Nommer les Autochtones Canadiens

Cet article renferme de la terminologie et des contenus à caractère historique que certains pourraient considérer comme offensants, notamment au chapitre du langage utilisé pour désigner des groupes raciaux, ethniques et culturels. Pour en savoir plus, consultez notre Mise en garde — terminologie historique.

Lorsqu’ils effectuent une recherche historique quelconque, les chercheurs doivent choisir une variété de termes de recherche. Ils espèrent qu’en utilisant le bon terme, ils pourront trouver et utiliser des sources primaires et secondaires. Choisir les bons termes de recherche est un défi dans le meilleur des cas, mais les problèmes inhérents à la recherche dans le contenu autochtone sont particulièrement importants. Plusieurs termes de recherche reflètent des préjugés historiques et des malentendus. Au fil du temps, les noms ou les termes changent complètement tandis que l’orthographe est modifiée en fonction de la période, du lieu et des circonstances.

Et les termes continuent de changer.

Rien ne semble indiquer que les Premières Nations, les Métis ou les Inuits, en tant que gardiens du savoir, aient participé à la création et au développement historique des documents que l’on retrouve à Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Toutefois, les personnes ou les institutions qui ont créé les documents ont laissé sur eux une empreinte déterminante colorée par la raison, la période et l’endroit de leur création.

Le langage et l’imagerie utilisés dans le passé, même s’ils peuvent être problématiques, demeurent dans les descriptions de la base de données. Les termes comme « squaw », « sang-mêlé », « massacre », « sauvage » et « victoire » doivent être utilisés avec une attention toute particulière et dans un contexte approprié.

Aquarelle montrant une femme vêtue d’une robe rouge avec une couverture enroulée autour de la tête et des épaules. Elle porte des raquettes et regarde vers la gauche. Derrière elle, au loin, on aperçoit la silhouette d’une église et une montagne derrière elle.

Femme indienne dans ses beaux habits; vue de Montréal au loin. Peinture par Francis George Coleridge, 1866 (MIKAN 2836790)

Lithographie montrant un groupe de neuf personnes, probablement une famille, y compris un bébé et trois enfants assis devant un tipi. Une personne est debout et tient une carabine, et deux hommes métis fument la pipe.

Tipi indien et sang-mêlé [Métis] rebelle, 1885 (MIKAN 2933963)

Aquarelle montrant trois figures debout près d'une étendue d’eau. De gauche à droite : une femme fumant la pipe portant un bébé sur le dos, un homme portant des jambières, une longue veste bleue et une ceinture fléchée métisse et tenant une carabine dans sa main droite et une autre femme vêtue d'une robe bleue avec un châle enroulé autour de la tête et du corps.

Un sang-mêlé [Métis] et ses deux épouses (MIKAN 2897207)

Le matériel dont la description n’est pas idéale est tout aussi problématique. Les descriptions ne sont pas toujours utiles. On obtient peu de détails lorsque des termes comme « type indigène » et « Peau-Rouge » sont utilisés. Parallèlement, la majorité des personnes représentées sur les images des collections de Bibliothèque et Archives Canada n’ont jamais été identifiées. De nombreuses descriptions archivistiques relatives à certains événements ou activités sont absentes ou contiennent des informations périmées (par exemple, les noms de lieu et de bande ou la terminologie). Par ailleurs, l’information est fondée sur des inscriptions et des légendes originales trouvées dans les documents et elle reflète donc les préjugés et les attitudes de la société non autochtone de l’époque.

Le très grand nombre de descriptions de ce type fait de la recherche d’une photographie ou d’un document particulier une tâche colossale.

BAC modifie les descriptions dans sa collection. Tout en assurant l’intégrité de la description originale, BAC s’efforce de clarifier les données incomplètes et de modifier le langage inapproprié lorsque des exemples sont portés à notre attention. Nous ne modifions jamais l’original d’un document ou d’une image, seulement la description qui a été créée pour le document ou l’image.

