Au cœur de l’action : Le bureau de Vancouver de Bibliothèque et Archives Canada

Par Caitlin Webster

Après avoir offert des services à partir d’un entrepôt en banlieue pendant de nombreuses années, le bureau de Vancouver de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) vient de passer le cap des six mois depuis l’ouverture de son nouveau point de service au public situé dans la succursale centrale de la bibliothèque publique de Vancouver.

Depuis 1992, les clients de BAC de la Colombie-Britannique qui désiraient consulter des documents d’archives devaient se rendre au Centre de services régionaux de l’Ouest canadien, à Burnaby, et s’installer dans des salles de lecture aménagées dans ce vaste complexe.

Plus récemment, BAC a lancé un projet visant à redéfinir sa présence nationale dans le but d’offrir davantage de services à l’extérieur d’Ottawa, de collaborer plus étroitement avec des institutions de mémoire locales et d’accroître sa visibilité et son incidence d’un bout à l’autre du pays. Un des résultats de ces efforts a été l’établissement d’ententes de cohabitation aux bureaux d’Halifax et de Vancouver de BAC.

Peu de temps après l’établissement réussi du point de service public de BAC à Halifax, le bureau de Vancouver de BAC a conclu un partenariat de cohabitation avec la bibliothèque publique de Vancouver (BPV). À l’occasion de l’ouverture de son point de service au public à la succursale centrale de la BPV le 8 novembre 2017, BAC a organisé une entrevue de la série Signatures mettant en vedette l’ancienne première ministre Kim Campbell. À ce point de service au public, le bureau de Vancouver de BAC offre une orientation en personne et des services de référence, ainsi que des kiosques permettant d’utiliser les outils de recherche de BAC et un accès à diverses bases de données sur abonnement comme Ancestry.ca.

Photo couleur d’un immeuble rond ressemblant au Colisée de Rome, mais dont les fenêtres en verre aux deux étages supérieurs le placent fermement dans l’époque contemporaine.

Vue de l’extérieur de la succursale centrale de la bibliothèque publique de Vancouver, au centre-ville de Vancouver. Photo : bibliothèque publique de Vancouver.

Au cours des six premiers mois d’activité, les employés de BAC ont répondu aux questions des clients sur divers sujets, y compris les agents d’émigration écossais, le premier ambassadeur de la Chine au Canada, l’évolution des lois sur les titres fonciers, la généalogie autochtone et l’histoire des immeubles et autres emplacements locaux.

Photo couleur d’une femme assise derrière un bureau de service avec la bannière de Bibliothèque et Archives Canada derrière elle.

Un bureau de service et des guichets libre-service à la succursale centrale de la bibliothèque publique de Vancouver. Photo : Caitlin Webster.

De plus, en raison des besoins de la collectivité locale concernant les revendications, traités et autres sujets autochtones, le bureau de Vancouver de BAC continue d’offrir un accès aux documents d’archives originaux d’Affaires autochtones et du Nord Canada de la Colombie-Britannique et du Yukon. Pour cette sélection de documents d’archives, le bureau de Vancouver de BAC offre divers services, notamment des services de référence, d’examen aux termes des dispositions sur l’accès à l’information et la protection des renseignements personnels, de consultation et de reprographie à un autre emplacement situé juste à côté de la succursale centrale de la BPV.

Photo couleur d’une salle renfermant de grandes tables servant à la consultation de documents.

Salle de référence et de consultation des documents du bureau de Vancouver de BAC au 300, rue Georgia Ouest. Photo : Caitlin Webster.

Depuis notre déménagement à ce nouvel emplacement, nous avons remarqué une nette augmentation de l’intérêt à venir consulter des documents sur place. En effet, la quantité de documents d’archives consultés par nos clients a augmenté de 54 % et le nombre de pages copiées ou numérisées a plus que doublé!

Nous avons aussi plusieurs projets de collaboration en cours, dont des expositions, des séances d’information et des occasions d’apprentissage. Par exemple, BAC a récemment organisé un atelier sur la généalogie autochtone dans lequel des ressources pertinentes ont été présentées. BAC prévoit donner de nombreuses autres séances de ce genre, afin d’offrir des services diversifiés à ses clients locaux et de tirer profit de ce nouveau partenariat.

Pour obtenir d’autres renseignements sur le bureau de Vancouver de BAC, notamment les heures de service et l’emplacement, consultez la page Points de service à l’extérieur d’Ottawa.


Caitlin Webster est archiviste au bureau de Vancouver de BAC.

Une journée dans la vie d’un archiviste de référence

Cet article renferme de la terminologie et des contenus à caractère historique que certains pourraient considérer comme offensants, notamment au chapitre du langage utilisé pour désigner des groupes raciaux, ethniques et culturels. Pour en savoir plus, consultez notre Mise en garde — terminologie historique.

Par Alix McEwen

J’ai toujours pensé qu’il fallait posséder certaines qualités pour être un bon archiviste de référence à Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Il faut très bien connaître l’histoire et la culture du Canada. Il faut comprendre ce qui constitue un fonds et comment les documents sont recueillis et classés. Il faut aussi aimer travailler avec les autres. Cependant, il est également très utile d’aimer les casse-tête et d’être prêt à se creuser les méninges pour aider à les résoudre.

