel C. P. Stacey intitulée Histoire officielle de la participation de l’armée canadienne à la Seconde Guerre mondiale, volume 1 – Six années de guerre : L’armée au Canada, en Grande-Bretagne et dans le Pacifique. (No OCLC 317352934, image fournie par Publications du gouvernement du Canada)

  1. Recherches sur l’histoire militaire

Les bibliothécaires se font poser des questions d’histoire militaire par des clients à la recherche de récits publiés sur tel régiment ou telle unité, de statistiques de recrutement par année ou d’information sur le déploiement des unités canadiennes en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Voici des ressources pour les recherches sur l’histoire militaire :

Image d’un horaire de la Grand Trunk Railway Company daté de 1922.

Horaire des lignes ontariennes de la Grand Trunk Railway Company, daté de 1922. (e011297622)

  1. Histoire ferroviaire

Beaucoup de clients communiquent avec les services de référence pour trouver des renseignements sur l’histoire ferroviaire. Les questions concernent notamment l’histoire d’une gare en particulier, l’histoire d’une compagnie de chemin de fer (Chemin de fer Canadien Pacifique, Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, Grand Trunk, etc.) et les tracés de telle ou telle ligne ferroviaire.

Nous avons des cartes ferroviaires et des horaires à l’intention des passagers et des employés en format papier, qui se trouvent à l’aide d’Aurora. De nombreux horaires appartiennent à la collection Merrilees sur les transports, laquelle renferme quelque 5 000 publications : livres, publications spécialisées, manuels techniques, horaires, dépliants grand format, périodiques et brochures.

Un historien ferroviaire de l’Ontario a aussi publié des horaires sur le site Charles Cooper’s Railway Pages (en anglais).

Les horaires de Chemin de fer Canadien Pacifique de 1930 à 1985 sont consultables en ligne (en anglais) dans la collection Chung à la bibliothèque de l’Université de la Colombie-Britannique.

Voici deux excellentes publications imprimées (en anglais) au sujet de l’histoire ferroviaire :

  • Andreae, C. et Matthews, G. Lines of Country: An Atlas of Railway and Waterway History in Canada, Erin (Ontario) : Boston Mills Press, 1997. Ce livre donne un aperçu complet de l’histoire des voies ferroviaires et maritimes au Canada et comprend des cartes des chemins de fer au pays, de leurs débuts à aujourd’hui. On peut le consulter dans notre salle de référence.
  • Ballantyne, B. et Bytown Railway Society. Canadian Railway Station Guide, Ottawa (Ontario) : Bytown Railway Society, 1998. Cet ouvrage présente des gares, des plans et des images.

 J’espère que ces ressources vous seront utiles dans vos recherches sur ces sujets. Bien entendu, n’hésitez pas à nous poser une question sur tout sujet qui vous intéresse; l’un de nos bibliothécaires de référence se fera un plaisir de vous aider!


Emily Dingwall est bibliothécaire de référence à la Division des services de référence de Bibliothèque et Archives Canada.

Comment récupérer un journal canadien lors d’une visite sur place dans les locaux de BAC au 395 rue Wellington à Ottawa

Grâce à notre article intitulé « Comment trouver un journal canadien sur microfilm », vous connaissez peut-être maintenant la façon d’avoir accès facilement à notre Liste géographique et la façon de lire une entrée de journal. Mais de quelle façon pouvez-vous avoir accès à ces journaux lorsque vous êtes sur place, dans nos locaux du 395 rue Wellington à Ottawa?

Vous pouvez avoir accès à certains de nos journaux sur microfilm à la disposition des utilisateurs dans la section libre-service, au troisième étage, mais vous devez faire une demande pour la plupart d’entre eux par l’entremise d’AMICUS, notre catalogue des bibliothèques. Lorsque vous avez trouvé votre numéro AMICUS, vous pouvez faire une demande de récupération de document dans AMICUS en suivant les étapes indiquées ci-dessous :

Pour avoir accès au catalogue AMICUS, rendez-vous à l’un de nos postes de travail informatisés et ouvrez le navigateur Internet. Vous pouvez avoir accès au catalogue en sélectionnant le lien « Catalogue des bibliothèques – Catalogue public en ligne AMICUS » dans la page d’accueil du poste de travail.

Utilisez le numéro AMICUS pour obtenir le document que vous cherchez en sélectionnant l’option « Numéro AMICUS » dans le menu déroulant.

Rappelez-vous :
Les documents d’AMICUS n’ont pas tous été mis à jour pour indiquer toutes les dates des journaux disponibles. Si la date que vous cherchez n’est pas affichée dans le dossier d’AMICUS, ne vous inquiétez pas! Vous pouvez faire confiance aux dates indiquées dans la Liste géographique même si vous ne les voyez pas dans le dossier d’AMICUS.

