Sir John Coape Sherbrooke : héros militaire, gouverneur général et… médium?

En 2013, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a fait l’acquisition d’une importante collection de documents sur la carrière de Sir John Coape Sherbrooke (1764‑1830) au Canada. Durant la guerre de 1812, il joue un rôle clé dans la défense des colonies britanniques qui deviendront les provinces de l’Atlantique. Ses succès sont tels qu’il est nommé gouverneur général de l’Amérique du Nord britannique en 1816. Toutefois, il était déjà venu au Canada avant son arrivée en Nouvelle‑Écosse en octobre 1811.

Portrait de Sir John Coape Sherbrooke

Portrait de Sir John Coape Sherbrooke (Mikan 4310479)

L’esprit et le capitaine Sherbrooke
En 1785, Sherbrooke est officier du 33e Régiment de fantassins qui combat aux côtés de l’Armée britannique au cours de la Révolution américaine. À la fin d’octobre, le 33e Régiment s’installe dans ses quartiers d’hiver à Sydney, sur l’île du Cap Breton. À cette époque, une étroite amitié le lie au lieutenant George West Wynyard. Le soir du 15 octobre, Sherbrooke et Wynyard sont assis dans les quartiers de ce dernier lorsqu’ils sont éberlués par l’apparition soudaine d’un esprit. Le premier choc passé, Wynyard s’exclame qu’il s’agit de son grand frère John. Sherbrooke et Wynyard fouillent immédiatement les lieux sans trouver d’autre preuve de l’apparition. Après avoir discuté de l’événement avec un autre officier, le lieutenant Ralph Gore, Sherbrooke et Wynyard notent la date et l’heure de l’apparition.

Le 6 juin 1786, des navires arrivent d’Angleterre pour livrer des marchandises et de la correspondance. Sherbrooke reçoit une courte lettre d’un chirurgien militaire lui demandant d’informer Wynyard que son frère John est décédé dans l’appartement familial à Kensington Palace, le 15 octobre. Il est mort le jour et à l’heure où Sherbrooke et Wynyard ont été témoins de l’apparition sur l’île du Cap Breton.

Depuis plus de 200 ans, le récit de l’apparition de Wynyard fascine des auteurs et des lecteurs. C’est l’une des histoires d’esprit les plus connues en Grande Bretagne. Certains pensent que les officiers étaient ivres ou malades au moment de l’incident; d’autres croient à la véracité de l’événement. La renommée de Sherbrooke et les succès qu’il a remportés en tant qu’officier militaire et administrateur de la colonie ont incité beaucoup de personnes à accepter le récit comme véridique.

La collection Sherbrooke à BAC
Si vous souhaitez en savoir plus sur la carrière de Sherbrooke au Canada, consultez le fonds Sir John Coape Sherbrooke (MIKAN 104985). Vous aurez accès à des exemplaires numérisés de documents textuels, de cartes, de plans, d’œuvres d’art et d’objets documentant le passage de Sherbrooke en tant que gouverneur de la Nouvelle Écosse et gouverneur général du Canada ainsi que ses activités à titre de commandant des forces de l’Atlantique au cours de la guerre de 1812.

Le théâtre à l’affiche!

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) possède une collection extraordinaire d’affiches faisant la promotion du théâtre au Canada datant du XIXe jusqu’à aujourd’hui. Ces affiches se retrouvent au sein de fonds et de collections privés et publics très variés, notamment ceux de Vittorio, Theo Dimson, Guy Lalumière et Associés inc., Normand Hudon et Robert Stacey.

On retrouve également des affiches de théâtre dans des fonds de personnalités canadiennes telles que Marshall MacLuhan et Sydney Newman, et même à l’intérieur de collections de documents imprimés très anciens comme en témoignent les affiches de théâtre produites sur les bateaux de l’équipe de sauvetage de l’expédition Franklin (env. 1850 à 1853).

Il ne faut pas oublier non plus les fonds des artistes et artisans de la scène tels que Gratien Gélinas, Jean Roberts et Marigold Charlesworth, John Hirsch, ainsi que ceux des institutions artistiques et culturelles telles que le Centre national des arts, Théâtre Canada, le Magnetic North Theatre Festival, le Globe Theatre et le Stratford Festival.

Mais la grande majorité des affiches en lien avec le théâtre se trouve véritablement dans la série « Affiches » de la collection des arts du spectacle, qui comprend environ 750 affiches et programmes, ainsi qu’au sein de la collection variée d’affiches qui, elle, est composée d’environ 3170 affiches.

On peut dire qu’à Bibliothèque et Archives Canada, le théâtre tient l’affiche!

Pour voir des exemples d’affiches, veuillez consulter notre album Flickr.

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Conseils sur la recherche de documents d’archives concernant des entreprises

Vous avez trouvé un vieux certificat d’actions et vous vous demandez si l’entreprise existe encore?