Récemment, un ancien collègue m’a posé une question sur une copie d’un document particulier, prétendument un décret antérieur à la Confédération. Il voulait savoir si le Cabinet fédéral de l’époque avait vraiment approuvé ce décret. Griffonnée dans la marge du document se trouvait l’inscription en anglais « 12 July 1856 OIC pp. 220-221 Vol. 10019 » [12 juillet 1856 décret p. 220-221 vol. 10019]. On pouvait lire une référence presque identique au bas du document : LAC RG 10 Vol. 10019 pp. 220-221. Le texte portait sur la création du Indian Land Fund [fonds des terres indiennes].

La copie des décrets antérieurs à la Confédération se trouve dans le RG 1 E-8 (RG 1 : Documents du Conseil exécutif de la province du Canada). Cependant, la référence de BAC mentionnée renvoyait à un document du ministère des Affaires indiennes (RG 10). Une brève recherche dans notre base de données Recherche dans la Collection a révélé que le volume 10019 du RG 10 correspondait aux Dossiers bleus de Matheson, ce qui ne prouvait en rien l’exactitude de la copie du décret.

Retour à la case départ : j’ai alors cherché dans les index et les registres du RG 1 E-7 volumes 72 à 93. Ces sources aident les chercheurs à trouver les décrets antérieurs à la Confédération. Le problème, c’est qu’elles sont manuscrites et difficiles à déchiffrer. J’ai cherché les entrées suivantes : Indian Land Fund, puis Fund, puis Land – pas de chance!

J’ai donc poursuivi ma recherche à l’aide de Google Livres (eh oui, on utilise Google!). Cette recherche m’a confirmé qu’un décret en lien avec les Affaires indiennes avait été signé ce jour-là. Encore plus important, elle m’a permis de trouver le rapport de recherche non publié des Affaires indiennes, intitulé « The Indian Land Management Fund [Le fonds de gestion des terres indiennes] » et rédigé par David Shanahan. Mes collègues de la section des Archives autochtones de BAC ont pu me fournir une copie de ce rapport.

Ce fut un moment décisif dans mes recherches. Dans l’introduction, M. Shanahan mentionne qu’il n’y a aucune preuve satisfaisante de la création du fonds par un décret, comme on le croyait auparavant. Il consacre ensuite un chapitre entier sur les origines du fonds de gestion. À mon avis, le fait le plus important était qu’il existait en effet un décret daté du 12 juillet 1856. Toutefois, il visait à fonder la Commission Pennefather, dont le mandat était de trouver la « meilleure façon d’administrer les biens des Indiens » [Traduction].

Pourquoi m’était-il donc impossible de trouver ce décret? Cette fois-ci, je suis retournée examiner le microfilm des décrets au lieu des index et des registres. Il est beaucoup plus facile qu’avant d’accéder à de nombreuses bobines de microfilm sans restriction, en raison de leur numérisation et de leur diffusion sur Héritage. J’ai cherché la section portant sur la date en question, puis j’ai feuilleté les pages jusqu’à trouver l’information voulue. Ma référence finale? RG1 E 8 vol. 60 p. 443, 12 juillet 1856 (bobine de microfilm H-1795). Le décret ne visait effectivement pas à créer le fonds de gestion des terres indiennes.

Une page microfilmée avec du texte manuscrit du RG1 E 8 volume 60, page 443.

Décret daté du 12 juillet 1856, RG1 E 8 volume 60 page 443 (bobine de microfilm H-1795).

Je me demandais toujours pourquoi je ne trouvais aucune mention de ce décret dans les index et les registres. J’y suis donc retournée, me promettant d’y aller plus lentement. J’ai commencé par la lettre « I », cherchant tout ce qui était en lien avec les Indiens. J’ai rapidement trouvé ma réponse. Le décret était mentionné dans l’index sous « Indiens, civilisation des », un rappel embarrassant qu’il faut toujours être conscient de la terminologie et des croyances de l’époque lorsqu’on effectue des recherches dans des documents historiques.

Avez-vous un casse-tête à résoudre qui nécessite le travail d’un archiviste ou d’un bibliothécaire curieux? Envoyez-nous votre question par écrit dès aujourd’hui.


Alix McEwen est une archiviste de référence de la Division des services de référence.

Trouver Royalton : une recherche dans le Recensement de 1921

Par Julia McIntosh

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la recherche dans les recensements du Canada, ce blogue vous fournira quelques bons conseils et techniques à utiliser dans vos recherches.

Contexte

Alors que je travaillais au comptoir de référence, on m’a posé une question concernant la population de Royalton au Nouveau-Brunswick, soit le nombre d’hommes qui y résidaient entre les deux guerres mondiales, pour une recherche sur le recrutement. « Rien de plus simple », me suis-je dit. « Ça ne sera pas difficile à trouver ». Étant bibliothécaire, mon premier réflexe a été de consulter une publication sur le sujet. À ma grande surprise, j’ai constaté que Royalton était un trop petit village pour être mentionné dans les sources imprimées habituelles qui s’intéressent davantage aux grandes villes qu’aux petites localités rurales ou aux villages non constitués en municipalités. Je devais repenser ma stratégie de recherche.

Deux recensements ont été effectués pendant l’entre-deux-guerres : en 1921 et en 1931. J’ai choisi de consulter le premier parce qu’il était déjà numérisé; mon client pourrait donc examiner les documents en ligne (voir le Recensement de 1921).