Lorsque vous avez trouvé le document que vous cherchez dans la période que vous avez indiquée, appuyez sur le bouton « Récupérer ». Entrez la date dans le premier espace fourni et n’oubliez pas d’entrer le numéro du code à barres de votre carte d’utilisateur.

Il vous faudra compter deux ou trois heures pour le traitement de votre demande de récupération de document. Vous pouvez ensuite récupérer vos bobines de microfilms dans la salle de consultation du troisième étage. Assurez-vous de les chercher sous la première lettre de votre nom de famille. Vous trouverez des microlecteurs dans cette même salle. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la façon d’utiliser ces microlecteurs, consultez notre article intitulé « Conseils sur l’utilisation des microlecteurs ».

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Conseils sur l’utilisation des microlecteurs

De nombreux documents de la collection de Bibliothèque et Archives Canada ont été versés sur microfilm et microfiche (certains sont accessibles par AMICUS, alors que d’autres peuvent être consultés en libre-service au 395, rue Wellington, à Ottawa). L’équipement nécessaire au visionnement des microfilms et des microfiches peut parfois dérouter légèrement les chercheurs débutants.

Par conséquent, nous avons préparé une courte liste de choses à faire et à ne pas faire afin de vous aider à utiliser ces appareils de façon adéquate et, ainsi, à tirer le maximum de vos recherches.

CHOSES À FAIRE :

  • Préparez votre visite et commandez les documents à l’avance, au besoin. Pour en apprendre davantage sur le processus de commande, consultez notre ancien article : « Les cinq choses que vous devez savoir avant votre visite ».
  • Récupérez votre microfilm dans la bibliothèque de la salle de consultation et de lecture. Les rayons sont organisés en fonction de la première lettre du nom de famille des utilisateurs. Si vous n’avez pas utilisé le service de commande, récupérez votre microfilm dans les tiroirs à microfilms de la salle de consultation et de lecture.
  • Inscrivez-vous auprès du personnel de consultation de la salle de lecture des microfilms pour avoir accès à un microlecteur.
  • Demandez de l’aide au personnel de consultation si vous avez du mal à insérer le microfilm dans le microlecteur.
  • Apportez votre propre clé USB, CD ou DVD si vous désirez effectuer des copies numériques du document. Vous pouvez imprimer des copies papier en vous procurant une carte de photocopie, en vente au bureau de consultation.
  • Si vous souhaitez numériser des données sur microfilm, veuillez remplir le formulaire de « permission de photo » (utilisé principalement à des fins statistiques).
  • Veuillez noter qu’il est seulement possible d’effectuer des copies de microfilm (sous forme papier ou numérique) pendant les heures d’ouverture.
  • Placez la bobine de microfilm sur le rayon réservé au retour de documents situé derrière le bureau du personnel de consultation (dans la salle de consultation de microfilms) lorsque vous avez terminé.
  • Si vous avez commandé le microfilm grâce à AMICUS, remettez le microfilm publié sur le rayon réservé au retour de documents publiés près du bureau de consultation.
  • Consultez le personnel des Collections spéciales pour avoir accès à la microfiche de la Collection nationale de cartes et plans.

CHOSES À NE PAS FAIRE :

  • Ne placez pas la bobine de microfilm dans votre casier. Lorsque les bobines en libre-service ne sont pas utilisées, elles doivent être mises à la disposition des autres usagers.
  • N’enfreignez pas la Loi sur le droit d’auteur en effectuant des copies numériques de journaux qui ont moins de 100 ans. Pour obtenir davantage de renseignements, consultez les règles affichées près de chaque photocopieur.
  • Ne laissez pas les bobines de microfilm à votre poste de travail ou sur le dessus des classeurs.

Notre personnel de consultation se fera un plaisir de vous fournir des renseignements additionnels et de répondre à vos questions.

Bonne recherche!

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Pourquoi consulter des journaux sur microfilm?

Nous vous avons déjà expliqué comment trouver un journal canadien sur microfilm; mais vous vous êtes peut-être demandé pourquoi il fallait, au départ, avoir recours à des microfilms. Ces journaux ne sont-ils pas accessibles en ligne?

En fait, seulement certains journaux le sont (*). La plupart des éditions de journaux mises en ligne gratuitement sont limitées dans leur contenu, et on n’y retrouve que les numéros publiés à partir des années 1980. Si vous recherchez du contenu pleine page et les mises en page d’origine, ou si vous avez besoin de numéros plus anciens, certains grands quotidiens, comme le Globe and Mail, le Toronto Star et le Winnipeg Free Press, offrent, moyennnant des frais, les versions originales en format PDF. Il se peut aussi que votre bibliothèque locale soit abonnée au quotidien concerné, ou vous pourriez également acheter un droit d’accès personnel.