Photographie en noir et blanc d’un homme inuit vêtu d’une chemise et de bretelles et regardant directement le photographe.

[Gros plan d’un homme portant des bretelles, Chesterfield Inlet (Igluligaarjuk), Nunavut]. Titre original : Type indigène, Chesterfield Inlet (T.N.-O.), juillet 1926 (MIKAN 3379826)

Un casier pour tout tout tout

Vous visiterez bientôt Bibliothèque et Archives Canada au 395, rue Wellington à Ottawa pour faire des recherches? On vous demandera peut-être – et plus d’une fois– si vous avez besoin d’un casier. Voyons voir pourquoi.

À votre arrivée, au rez-de-chaussée, le commissionnaire au bureau de la sécurité vous demandera si vous voulez un casier pour ranger vos effets personnels : manteau, chapeau, sac, parapluie… Vous vous en doutez bien, tous ces articles sont interdits dans les salles de référence ou de consultation, pour protéger la collection contre les dommages et les pertes. On vous offrira donc de les ranger pour la journée dans un casier situé au rez-de-chaussée. Vous devrez laisser la clé de votre casier au bureau de la sécurité chaque fois que vous quittez l’édifice (que ce soit pour un moment ou à la fin de la journée), même si vous prévoyez revenir.

Vous pourriez aussi avoir besoin d’autres casiers au 3e étage pour y entreposer temporairement des documents d’archives, des documents publiés ou des documents à accès restreint. Ces trois types de casiers peuvent être réservés pour des périodes allant jusqu’à un mois, et la réservation est renouvelable.

Le premier type de casier au 3e étage – le plus commun – sert à entreposer des documents d’archives dont l’accès est ouvert; il est possible d’en réserver jusqu’à trois. Vous pouvez en faire la demande si vous prévoyez venir sur place pour faire vos recherches; vous pouvez aussi en réserver auprès du personnel des Services de consultation lorsque vous soumettez une demande anticipée de retrait de documents. Le bureau de la sécurité du rez-de-chaussée conserve les clés de ces casiers; vous devez les y laisser dès que vous quittez l’édifice, que ce soit pour un moment ou à la fin de la journée.

Le deuxième type de casier au 3e étage – plus petit – sert à entreposer temporairement les documents publiés que vous avez demandés, lorsqu’ils sont peu volumineux. La procédure de réservation est la même que celle expliquée précédemment.

Le troisième type de casier est réservé aux documents à accès restreint (code 32). Encore une fois, vous pouvez en réserver un de la même façon. Cependant, les clés ne vous sont pas données automatiquement : le commissionnaire posté dans le foyer du 3e étage vérifie d’abord si vous avez le droit d’utiliser ce type de casier.

Enfin, lorsque vous réservez un casier au 3e étage, n’oubliez pas ceci :

  • Rangez-y seulement le matériel de Bibliothèque et Archives Canada (pas d’effets personnels)
  • N’y rangez pas de microfilms d’archives ni de microfilms en libre-service
  • Notez que les périodes de prêt pour les casiers et le matériel sont souvent différentes
  • Renouvelez le prêt de votre casier et de vos documents pour éviter que ceux-ci ne soient retournés en entreposage avant la fin de vos travaux
  • Tout article en retard peut être retiré de votre casier et retourné en entreposage, même si la période d’emprunt du casier n’est pas expirée
  • Pour prolonger la période de prêt de votre casier ou de vos documents en dehors des heures normales, faites-en la demande par courriel à consultationtext@bac-lac.gc.ca, en fournissant tous les détails pertinents

Découvrez les codes d’accès aux archives de Bibliothèque et Archives Canada – Partie III

Des billets antérieurs (partie I et partie II) sur les documents à accès restreint expliquaient les divers codes régissant l’accès aux documents du gouvernement canadien qui sont conservés à Bibliothèque et Archives Canada. Dans la partie I, nous avons appris que le code 32 placé à côté d’une référence signifie que l’accès au contenant d’archives est restreint en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada. Par contre, cela ne veut pas nécessairement dire que l’accès à tous les documents qui se trouvent dans le contenant est restreint.