Difficultés rencontrées

Il fallait d’abord trouver la localisation exacte de Royalton, selon les districts et sous-districts de recensement. Pour ce faire, je devais trouver une carte contemporaine et la comparer avec les districts et sous-districts du recensement de 1921 au Nouveau-Brunswick. Je devais également découvrir dans quel comté et dans quelle paroisse était situé Royalton et ensuite déterminer le bon sous-district à partir de la description fournie. Malheureusement, les sites de cartes sur Internet ne fournissent pas en général les renseignements dont j’avais besoin sur les comtés, et ne donnent pas non plus facilement accès aux cartes de la région. C’est aux Archives provinciales du Nouveau-Brunswick que j’ai trouvé ces informations. Leur site Web m’a informée que Royalton était « situé à l’est de la frontière du Nouveau-Brunswick et du Maine, 3,16 km au sud-ouest de Knoxford, paroisse de Wicklow, comté de Carleton. »

De retour aux districts et sous-districts du recensement, j’ai cherché Carleton, en faisant l’hypothèse que le district serait relié au nom du comté. Mais c’est bien connu, les hypothèses peuvent être trompeuses! Le district n’était pas classé sous la lettre « C », mais plutôt sous la lettre « V » comme dans District 48 – Victoria et Carleton. Qui aurait pu deviner?

Je n’étais pas au bout de mes peines. Pour compliquer les choses, il y a trois sous-districts dans la paroisse de Wicklow, dont la description ne mentionne pas Royalton :

  • Sous-district 11 Wicklow (paroisse)
    « Pour toute cette portion de la paroisse de Wicklow, au nord et à l’est de la ligne suivante ainsi décrite : commençant à la rivière Saint-Jean à la ferme de Hugh Tweedie; de là vers l’ouest le long de la route connue sous le nom de « chemin Carr » jusqu’au chemin Greenfield, et de là vers le nord le long dudit chemin Greenfield vers le chemin Summerfield; de là le long dudit chemin Summerfield jusqu’au chemin Knoxford, et de là vers le nord le long dudit chemin Knoxford et du prolongement de celui-ci vers le nord jusqu’à la ligne entre Carleton et Victoria et pour inclure tous ceux qui bordent lesdits chemins.
  • Sous-district 12 Wicklow (paroisse)
    « Pour toute cette partie de la paroisse de Wicklow, au sud et à l’est de la ligne suivante, commençant à la rivière Saint-Jean à la ferme de Hugh Tweedie, de là vers l’ouest le long de la route connue sous le nom de « chemin Carr » jusqu’au chemin Greenfield, puis vers le sud le long dudit chemin Greenfield jusqu’à la frontière sud de la paroisse de Wicklow, et pour inclure ceux qui bordent ledit chemin Greenfield, au sud dudit « chemin Carr ».
  • Sous-district 13 Wicklow (paroisse)
    « Commençant à l’endroit où le chemin Knoxford croise la ligne du comté entre Carleton et Victoria, de là vers l’ouest le long de ladite ligne du comté jusqu’à la frontière américaine, de là vers le sud le long de ladite frontière jusqu’à la paroisse de Wilmot, de là vers l’est le long de la frontière de la paroisse jusqu’au chemin Greenfield, de là vers le nord le long dudit chemin Greenfield jusqu’au chemin Summerfield, allant du chemin Summerfield au chemin Knoxford, de là suivant le chemin Summerfield vers l’ouest, jusqu’au chemin Knoxford; de là vers le nord le long du chemin Knoxford jusqu’à l’endroit du début. »

Quelle carte utiliser? Comme le temps pressait, je ne pouvais pas me payer le luxe d’attendre de pouvoir consulter une carte du recensement de 1921; j’ai alors vérifié dans notre collection de cartes numérisées. La plus récente carte disponible était une carte démographique du Recensement de 1891. À l’époque, Royalton se trouvait dans le district électoral de Carleton. Espérant qu’il n’y avait pas eu trop de changements en 30 ans, j’ai comparé la carte avec les descriptions et j’en ai déduit que Royalton se trouvait dans le sous-district 13, paroisse de Wicklow. Inquiète qu’une carte de 1895 pût être trop ancienne, j’ai consulté l’Atlas électoral du Dominion du Canada (1915), lequel a confirmé l’existence du district électoral de Victoria et Carleton, mais, étonnamment, Royalton n’y était pas indiqué. Au moins, le comté n’avait pas modifié ses frontières dans l’intervalle!

Une carte en noir et blanc du district électoral de Carleton (Nouveau-Brunswick); les frontières sont indiquées par un gros trait rouge.

Carte du district électoral de Carleton (N.-B.) tirée de la base de données de l’Atlas électoral du Dominion du Canada (1895). La source originale se lit comme suit : Electoral atlas of the Dominion of Canada: according to the Redistribution Act of 1914 and the Amending Act of 1915 (OCLC 1004062506)

Une autre difficulté s’est présentée au moment d’identifier, parmi les personnes dénombrées, celles qui résidaient dans le village de Royalton. La tâche aurait dû être facile, mais j’ai vite constaté que ce serait tout aussi compliqué. J’ai consulté la version imprimée du Volume I – Population of the Sixth Census of Canada, 1921, et trouvé le tableau 8 Population par districts et sous-districts. Sous Victoria et Carleton, puis comté de Carleton, j’ai trouvé Wicklow – 1 689 habitants. Cependant, il n’y avait pas d’inscription pour Royalton sous la rubrique Villes, ni de répartition par sexe. Mais le tableau 16 – Classification par sexe m’a donné la répartition pour Wicklow – 900 hommes et 789 femmes. J’étais vraiment près du but, mais rappelez-vous, la paroisse de Wicklow a trois sous-districts, dont un seul, le no 13, inclut Royalton. Il fallait que je m’approche le plus près possible des résultats du recensement pour le village.