Le livre FP Survey, Predecessor & Defunct [en anglais seulement] constitue un excellent point de départ. Il fournit des renseignements sur les entreprises qui ont changé leur situation ou qui ont cessé d’exister. Il est également utile pour connaître la date de la constitution de l’entreprise en personne morale, le territoire de compétence dans lequel la personne morale a été constituée (fédéral ou provincial) et la situation de celle ci (p. ex. si elle est dissoute).

Le certificat d’actions indique souvent si l’entreprise a été constituée en personne morale sous le régime de la loi fédérale ou provinciale.

Si l’entreprise en question a été constituée en personne morale sous le régime de la loi fédérale, vous pouvez utiliser la fonction Recherche de fonds d’archives de Bibliothèque et Archives Canada pour chercher des dossiers à son sujet dans la Direction des corporations (RG95). Vous y trouverez des dossiers sur les entreprises qui ont été constituées en personne morale, fusionnées ou dissoutes entre 1867 et 1973. Il est possible de commander des copies de ces dossiers, mais il faut savoir que certains d’entre eux sont volumineux.

Vous pouvez également chercher des renseignements plus récents dans la base de données Corporations Canada d’Industrie Canada. Pour les entreprises constituées en personne morale selon la loi d’une province, Industrie Canada offre une liste d’autorités provinciales très pratique. Certaines provinces offrent gratuitement (d’autres imposent des frais) des bases de données permettant de connaître la situation d’une entreprise.

Si votre certificat a été produit par une entreprise minière ou pétrolière, vous pouvez chercher les documents suivants (disponibles en anglais seulement) à votre bibliothèque locale :

Canadian Mines Register of Dormant and Defunct Companies. Compilé, imprimé et publié par Northern Miner Press Limited. Toronto : Northern Miner Press, 1960. 419 p. AMICUS No 1715558.
Canadian Mines Register of Dormant and Defunct Companies. Supplément compilé, imprimé et publié par Northern Miner Press Limited. Toronto : Northern Miner Press, 1966 . ISSN 0068 9300. AMICUS No 13231254.
Canadian Mines Handbook. Toronto : Northern Miner Press. Cartes. 19 cm. ISSN 0068 9289. AMICUS No 89851.
The Financial Post Survey of Mines. Toronto : Maclean Hunter. ISSN 0071 5085. AMICUS No 104992.
The Financial Post Survey of Oils. Toronto : Maclean Hunter. ISSN 0071 5093. AMICUS No 34629.
FP Survey, Mines & Energy. Toronto : Financial Post. ISSN 1486 4266. AMICUS No 18927856.

Bonne chance dans vos recherches!

Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie II

Dans notre précédent article Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie I, nous décrivions le scénario idéal pour trouver des photos qui ne sont pas encore en ligne. Mais qu’arrive-t-il lorsque les choses ne se passent pas aussi bien?

Que dois-je faire si je trouve des documents qui ne sont pas tout à fait ce que je recherche?

Si les documents que vous avez repérés ne correspondent pas exactement à ce que vous cherchez, ne désespérez pas. Il est bien possible que nous possédions les photos que vous désirez, mais qu’elles n’aient pas encore été décrites. Les pièces déjà décrites vous donnent quand même une bonne indication de l’endroit où pourraient se trouver ces photos qui n’ont pas encore été décrites.

D’abord, notez bien le titre du fonds, de la collection ou de l’acquisition où se trouve chaque pièce et consultez le champ « Étendue ». Combien de photos y a-t-il dans cette collection? Elle contient peut-être d’autres images relatives à votre sujet.

La photo est-elle associée à :

– un numéro de pièce?
– un photographe en particulier?
– certains mots-clés?

Utilisez des variantes de ces mots-clés, le numéro de la pièce et le nom du photographe pour effectuer de nouvelles recherches en ligne dans Recherche de fonds d’archives. Si vous n’obtenez aucun résultat, essayez l’instrument de recherche en ligne ou sur support papier, associé à chaque pièce. Consultez l’article Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie I, pour des conseils sur l’utilisation de l’instrument de recherche.

Que dois-je faire si l’instrument de recherche n’est pas en ligne, mais existe seulement sur support papier?

Si vous trouvez un fonds, une collection ou une acquisition qui semble pertinent à votre recherche, mais qui n’est pas décrit dans un instrument de recherche électronique, vérifiez s’il en existe un sur support papier. Le cas échéant, vous pourrez le consulter sur place au 395, rue Wellington, à Ottawa. S’il n’y a aucun instrument de recherche sur papier, il vous faudra fouiller dans les boîtes de documents de la collection. Si vous êtes dans l’impossibilité de vous rendre à Ottawa, vous pouvez communiquer avec notre personnel de référence, ou embaucher un chercheur indépendant.

Avec au-delà de 25 millions d’images, il y a de bonnes chances que nous possédions LA photo idéale. Il ne vous reste plus qu’à la trouver!

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