Chaque année, des chercheurs demandent de nombreux dossiers se trouvant dans des contenants d’archives. Ces archives sont souvent ouvertes. Toutefois, pour que l’ensemble d’un contenant d’archives ait le code 90 et soit ouvert pour la recherche, tous les documents qui se trouvent dans le contenant doivent être ouverts. Il suffit qu’une partie d’un document soit restreinte pour que le contenant garde le code 32 et demeure fermé. Les chercheurs qui souhaitent avoir accès à un contenant dont le code est 32 ont néanmoins le droit de demander les documents dont ils ont besoin.

Il est tout à fait possible que les dossiers demandés aient déjà été consultés et soient accessibles. La seule façon de le savoir est de commander les documents que vous souhaitez consulter. Le personnel de Bibliothèque et Archives Canada qui est responsable de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels examinera la demande. Si les documents visés ont déjà été examinés et sont ouverts, vous les recevrez dans un contenant « provisoire ».

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous informer auprès du personnel des services de consultation ou de l’équipe de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels de Bibliothèque et Archives Canada.

Résumé des commentaires reçus en anglais entre le 1er avril 2014 et le 30 juin 2014

  • Un client commente qu’il ne faut jamais rendre les choses faciles si on peut les rendre complexes!.

Comment lire les notices du catalogue AMICUS — Partie 2

Dans notre précédent article sur le sujet, nous avons expliqué comment décoder une notice AMICUS décrivant un livre, un document ou un rapport (monographie). Le présent article vous offre des conseils pour mieux comprendre une notice AMICUS décrivant une publication en série (périodique) : revue, magazine, journal ou autre. Pour vous faciliter la tâche, les numéros sur l’image correspondent aux numéros des paragraphes de l’article.

Saisie d'écran d'une notice complète du catalogue AMICUS  avec les champs correspondants (source : AN1538072)

1. No AMICUS : Conservez ce numéro! Vous en aurez besoin pour obtenir des numéros de ce périodique, que vous souhaitiez les commander avant votre visite à Bibliothèque et Archives Canada (BAC) ou le faire une fois sur place.

2. Exemplaires BNC (Bibliothèque nationale du Canada) : Ce champ fournit des renseignements importants sur les numéros du périodique qui sont disponibles dans notre collection. Il est essentiel de faire la distinction entre les collections de périodiques de BAC présentées dans le champ Exemplaires BNC (no 2) et l’histoire de la parution du périodique dans le champ Description (no 3). Il se peut que BAC ne possède pas tous les numéros d’un périodique, ou alors qu’ils soient seulement sur microfiche. S’il existe une version sur microfiche, elle sera mentionnée sous forme de lien dans le champ Relations (no 6).

Les signes de ponctuation ci-dessous servent à décrire les collections de périodiques.
Signe de ponctuation Signification Exemple
Trait d’union   Suite ininterrompue de numéros d’une publication en série v. 1-30 signifie que la bibliothèque possède tous les numéros du périodique, du volume 1 au volume 30
Crochets  [ ] Collection incomplète [1950] signifie que la collection comprend quelques numéros publiés dans les années 1950
Point d’interrogation  ? Information incertaine concernant la collection v. 18-42? signifie que la collection peut comprendre les volumes 18 à 42
Barre oblique  / Une seule entité publiée contenant deux volumes associés v. 12/13 indique que les volumes 12 et 13 sont contenus dans une seule et même entité physique
Virgule  , Une lacune dans la collection v. 1-3, 5 signifie que la bibliothèque possède les volumes 1 à 3 et 5, mais pas le volume 4
Point virgule  ; Une interruption (pas une lacune) dans la parution du périodique v. 1-3; 5- indique qu’après le volume 3, l’éditeur a publié le volume 5, sans avoir publié le volume 4

3. Description : Ce champ indique en quelle année le périodique a paru pour la première fois.

4. Périodicité : Ce champ précise à quelle fréquence le périodique a paru au fil des ans.

5. Notes : Ce champ apporte des renseignements additionnels sur le périodique, par exemple où il a été indexé, et ses titres alternatifs, le cas échéant.