Résultats

Ma seule option à cette étape était de consulter les données brutes recueillies lors du recensement, ce qui signifiait que je devais consulter la version numérisée du Recensement de 1921 sur notre site Web. Une recherche avec les mots-clés Royalton et Province : Nouveau-Brunswick n’a donné aucun résultat. Toutefois, Wicklow et Province : Nouveau-Brunswick a donné 1 600 résultats, ce qui correspond à peu près au nombre que j’avais trouvé pour la paroisse. La perspective de consulter toutes ces inscriptions était décourageante, c’est le moins qu’on puisse dire.

Par chance, après avoir ouvert quelques pages et parcouru le document, j’ai découvert une Page titre pour le recensement du district 48, sous-district 13, paroisse de Wicklow, pages 1-14 pour le recensement du district 48, sous-district 13, paroisse de Wicklow, pages 1-14. Et voilà!

Une page écrite à la main à l’encre noire contenant les informations suivantes : 1921, N.B. Dist. 48, Carleton, Sous Dist. 13, paroisse de Wicklow. Pages 1–14.

Page titre pour le recensement du sous-district 13, paroisse de Wicklow, district 48 – Carleton, Nouveau-Brunswick, Recensement de 1921.

Il me restait à résoudre le problème de la répartition par sexe. Même si les nombres étaient plus petits que pour l’ensemble de la paroisse de Wicklow, je devrais quand même faire pas mal de calculs. Heureusement, le recenseur avait indiqué les nombres totaux sur la dernière page de la section pour le sous-district 13, Wicklow :

hommes – 340; femmes – 316

Espérant toujours trouver des données spécifiques pour Royalton, j’ai vu que la colonne 5 était intitulée « Municipalité ». Alors, remplie d’espoir, je m’apprêtais à faire le décompte précis.

Vous souvenez-vous des difficultés que j’avais éprouvées précédemment? J’en rencontrais encore pour trouver le nombre précis de résidents à Royalton. Royalton apparaît pour la première fois à la page 3, ligne 39 pour le sous-district 13. Le recenseur commence par inscrire Royalton dans la colonne « Municipalité », puis il rature ces inscriptions et remplace le nom de Royalton par Carleton, qui est, comme nous le savons, le nom du comté! Par la suite, le recenseur inscrit systématiquement Carleton en tant que municipalité à la page 4.

Première page du recensement de 1921 montrant les inscriptions pour Royalton.

Recensement de 1921, Province du Nouveau-Brunswick, district no 48, sous-district no 13. Voir colonne 5, Municipalité, Royalton.

À cette étape, j’ai reconnu que je ne trouverais pas le nombre d’hommes à Royalton et j’ai transmis l’information à mon client, qui a peut-être réussi à découvrir cette information par les noms de famille.

Pour en savoir plus sur la recherche dans le recensement de 1921, consultez la section intitulée Enjeux au sujet de ce recensement et de cette base de données. Vous y trouvez des conseils très utiles pour passer d’une image à l’autre.

Bonne chance à tous ceux qui sont à la recherche de leur propre Royalton. Amusez-vous bien!

 

Julia McIntosh est bibliothécaire de référence à la division des Services de référence.

Nouveaux ajouts à l’album sur les livres rares maintenant sur Flickr, 2018

Photo en couleur - RRangée de livres (de gauche à droite : Éléments d’Euclide, 1482; Paradise Lost de Milton, 1758; Relation de ce qui s’est passé en la mission des Pères de la Compagnie de Jésus …, 1651; Sophocleos Tragoediai, 1502; The Lower-Canada Watchman, 1829)

Rangée de livres de gauche à droite : Éléments d’Euclide, 1482; Paradise Lost de Milton, 1758; Relation de ce qui s’est passé en la mission des Pères de la Compagnie de Jésus …, 1651; Sophocleos Tragoediai, 1502; The Lower-Canada Watchman, 1829. [Fichier électronique IMG_3472]

La collection de livres rares à Bibliothèque et Archives Canada est l’une des plus importantes collections de livres rares canadiens  dans le monde. Nous définissons ouvrage canadien  comme suit : tout ouvrage publié au Canada, ou publié à l’étranger mais écrit ou illustré par des Canadiens, ou concernant le Canada.

Visitez l’album Flickr!

Titres de propriété délivrés par le Bureau du registraire général avant la Confédération

Par Rebecca Murray

Les Services de référence reçoivent souvent des demandes relatives aux titres de propriété délivrés au Canada. Nous nous concentrerons ici sur les titres antérieurs à la Confédération; les autres feront l’objet de notre prochain billet. Notre article « Titres de propriétés de la couronne : vente de terres indiennes » vous donnera aussi plus de détails sur ce sujet.

Qu’est-ce qu’un titre de propriété?

Un titre de propriété est un document délivré par la Couronne pour octroyer une terre ou confirmer à qui celle-ci appartient. Il prouve que la Couronne a cédé au propriétaire la terre en question. (On utilise parfois aussi le terme « lettres patentes ».)

Comment trouver un titre de propriété?

Ce type de recherche est difficile, même pour les archivistes expérimentés! Voici un exemple pour vous aider. Notez que ces recherches peuvent être faites à partie de la maison ou dans les locaux de Bibliothèque et Archives Canada.