En revanche, vous avez aussi la possibilité de consulter les journaux sur microfilms de Bibliothèque et Archives Canada. Grâce à notre vaste collection, vous aurez accès au matériel suivant :

  • de grands journaux, des journaux régionaux, ainsi que des journaux publiés par des syndicats, des groupes ethniques et des regroupements étudiants;
  • certains éléments tels que le graphisme, la mise en page et les publicités, qu’on ne retrouve pas dans les versions électroniques;
  • le contenu retiré des versions électroniques, y compris les photographies, les petites annonces et les notices nécrologiques.

Passez nous voir à Ottawa pour consulter nos journaux sur microfilms et découvrir notre collection, ou communiquez avec nous pour obtenir plus de renseignements.

* Voici quelques exemples de journaux numérisés que l’on peut consulter gratuitement :

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Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • Un usager demande comment il pourra consulter les journaux sur microfilm autrement qu’en visitant BAC, une fois que le prêt entre bibliothèques ne sera plus disponible. BAC a indiqué que le prêt ne serait plus disponible après le 15 février 2013 et que diverses options seraient offertes. D’autres usagers ont exprimé leur désappointement sur la fermeture de ce service.

Comment déterminer si un journal de guerre de la Deuxième Guerre mondiale est sur microfilm?

L’article Les journaux de guerre : découvrez les activités de personnes ou d’unités militaires durant la guerre traite des journaux de guerre, des avantages qu’ils présentent et de la façon d’y accéder. Maintenant, la question qui surgit est : Sous quelles formes les retrouve-t-on?

La majorité des journaux de guerre de l’Armée de terre de la Première Guerre mondiale ont été numérisés. En ce qui concerne ceux de la Deuxième Guerre mondiale, certains ont été microfilmés, mais un grand nombre n’existent que sur leur support papier original.

Pour déterminer si un journal de la Deuxième Guerre mondiale est disponible sur microfilm, il faut effectuer une recherche dans la base de données Recherche de fonds d’archives. Après avoir sélectionné le titre du journal désiré, il suffit de lire les Conditions d’accès dans la description archivistique.

À titre d’exemple, les journaux de guerre du 1st Armoured Car Regiment (Royal Canadian Dragoons) de septembre et octobre 1945 sont accessibles sur la bobine de microfilm T-12563.

Certains numéros de bobines de microfilm ne sont pas inscrits dans la base de données Recherche de fonds d’archives, mais une liste de numéros de bobines a été dressée. Cette liste est accessible sur place au 395, rue Wellington, à Ottawa, ou en communiquant avec les Services de référence.

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Nouvelles bobines numérisées : Guerre de 1812

Nous avons le plaisir d’annoncer que 73 000 nouvelles images de documents relatifs à la Guerre de 1812 sont maintenant accessibles sur son site Web.

Découvrez ces ressources de grande valeur grâce à l’outil de recherche Numérisation de microforme. Vous pourrez parcourir page par page les arrivées par la frontière.

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) conserve une collection unique et imposante de documents sur les Canadiens et Canadiennes qui ont été impliqués dans la Guerre de 1812. Elle comprend des feuilles d’appel, des listes de paie, des réclamations, des certificats de service, des registres de médailles, des cartes, des peintures ainsi que des sources publiées.

Avec l’ajout de ces images sur son site, BAC facilite maintenant l’accès aux documents suivants :

  • Commission des réclamations pour pertes subies pendant la Guerre de 1812, 1813-1848, RG 19 E5A
  • Contrôles nominatifs et états de solde pour la milice du Bas-Canada, RG 9 1A7
  • Recensements, contrôles nominatifs et états de solde pour la milice du Haut-Canada, RG 9 1B7
  • Et des documents divers provenant d’autres fonds.

Renseignez-vous au sujet des nouveautés à BAC, visitez notre section «Nouvelles».

Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • Un usager apprécie le fait que ces documents aient été numérisés et mis en ligne. Toutefois, il pense que la façon de naviguer d’une page à l’autre pourrait être améliorée. Il propose des alternatives.

Nouvelles bobines numérisées : arrivées par la frontière

Nous avons le plaisir d’annoncer que 121 302 nouvelles images de documents d’immigration sont maintenant accessibles sur son site Web, grâce à l’outil de recherche Numérisation de microforme.

Avant 1908, toute personne pouvait traverser librement la frontière des États-Unis pour venir au Canada. Mais à partir de cette année-là, des postes frontaliers ont été établis le long de la frontière. De 1908 à 1918 et de 1925 à 1935, les noms des immigrants arrivés par la frontière étaient compilés sous forme de listes.