6. Relations : Ce champ fournit des liens vers d’autres versions de la publication (par exemple, en d’autres langues ou d’autres formats, comme une revue en ligne ou sur microfilm). Dans ce cas, vous trouverez un lien vers la version en ligne de la publication conservée dans notre collection électronique.

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Comment lire les notices du catalogue AMICUS — Partie 1

Avez-vous déjà utilisé notre catalogue AMICUS pour repérer un livre, et éprouvé certaines difficultés à décoder l’information?

Voici quelques conseils pour vous aider à comprendre une notice AMICUS décrivant un livre, un rapport ou un document (monographie). Pour vous faciliter la tâche, les numéros sur l’image correspondent aux numéros des paragraphes de l’article.

Saisie d'écran d'une notice complète du catalogue AMICUS  avec les champs correspondants (source : AN 44462)

1 . No AMICUS : Conservez ce numéro! Vous en aurez besoin, ainsi que du nom de l’auteur (ou des auteurs) et du titre, pour commander l’ouvrage avant votre visite à Bibliothèque et Archives Canada (BAC) ou une fois sur place. Le type de notice est indiqué immédiatement sous le no AMICUS; il précise si la notice décrit un livre, un rapport ou un document (monographie), une revue, un magazine, un journal ou tout autre type de publication en série (périodique).

2. Exemplaires BNC (Bibliothèque nationale du Canada) : Ce champ indique le nombre d’exemplaires disponibles à BAC. Si le champ Exemplaires BNC n’apparaît pas dans la notice, recommencez votre recherche et assurez-vous de bien sélectionner Recherche dans le catalogue de BAC seulement, et non Tout AMICUS. Comme nous sommes une bibliothèque à rayons fermés, l’information sur la localisation sert uniquement à des fins internes et ne vous sera d’aucune utilité. Veuillez noter que les exemplaires de conservation ne sont pas disponibles actuellement.

3. Description : Ce champ indique le nombre de pages et précise si l’ouvrage contient des illustrations ou des cartes.

4. Notes : On trouve dans ce champ d’autres renseignements sur l’ouvrage, par exemple, le complément du titre, des informations additionnelles sur le contenu ou les références bibliographiques qu’on y trouve, s’il y a lieu.

5. Relations : Ce champ fournit des liens vers d’autres versions de l’ouvrage, par exemple, en d’autres langues ou formats (en ligne ou sur microfiche).

6. Numéros et Classification : En général, ces renseignements intéressent uniquement les bibliothèques. Les cotes sont des suggestions à l’intention des bibliothèques; ce ne sont pas les cotes de BAC.

7. Sujets : Ce champ indique les vedettes-matières normalisées attribuées à l’ouvrage. Cliquez sur n’importe quelle vedette-matière pour trouver d’autres ouvrages sur le sujet.

Ne manquez pas notre prochain article sur les notices AMICUS décrivant les revues, magazines, journaux et autres types de publications en série (périodiques).

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Saviez-vous que nos documents ne sont pas tous accessibles en ligne?

À une époque où de plus en plus d’information est offerte sur lnternet, il est facile de présumer que si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez en ligne, cette information n’existe probablement pas. Mais il est possible que ce ne soit pas toujours le cas. Par exemple, à Bibliothèque et Archives Canada (BAC), nous possédons une vaste collection de documents historiques. Pourtant, la plus grande partie de cette collection est antérieure à l’ère numérique, ce qui signifie qu’elle n’existe tout simplement pas en format numérique.

Cela signifie également que les documents de BAC ne sont pas tous répertoriés ou repérables en ligne et qu’il est possible que vous ne trouviez pas un document décrit dans nos outils en ligne même si nous le possédons.