Note : La majorité des documents de cette époque sont en anglais. Par conséquent, nous vous suggérons d’utiliser les termes anglais pour maximiser vos résultats de recherche. Dans l’exemple ci-dessous, les termes anglais sont indiqués en italique et entre parenthèses après leur équivalent français.

Étape 1 :

Commencez avec l’information dont vous disposez : une date (précise ou approximative), un emplacement (précis ou approximatif), et le nom de la personne ou de l’organisation (le titulaire) détenant le titre que vous cherchez. Votre recherche sera plus facile si vous avez tous ces renseignements – surtout la date –, mais vous pourrez y arriver même si vous n’en avez qu’un ou deux.

Exemple :

  1. Date : 7 juin 1856
  2. Emplacement : lot 8, rang 3, à l’est du chemin Plank, canton de Seneca
    (Lot 8, Range 3, east of Plank Road, Township of Seneca)
  3. Titulaire : David Patterson

Étape 2 :

Si vous connaissez le nom du titulaire et la date, ou la date et l’emplacement, cherchez dans le répertoire anglais Indexes to Indian and Ordnance Land Patents. Vous y trouverez des répertoires par noms et par lieux pour la période allant de 1845 à 1867 (RG68, vol. 911, bobine de microfilm M-1638).

Si vous connaissez plutôt le nom du titulaire et l’emplacement, mais sans la date, vous pouvez quand même consulter ce document, mais vous devrez faire une recherche plus poussée dans l’index général (General Index).

Avec notre exemple, nous trouvons dans le registre Indexes to Indian and Ordnance Land Patents une entrée pour David Patterson (RG68, vol. 911, bobine de microfilm M-1638). Nous voyons que les renseignements correspondants se trouvent dans le registre EO, à la page 172 (liber EO, folio 172). À noter : les registres sont identifiés parfois par des lettres, parfois par des numéros.

Étape 3 :

Vous devez maintenant trouver le registre (liber) parmi les documents du fonds RG68. Deux options s’offrent à vous : la recherche sur le Web ou dans les locaux de Bibliothèque et Archives Canada.

Recherche sur le Web

  1. Commencez avec Recherche dans la Collection avec la chaine de recherche suivante : RG68 68-2 terres (ou land)
  2. Selectionnez l’onglet « Archives » et filtrer par date (menu du côté-gauche)

Plusieurs documents datant de cette période ont été numérisés et sont offerts sur microfilm. Faites une recherche sur le site Héritage pour savoir si la bobine qui vous intéresse a été numérisée.

Recherche dans les locaux de Bibliothèque et Archives Canada

Dans nos locaux du 395, rue Wellington, à Ottawa, utilisez l’instrument de recherche 68-2 pour trouver le numéro du registre (liber) ainsi que les numéros du volume et de la bobine de microfilm correspondants. Vous pouvez visionner les microfilms dans la salle 354.

Photo noir et blanc d’un document officiel de la province du Canada décrivant avec précision l’emplacement et la taille d’un terrain concédé.

Titre de propriété délivré à David Patterson, comté de Haldimand, 8 juin 1856. (RG68, registre 231, volume EO, p. 172)

Comment utiliser les documents Key to the General Index et General Index

Si votre date ne se situe pas entre 1845 et 1867, ou si vous n’êtes pas certain de la date, vous pouvez utiliser les documents anglais Key to the General Index couvrant les années 1651 à 1867 pour y repérer les données du document General Index qui correspondent au propriétaire du titre.

Vous pouvez également consulter des versions papier de ces documents dans la salle de référence du 2e étage au 395, rue Wellington. Rappelez-vous que le General Index ne se limite pas aux document fonciers : il s’applique à tous les types de documents délivrés par le Bureau du registraire général, d’où l’importance de consulter son complément (Key to the General Index) pour accélérer votre recherche.

Par exemple, le document Key to the General Index pour 1841-1867 se trouve dans le fonds RG68, vol. 896, que vous pouvez voir sur la bobine de microfilm C-2884. Les renseignements y sont classés par noms. Trouvez la personne recherchée et copiez toutes les paires de chiffres figurant à côté de son nom : elles vous permettront de trouver les entrées pertinentes dans le General Index. Chaque paire de chiffres est associée à deux colonnes : « No. », qui indique le numéro de ligne, et « Folio », qui indique la page.

Grâce à ces renseignements, vous pouvez vous rendre directement à la page appropriée du General Index et trouver l’entrée correspondante. Vous y trouverez alors d’autres renseignements, dont les numéros de volume (liber) et de page (folio) nécessaires pour trouver le titre de propriété. Par exemple, sur l’image qui suit, remarquez la première paire de chiffres associée au révérend James Cochlan et à son épouse : « 4 » et « 680 ».

Reproduction noir et blanc d’un index nominal comportant quelques colonnes : « Name » [Nom], « No. » [Numéro], « Folio » [Page] « No. », « Folio », etc.

Extrait du document Key to the General Index pour 1651-1841 (RG68, volume 893). On y voit les numéros de registre (« No. ») et de page (« Folio ») associés à chaque nom. Notez, à la deuxième ligne, la première paire de chiffres associés au révérend James Cochlan et à son épouse : « 4 » et « 680 ».

Reproduction noir et blanc d’une page d’un grand livre comportant cinq colonnes : « No. » [Numéro], « Lib » [Registre], « Folio » [Page], « Date » et « Surrenders » [Personnes cédant la terre].