Avec l’ajout de ces images sur son site, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) offre maintenant en ligne tous les documents d’immigration contenant des informations nominatives sur les immigrants de 1865 à 1935 qui sont en sa possession. Découvrez ces ressources de grande valeur grâce à l’outil de recherche Numérisation de microforme. Vous pourrez parcourir page par page les arrivées par la frontière.

Renseignez-vous au sujet des nouveautés à BAC, visitez notre section «Nouvelles».

 

Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • Un usager précise que ces documents ont été indexés par nom et qu’on peut trouver l’index sur le site d’Ancestry.ca (abonnement requis). Plusieurs bibliothèques canadiennes offrent un accès gratuit à ce site.

Comment consulter des documents qui n’ont pas encore été mis en ligne

Pour les documents d’archives, utilisez Recherche dans la collection

Quand vous cherchez des documents d’archives (p. ex, des journaux, des photographies, etc.), utilisez Recherche dans la collection. Vous pourrez effectuer une recherche dans les fiches de la base de données, connues sous le nom de « descriptions archivistiques ». Parfois, le contenu des fiches n’aura pas encore été numérisé. Si tel est le cas, utilisez une des méthodes suivantes pour consulter les documents :

Pour les documents publiés, utilisez Recherche de documents de bibliothèques/AURORA

Quand vous cherchez des documents publiés (à savoir, des livres, des journaux, etc.), vous pouvez utiliser notre Recherche de documents de bibliothèques ou, pour davantage de caractéristiques de recherche, utilisez notre catalogue AURORA. Les résultats de recherche consistent souvent en des fiches de la base de données (connues sous le nom de « fiches bibliographiques ») et non en des documents en texte intégral en ligne

Il existe trois façons de consulter les documents :

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Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • Un généalogiste vivant à l’extérieur d’Ottawa utilise souvent le prêt entre bibliothèques pour commander des livres et des microfilms. Il s’inquiète du fait qu’avec la fermeture du service prévue pour le 15 février 2013 que cela ne sera plus possible. Il demande quelles sont les solutions envisagées. Ce commentaire a été acheminé aux personnes responsables. BAC l’a informé que d’autres détails seraient annoncés plus tard dans l’année et que BAC travaillait avec d’autres institutions au Canada afin de partager les ressources.

Comment trouver un journal canadien sur microfilm

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) possède plus de 2 300 journaux canadiens remontant au milieu des années 1700, auxquels vous pouvez accéder sur des bobines de microfilm ou des microfiches. Débutez votre recherche par notre Liste géographique, qui fournit les titres des journaux communautaires conservés à BAC pour une période donnée.

Par exemple, pour trouver la couverture de la tournée de la reine Elizabeth II à Rimouski (Québec), en novembre 1951, lors de sa première visite royale au Canada en tant que princesse Elizabeth, vous devez suivre les étapes suivantes :

  1. Allez à la Liste géographique et choisissez Québec.
  2. Vous verrez alors une liste de localités pour le Québec. Choisissez ensuite Rimouski – Sweetsburg. Vous obtiendrez une liste de 14 journaux pour Rimouski (Québec), dont les titres sont inscrits en rouge. Chaque titre est suivi d’une cote topographique (p. ex. NJ.FM.2006), d’un intervalle de dates* (p. ex. ja 2001 – nov 2004) et d’un numéro AMICUS (p. ex. AN 9745700).
  3. Le quatrième titre, L’Écho du Bas St-Laurent, montre l’intervalle des dates « 3 mr 1933 – 29 av 1970 ». Cela veut dire que BAC a détenu ce journal sur microfilm du 3 mars 1933 au 29 avril 1970.
  4. Maintenant que vous avez trouvé un journal qui a probablement couvert l’événement en 1951, écrivez le numéro AMICUS, en l’occurrence AN 7419576. Vous en aurez besoin pour commander la bobine de microfilm aux fins de consultation.

Entre‑temps, si vous voulez obtenir plus de renseignements sur la façon d’utiliser la Liste géographique ou de lire une entrée, visitez notre page sur les Fonds sur microforme.

* Les intervalles de dates font référence aux journaux conservés à BAC et non à la période pendant laquelle ils ont été imprimés.

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Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • Un usager a suggéré d’inclure les dates extrêmes pour chaque microfilm disponible. BAC a répondu que les descriptions ne pouvaient être aussi détaillées en raison du contenu des bobines qui n’est pas standard d’une bobine à l’autre.
Résumé des commentaires reçus en anglais entre le 1er janvier 2014 et le 31 mars 2014

  • Un usager remarque que Google a une liste de journaux numérisés très importante et qu’il est possible de chercher pour une date spécifique, mais qu’une recherche pour un mot en particulier est très aléatoire : http://news.google.com/newspapers.