Donc, si après avoir commencé votre recherche en utilisant nos outils majeurs en ligne vous ne pouvez pas trouver le document que vous cherchez, mais que vous soupçonnez qu’il fait partie de la collection de BAC, n’hésitez pas à nous poser une question à ce sujet. Nos archivistes et nos bibliothécaires de référence chevronnés peuvent vous aider à trouver les outils et les ressources qui vous guideront dans votre recherche.

Visitez régulièrement pour consulter notre prochain billet qui traitera de la recherche préliminaire et de la préparation de votre rendez-vous avec un spécialiste des services de référence.

Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie II

Dans notre précédent article Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie I, nous décrivions le scénario idéal pour trouver des photos qui ne sont pas encore en ligne. Mais qu’arrive-t-il lorsque les choses ne se passent pas aussi bien?

Que dois-je faire si je trouve des documents qui ne sont pas tout à fait ce que je recherche?

Si les documents que vous avez repérés ne correspondent pas exactement à ce que vous cherchez, ne désespérez pas. Il est bien possible que nous possédions les photos que vous désirez, mais qu’elles n’aient pas encore été décrites. Les pièces déjà décrites vous donnent quand même une bonne indication de l’endroit où pourraient se trouver ces photos qui n’ont pas encore été décrites.

D’abord, notez bien le titre du fonds, de la collection ou de l’acquisition où se trouve chaque pièce et consultez le champ « Étendue ». Combien de photos y a-t-il dans cette collection? Elle contient peut-être d’autres images relatives à votre sujet.

La photo est-elle associée à :

– un numéro de pièce?
– un photographe en particulier?
– certains mots-clés?

Utilisez des variantes de ces mots-clés, le numéro de la pièce et le nom du photographe pour effectuer de nouvelles recherches en ligne dans Recherche de fonds d’archives. Si vous n’obtenez aucun résultat, essayez l’instrument de recherche en ligne ou sur support papier, associé à chaque pièce. Consultez l’article Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie I, pour des conseils sur l’utilisation de l’instrument de recherche.

Que dois-je faire si l’instrument de recherche n’est pas en ligne, mais existe seulement sur support papier?

Si vous trouvez un fonds, une collection ou une acquisition qui semble pertinent à votre recherche, mais qui n’est pas décrit dans un instrument de recherche électronique, vérifiez s’il en existe un sur support papier. Le cas échéant, vous pourrez le consulter sur place au 395, rue Wellington, à Ottawa. S’il n’y a aucun instrument de recherche sur papier, il vous faudra fouiller dans les boîtes de documents de la collection. Si vous êtes dans l’impossibilité de vous rendre à Ottawa, vous pouvez communiquer avec notre personnel de référence, ou embaucher un chercheur indépendant.

Avec au-delà de 25 millions d’images, il y a de bonnes chances que nous possédions LA photo idéale. Il ne vous reste plus qu’à la trouver!

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Comment trouver des publications numériques – Partie II

Dans notre article Comment trouver des publications numériques, nous promettions de partager avec vous les recommandations de nos spécialistes de la référence quant aux endroits où trouver des publications en ligne. Voici donc des sources qui contiennent une mine de publications numériques, tant pour l’ensemble du Canada que pour des régions particulières.

SOURCES À L’ÉCHELLE DU CANADA

Internet Archive – Text Archive (en anglais seulement) [http://archive.org/details/texts%5D
Le site Internet Archive Text Archive contient tout un éventail de textes historiques, d’ouvrages universitaires, de publications gouvernementales, de livres de fiction, de livres à succès et de livres pour enfants. Il comprend aussi un grand nombre de publications numérisées, tant gouvernementales que parlementaires, tirées de la collection de Bibliothèque et Archives Canada.

  • Conseil :
    Vous pouvez utiliser des options de recherche en texte intégral dans les ouvrages qui vous intéressent.