Page 680 du document General Index (RG68, volumes 894 et 895) montrant l’entrée à la ligne 4. Le registre (liber) et le numéro de page (folio) pour le document en question sont « KM » et « 6 ».

Après avoir identifié les numéros de registre (liber) et de page (folio) à l’aide du document General Index, vous pouvez procéder à l’étape 3 pour établir la référence complète du titre de propriété, y compris le numéro de la bobine de microfilm. Cette étape peut se faire à distance ou dans nos locaux.

Comme vous le voyez, ce type de recherche peut s’avérer très difficile. Nous vous encourageons à essayer, mais n’hésitez surtout pas à communiquer avec nous si vous avez besoin d’aide!


Rebecca Murray est archiviste de référence aux Services de référence de Bibliothèque et Archives Canada.

Une nouvelle façon de faire des recherches dans les collections de Bibliothèque et Archives Canada

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) vient de mettre en ligne son nouvel outil de recherche, Recherche dans la collection (bêta), et il vous invite, en tant que membre du public, à l’essayer et à nous faire part de vos commentaires. Cette nouvelle interface permet aux utilisateurs de chercher dans l’ensemble des documents de bibliothèque et des fonds d’archives, y compris les documents provenant des différentes bases de données spécialisées de BAC, comme les journaux personnels de William Lyon Mackenzie King; la base de données de films, de vidéos et d’enregistrements sonores; et les conclusions du Cabinet.

Le nouvel outil Recherche dans la collection (bêta) améliore l’expérience de l’utilisateur grâce à l’ajout d’une interface polyvalente qui permet d’explorer l’ensemble de la collection au moyen d’un seul mot ou syntagme. De nouvelles fonctionnalités ont aussi été ajoutées, par exemple la possibilité de télécharger ou d’imprimer les résultats d’une recherche. Naviguez aisément entre les divers documents trouvés et, au besoin, concentrez votre recherche sur une année en particulier.

Capture d’écran de la nouvelle interface Recherche dans la collection (bêta) où sont affichés les résultats d’une recherche d’archives pour l’expression « crête de Vimy ».

Capture d’écran de la nouvelle interface Recherche dans la collection (bêta) montrant les résultats d’une recherche d’archives pour les mots-clés « crête de Vimy ».

Voici quelques notes importantes au sujet du nouvel outil Recherche dans la collection (bêta) :

  • Il s’agit de la version bêta du site Web : vous pourriez éprouver quelques difficultés techniques alors que nous sommes encore à perfectionner la nouvelle interface de recherche. Continuez à utiliser notre site et soyez patients pendant que nous apportons les modifications et améliorations nécessaires!
  • Pour l’instant, Recherche dans la collection (bêta) est une interface de recherche simple par mot-clé. Pour effectuer des recherches avancées et des recherches booléennes, vous pouvez continuer d’utiliser nos outils actuels : Recherche avancée de documents de bibliothèque et Recherche avancée de fonds d’archives.
  • Vous pouvez maintenant trouver la plupart des articles de nos collections à un seul endroit, et nous continuerons à bonifier la liste. Cependant, certains éléments ne sont pas encore accessibles par l’interface Recherche dans la collection (bêta). Pour voir la liste à jour des éléments accessibles dans le nouvel outil de recherche, consultez notre page à propos de la recherche.

Essayez notre nouvel outil de recherche et envoyez-nous vos commentaires en cliquant sur l’hyperlien de rétroaction à la page d’accueil de Recherche dans la collection (bêta). Nous sommes impatients de connaître votre opinion afin de pouvoir améliorer ce nouvel outil.

Les documents parlementaires du Dominion du Canada, 1867-1925

Par Sandra Bell

Êtes-vous en quête de documents crédibles pour étayer vos recherches sur la période allant de la fin du 19e siècle jusqu’à l’entre-deux-guerres, au 20e siècle? Vous pourriez les trouver dans les documents parlementaires du Dominion du Canada.

Origines et structure

Les documents parlementaires comptent parmi les plus anciennes publications gouvernementales en série. Ils appartiennent à la catégorie plus générale des publications parlementaires, qui comprend aussi les journaux, les débats, les votes et les délibérations. On a commencé à les publier avant même la Confédération. Au départ, ils formaient les annexes officielles des Journaux de l’Assemblée législative de la province du Canada. Une série en particulier couvre la période de 1867 à 1925; elle est connue sous le nom de documents parlementaires du Dominion du Canada (ou Sessional Papers of the Dominion of Canada). Après 1925, ces documents ont été publiés séparément.

Par « document parlementaire », on entend tout document présenté à la Chambre des communes (c’est-à-dire déposé auprès du greffier et de la Chambre) durant une session donnée du Parlement. Un numéro est attribué à chacun selon un ordre chronologique. Tous ces documents sont à la disposition du public.

On y retrouve notamment :

  • les rapports annuels des ministères
  • les rapports de comités et de groupes de travail
  • les rapports de commissions royales
  • les données des recensements
  • les livres blancs (énoncés de politique du gouvernement) et les livres verts (documents officiels parrainés par des ministres de la Couronne pour inviter le public à discuter d’un enjeu avant qu’une politique ne soit élaborée)

Les documents parlementaires se divisent en deux catégories : imprimés ‒ c’est‑à‑dire disponibles aux fins de distribution ‒ et non imprimés. Les documents imprimés sont rassemblés en volumes, selon la session à laquelle ils ont été présentés. Chaque volume renferme le texte intégral des rapports soumis en Chambre. Ils servent de preuve pour témoigner des activités du gouvernement et appuyer les décisions de ce dernier. Ils rassemblent des données sur une panoplie de sujets de nature militaire, politique, sociale et économique ayant touché notre pays à un moment précis.

Chaque volume relié porte sur une session donnée du Parlement. Au dos, on peut lire la date de la session ainsi que le titre et le numéro du volume. À l’intérieur, les documents parlementaires sont regroupés par sujets, et précédés d’une liste alphabétique et d’une liste numérique. On trouve à la fin de certains volumes un index thématique restreint.

Trouver un document parlementaire

Mais comment trouver un document parlementaire bien précis? Si vous connaissez la date de la session durant laquelle le document a été publié, vous pourrez facilement trouver le volume pertinent, puisque tous les volumes sont classés en ordre chronologique. Lorsque vous aurez mis la main sur le bon volume, consultez les listes alphabétique et numérique qui se trouvent au début : vous y trouverez les numéros de chaque document. Notez le numéro du document qui vous intéresse, et vous pourrez le repérer dans le volume.

Vous ne connaissez pas la date de la session parlementaire, mais vous connaissez le sujet ou le titre du document que vous cherchez, ou vous avez d’autres mots-clés? Consultez l’index général des journaux de la Chambre des communes et des documents parlementaires du Dominion du Canada, un ouvrage anglais en cinq volumes intitulé  General index to the journals of the House of Commons of the Dominion of Canada and of the sessional papers of Parliament, OCLC 1006682532.

Ces index fournissent le numéro de chaque document parlementaire, ainsi que la date à laquelle ils ont été soumis en Chambre. Mais n’oubliez pas : plusieurs documents parlementaires ont été publiés séparément. Vous pouvez donc faire une recherche dans Aurora, le catalogue électronique de Bibliothèque et Archives Canada, et ce, même si vous ne connaissez pas la date de la session visée.

Vous trouverez en ligne plusieurs documents parlementaires dans les bases de données suivantes :

La page titre du 2e volume de la troisième session du Premier Parlement du Canada en 1870.

Page titre des documents parlementaires du Dominion du Canada (Sessional Papers of the Dominion of Canada), 1870, volume I, troisième session de la première législature. Source : base de données Notre mémoire en ligne.

La première page d’une liste en ordre alphabétique de la table des matières pour les documents parlementaire de 1870.

Table des matières montrant une liste alphabétique des documents parlementaires du Dominion du Canada, vol. III, 1870. Source : base de données Notre mémoire en ligne.

Les documents parlementaires existent sous différents formats, y compris des microfilms. L’ouvrage suivant fournit des renseignements supplémentaires sur ces documents et d’autres débats du Parlement :

Bibliothèque et Archives Canada conserve la collection intégrale des documents parlementaires imprimés pour la période allant de 1867 à 1925. Ils se trouvent au 2e étage de notre édifice du 395, rue Wellington à Ottawa. Si vous avez besoin d’aide pour les consulter, n’hésitez pas à communiquer avec les Services de référence de Bibliothèque et Archives Canada.


Sandra Bell est bibliothécaire de référence à la Division des services de référence de Bibliothèque et Archives Canada.

Du nouveau pour notre outil de recherche de documents de bibliothèque

Nous avons amélioré notre outil de recherche de documents de bibliothèque afin de faciliter vos recherches. Vous verrez : l’interface n’a presque pas changé, mais quelques améliorations ont été apportées pour accroître la fiabilité, la rapidité, la pertinence, la cohérence et l’exactitude des résultats. Ces changements touchent les recherches faites pour les documents publiés entièrement catalogués par Bibliothèque et Archives Canada et accessibles aux fins de consultation ou d’utilisation. Ils s’appliquent aux fonctions Recherche de base et Recherche avancée.

Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez? Consultez le catalogue AMICUS ou remplissez le formulaire Posez-nous une question.

Aidez-nous à améliorer notre outil de recherche en nous transmettant vos commentaires et vos suggestions.

Instruments de recherche récemment transcrits

Afin d’aider les utilisateurs à repérer plus facilement les documents qu’ils cherchent, Bibliothèque et Archives Canada a transcrit certains instruments de recherche qui, auparavant, ne pouvaient être consultés qu’en format papier à la salle de référence du 395, rue Wellington. Les instruments de recherche ci-dessous sont maintenant disponibles en ligne. Vous pourrez en apprendre davantage sur le sujet en consultant cette série en trois parties : Découvrez les instruments de recherche!

Documents administratifs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC)