Portail de recherche de Canadiana [http://search.canadiana.ca/?usrlang=fr%5D
Le Portail de recherche de Canadiana vous permet de faire des recherches dans les collections numérisées de bibliothèques, d’archives et de musées partout au Canada. Il présente un large éventail de documents historiques, comme des livres, des revues, des journaux, des documents gouvernementaux, des photographies et des cartes.

Nos racines : les histoires locales du Canada en ligne
[http://www.ourroots.ca/index.aspx?lang=fr-CA]
Le site Nos racines est une ressource fantastique pour les chercheurs en histoire familiale. Sa collection exhaustive comporte des histoires locales numérisées en provenance de toutes les régions du pays (y compris des publications historiques); on peut y faire des recherches en texte intégral par nom de famille, par nom de lieu et par événement.

SOURCES RÉGIONALES

Bibliothèque et Archives nationales du Québec – Collection numérique[http://www.banq.qc.ca/collections/collection_numerique/index.html?language_id=3]
Ce site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec offre des collections exhaustives de documents numériques, y compris des journaux, des magazines,
des annuaires municipaux, des livres, des trames sonores de films, des ouvrages de référence, des cartes, des plans et des images.

  • Conseil :
    La Collection des annuaires municipaux [http://www.banq.qc.ca/collections/collection_numerique/index.html?categorie=1] englobe, entre autres, les annuaires Lovell de Montréal à partir
    de 1842.

Peel’s Prairie Provinces (site partiellement traduit) [http://peel.library.ualberta.ca/index.html?locale=fr%5D
Le site Peel’s Prairie Provinces est une ressource indispensable pour la recherche sur l’Ouest canadien et son histoire. Il comprend une bibliographie de plus de 7 000 livres numérisés entièrement interrogeables [http://peel.library.ualberta.ca/bibliography/], dont plusieurs remontent aux toutes premières explorations dans la région.

Island Archives.ca at the University of Prince Edward Island (en anglais seulement) [http://islandarchives.ca/]
Le site Island Archives de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard donne accès à une collection toujours croissante de documents et d’images conservés dans des bibliothèques et des musées de cette province. Les journaux [http://islandarchives.ca/inewspapers] et les cartes en format numérisé[http://islandarchives.ca/imaps] sont particulièrement intéressants.

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Découvrez les codes d’accès aux archives de Bibliothèque et Archives Canada – Partie II

Dans notre billet « Découvrez les codes d’accès aux archives de Bibliothèque et Archives Canada » publié en février dernier, nous avons examiné les quatre codes d’accès les plus courants (les codes 90, 32, 10 et 18). Cependant, lorsque vous effectuez une recherche, vous pouvez obtenir d’autres codes d’accès, notamment les codes 96 et 99.

  • Restrictions varient (code 96)

Le code d’accès 96 indique qu’à l’intérieur d’un groupe de documents se trouvent plusieurs types de conditions d’accès. Par exemple, puisque le fonds d’archives du ministère des Transports (RG12) contient des documents qui sont ouverts (code 90) et d’autres qui sont restreints en vertu de la loi (code 32), les conditions d’accès au niveau du fonds sont donc indiquées par la mention « restrictions varient » (code 96).

exemple de description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » affichant le code d’accès 96 : Restrictions varient.

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez les conditions d’accès (code 96) dans la colonne de droite.

Le code d’accès 96 peut s’appliquer à plusieurs descriptions au niveau du fonds d’archives. Il peut également être associé à des séries, à des sous-séries et à des acquisitions. Il ne s’applique cependant pas à des volumes et à documents individuels.

À noter :

Le code d’accès 96 signifie habituellement que des descriptions plus précises existent pour les documents que vous cherchez. Dans certains cas, ces documents sont accessibles en cliquant simplement sur le lien « description(s) de niveau inférieur » qui se trouve dans la section « Fonds se compose de » dans la description du document.

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » montrant la colonne « Fonds se compose de ».