  • Instrument de recherche 18-16—Volumes 2511 à 2647
    Ces documents, créés entre 1868 et 1878, portent sur les dépenses administratives de la police des frontières et du Dominion, et comprennent quelques demandes d’emploi pour la police à cheval proposée des Territoires du Nord-Ouest.
  • Instrument de recherche 18-29—Numéro d’acquisition 1985-86/574, boîtes 1 à 32
    Cet ensemble de documents se compose de registres produits par l’administration de la GRC de 1940 à 1970. Un groupe de dossiers concerne l’organisation, les procédures et les fonctions de la GRC, notamment les quartiers généraux, le Service divisionnaire des enquêtes criminelles, la Direction « S », les divisions de la marine et de l’aviation, ainsi que diverses autres divisions réparties au Canada. Un autre groupe de documents traite du système de communication, de l’utilisation de l’autoradio jusqu’au télex. D’autres sujets sont abordés, notamment le système de classification, la force de réserve de la GRC et les études de gestion. On y trouve aussi neuf dossiers de service concernant des gendarmes spéciaux et des membres réguliers de la GRC.
  • Instrument de recherche 18-30—Numéro d’acquisition 1985-86/612, boîtes 1 à 42
    Ces dossiers concernent le comité interministériel sur les recommandations de la Commission Marin, divers groupes d’étude sur les associations de policiers et le contrôle relatif à la souveraineté, le collège de la GRC, le musée, le service policier dans les provinces, les patrouilles nordiques, les monuments commémoratifs et les cairns, ainsi que l’aide aux éditeurs. La plupart de ces dossiers, créés de 1939 à 1980, traitent de questions administratives courantes, telles que le personnel, la formation, les cours, les fournitures et l’orchestre de la GRC.

Dossiers de la Cour suprême

  • Instrument de recherche 125-3—Volumes 3009 à 4067, 4294 à 4295
    Ces dossiers de cas regroupent les documents créés par les appelants, les intimés, le personnel de la Cour et les juges pour toutes les causes portées devant la Cour. L’instrument de recherche prend la forme d’une liste de dossiers indiquant le numéro du volume, le numéro de la cause, le nom de l’appelant, le nom de l’intimé et l’année durant laquelle la cause a été déposée en cour. Plus de 6 000 descriptions supplémentaires pour les dossiers de 1980 à 1990 ont été ajoutées à notre base de données.

Service hydrographique du Canada

  • Dossiers du système de classification—Instrument de recherche 139-1—Volumes 1 à 29
    Ces dossiers ont été créés de 1938 à 1965 et concernent les avis canadiens aux navigateurs. Le Service hydrographique du Canada relevait du ministère des Mines et des Ressources (1936–1948), puis du ministère des Mines et des Relevés techniques (1949–1966) à l’époque de la création de ces dossiers. Ces avis aux navigateurs comprennent les documents suivants : changements aux cartes marines; correspondance concernant les relevés effectués dans diverses régions du pays; rapports, comités, instruments et équipements hydrographiques ainsi que communications avec des organisations internationales sur des questions relatives à l’océanographie; rapports mensuels de divers navires du Service, documentation de la station marégraphique et relevés courants.
  • Journaux de bord—Instrument de recherche 139-1—Volumes 33 à 66 (MIKAN 181475)
    Ces dossiers concernent les journaux de bord de divers navires affectés aux opérations hydrographiques sous l’autorité de la direction de la Marine du ministère de la Marine et des Pêcheries (1905–1910, 1922–1936), du ministère de la Marine (1910–1922), du ministère des Mines et des Ressources (1936–1948), du ministère des Mines et des Relevés techniques (1949–1966) et du ministère de l’Énergie, des Mines et des Ressources (1966–1967). Les journaux rendent compte au quotidien des activités et observations à bord de ces navires. Les plus anciens journaux fournissent une brève description de quatre à huit lignes des conditions météorologiques et de l’entretien des bateaux. Les informations consignées dans les plus récents journaux, rédigés dans les années 1950 et 1960, portent sur la température, les activités de maintenance du bateau, l’itinéraire quotidien, le cap au compas, les positions périodiques exprimées en longitude et latitude, les conditions de houle et de vent, la pression barométrique, la température atmosphérique et la visibilité. Peu d’informations sur les travaux hydrographiques sont également consignées.

Comment citer les sources archivistiques

Citer un document d’archives dans un travail scolaire ou une publication représente souvent un défi. Un ensemble de références complet doit contenir tous les renseignements à propos de chacune des sources utilisées dans une recherche, afin de pouvoir localiser la source et l’examiner dans son contexte descriptif. Ce n’est pas toujours aussi simple qu’il y paraît quand il s’agit de documents d’archives.

Le guide de rédaction recommandé par votre professeur, votre directeur de publication ou votre éditeur constitue un bon point de départ. Plusieurs guides de rédaction offrent des conseils utiles sur la manière de citer un manuscrit ou un document d’archives. La plupart des questions qui nous sont posées à propos des styles de citation concernent les normes de l’American Psychological Association ou APA et du Chicago Manual of Style (sites en anglais seulement).

Si ces guides ne vous sont pas utiles, demandez conseil à un bibliothécaire de référence dans une bibliothèque universitaire ou consultez le site Web de cette bibliothèque; vous y trouverez probablement un guide de rédaction abrégé, comme il en existe sur la plupart des sites de bibliothèques universitaires. Les bibliothèques municipales possèdent aussi des guides de rédaction en format papier ou accessibles en ligne sur leur site Web; n’hésitez pas à consulter leur catalogue ou à vous informer auprès du personnel de référence.

Si vous avez d’autres questions concernant la citation de documents de la collection de BAC, nous vous invitons à consulter la page Web Comment citer les sources archivistiques, qui propose des exemples de notes de bas de page et de mentions de sources pour divers types de documents d’archives.

Il faut toujours garder à l’esprit que la référence a essentiellement pour but de laisser une trace qui guidera les futurs chercheurs vers la source utilisée dans la recherche. Si vous ne savez pas exactement quelles informations indiquer dans votre référence, rappelez-vous qu’il vaut mieux en mettre trop que pas assez. Il est beaucoup plus facile de trier parmi un grand nombre de renseignements que de combler les vides!