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez la colonne « Fonds se compose de ».

 Dans certains cas, il vous faudra consulter un instrument de recherche imprimé. Pour en savoir davantage, lisez notre billet « Découvrez les instruments de recherche ».

  • À déterminer/Fermé aux fins de traitement (code 99)

Le code d’accès 99 signifie que les conditions d’accès pour un groupe de documents n’ont pas encore été déterminées. Habituellement, les documents sont en cours de traitement. Dans l’exemple qui suit, bien que les documents photographiques soient ouverts, les conditions d’accès pour les documents textuels restent à déterminer :

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » affichant le code de conditions d’accès 99.

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez le code de conditions d’accès 99 dans la colonne de droite.

  • Ouvert, sans droit de reproduction (code 95)

Le code d’accès 95 indique que les documents sont ouverts et peuvent être consultés, mais, suite à la demande du donateur, les documents ne peuvent être copiés ou reproduits.

exemple de description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » affichant le code d’accès 95 : Ouvert, sans droit de reproduction.

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez le code de conditions d’accès 95 dans la colonne de droite.

Vous avez des questions ou des commentaires? N‘hésitez pas à communiquer avec nous!

Les cinq choses que vous devez savoir avant votre visite

Vous comptez venir à Ottawa pour entreprendre des recherches à Bibliothèque et Archives Canada? Avant votre arrivée, vous devez savoir cinq choses :

1. Tous les chercheurs doivent avoir  une carte d’usager.
Pour obtenir une carte d’usager, vous pouvez vous inscrire de deux façons : en personne, en vous présentant au comptoir d’inscription, ou en ligne, en remplissant le Formulaire d’inscription pour la carte d’usager.
Au comptoir d’inscription, vous devez présenter une carte d’identité avec photo pour obtenir votre carte d’usager.
Vous devez lire et accepter les conditions énoncées dans l’Entente d’utilisation avant que la carte d’usager vous soit remise. 

2. Il y a une différence entre les heures de service et les heures d’ouverture.
Nos points de service, y compris le comptoir d’inscription, sont ouverts uniquement pendant les heures de service, c’est-à-dire lorsque des employés sont sur place pour vous aider. L’édifice est accessible durant les heures d’ouverture, mais le personnel n’est alors pas disponible. Les heures de service et d’ouverture sont affichées sur la page Visitez-nous de notre site Web et dans l’édifice.

3. Vous pouvez réserver les documents de recherche à l’avance.
Vous pouvez commander jusqu’à dix documents d’archives, au moins cinq jours ouvrables avant votre arrivée, en utilisant notre Formulaire de demande de retrait des documents en ligne.
Vous pouvez commander jusqu’à cinq documents publiés en suivant la même procédure ou par téléphone, 613-996-5115 ou 1-866-578-7777 (sans frais au Canada et aux États-Unis), en sélectionnant l’option 8 dans le menu du répondeur automatisé.

4. Prenez rendez-vous avec les services de référence, au besoin.
Nous appliquons une nouvelle approche de prestation de services. Les services d’accueil et de généalogie sont offerts sans rendez-vous du lundi au vendredi, de 10 h à 15 h.

Vous devez toutefois prendre rendez-vous si vous voulez consulter un expert des services de référence ou un spécialiste en généalogie. Consultez la page Contactez-nous de notre site Web pour en savoir plus à ce sujet.

5.  Par où commencer votre recherche en ligne?
Vous avez le choix entre plusieurs bases de données. Nous vous invitons à regarder ce tutoriel de 90 secondes, qui vous aidera à déterminer «Comment commencer votre recherche en ligne. »

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • BAC a ajouté une information supplémentaire à l’effet qu’il n’est pas nécessaire de prendre rendez-vous pour des services de base en généalogie. Ces services sont offerts de 10 h 00 à 15 h 00, du lundi au vendredi. Toutefois, il faut prendre rendez-vous avec un spécialiste en généalogie en dehors de ces heures.