Le Canada sous marin : Guide succinct de la recherche sur les naufrages

En tant qu’événements historiques, et parce qu’ils nous ont légué de fascinants objets, les naufrages stimulent l’intérêt que l’on porte au patrimoine maritime canadien. La découverte des épaves du Hamilton et du Scourge, des bateaux de la guerre de 1812 retrouvés dans les années 1970 dans le lac Ontario, ainsi que celle du Titanic retrouvée dans les années 1980, ont aidé à faire connaître l’histoire et l’archéologie sous-marines au grand public.

Que vous soyez un chasseur d’épave sur la piste d’un navire perdu ou un nouveau passionné des naufrages souhaitant étudier des images et des documents qui préservent les récits épiques des événements survenus dans les eaux canadiennes, vous trouverez des documents intéressants à Bibliothèque et Archives Canada (BAC).

Commencer la recherche
La première étape consiste à recueillir le plus d’information possible sur les naufrages qui font l’objet de votre recherche, notamment les renseignements suivants (en ordre d’importance) :

  • Le nom du navire
  • Le lieu de l’accident
  • La date de l’accident
  • Le port d’immatriculation du navire
  • Le numéro matricule du navire
  • L’année de la construction du navire

La Base de données d’immatriculation des navires est une source utile. Elle fournit des renseignements de base sur plus de 78 000 navires immatriculés au Canada entre 1787 et 1966.

Si vous ne réussissez pas à trouver tous ces renseignements, ne vous inquiétez pas! Ils ne sont pas tous nécessaires, mais vous devez absolument connaître le nom du navire, car tous les documents gouvernementaux sur les naufrages sont classés en fonction du nom du navire.

Quelle est l’information accessible?
Sur le site Recherche de fonds d’archives, vous trouverez les types de document suivants :

Photographies

Cartes

  • Dans le champ « Genre de documents » du site Recherche de fonds d’archives, choisissez l’option « Cartes et documents cartographiques » pour restreindre la liste des résultats.

Documents gouvernementaux
Tous les documents mentionnés ci dessous font partie des groupes d’archives RG 42 – Direction de la marine et RG 24 – Transport Canada. Bien que les titres aient été traduits, les documents d’archives sont présentés dans la langue d’origine.

  • Registres de rapports officiels sur les naufrages, 1870 1975
  • Rapports sur les naufrages, 1907 1974
  • Registre d’enquêtes sur les naufrages, 1911 1960
  • Documents d’enquête sur les pertes et les victimes de naufrages, 1887 1980

Important : Les documents gouvernementaux comprennent de l’information sur les naufrages survenus en eaux canadiennes et sur tous les accidents impliquant des navires étrangers en eaux canadiennes.
Remarque : La liste de ressources compilée dans le présent billet n’est pas exhaustive; elle ne comprend que quelques unes des principales sources de documents sur les naufrages qui sont accessibles à BAC.

Conseils utiles
L’exposition virtuelle Enquêtes sur les naufrages comprend un certain nombre de photographies, de cartes et de documents numérisés. Il est particulièrement intéressant de consulter le registre des rapports officiels sur les naufrages qui ont été numérisés dans la base de données pour enquêtes sur les naufrages. Il suffit de vérifier si le nom du navire que vous cherchez se trouve dans la liste.

Les bibliothèques locales constituent une autre excellente source d’information sur les naufrages. De nombreux récits maritimes et bibliographies offrent des points de référence pour commencer une recherche à ce sujet.

En mémoire du caricaturiste Roy Peterson

Le 30 septembre 2013, le Canada a perdu l’un de ses caricaturistes les plus talentueux et les plus célèbres, Roy Peterson. Rappelons brièvement sa remarquable carrière de plus de 40 ans au Vancouver Sun.

Roy Peterson est né à Winnipeg en 1936; il a étudié à la Vancouver School of Art. Il était encore un jeune homme lorsqu’il a fait ses premières incursions dans l’art de la caricature. Alors qu’il travaillait comme étalagiste, il a commencé à proposer ses caricatures par la poste à différents journaux du nord de la Colombie-Britannique. C’est en 1962 que Roy Peterson a amorcé sa carrière au Vancouver Sun; il y a œuvré à titre de caricaturiste politique jusqu’en 2009.

Les premières années
En plus de son travail au Vancouver Sun, Roy Peterson a réalisé des illustrations pour les éditoriaux du journaliste Allan Fotheringham dans le magazine Maclean’s. M. Peterson a également collaboré avec le journaliste Stanley Burk à la production de plusieurs ouvrages à succès faisant la satire de politiciens canadiens sous forme de contes pour enfants en feuilletons. Ces histoires avaient pour titres, par exemple, Swamp Song, Frog Fables & Beaver Tales ou The Day of the Glorious Revolution. En 1979, les éditions Douglas & McIntyre ont publié un recueil solo de ses caricatures et dessins humoristiques, intitulé The World According to Roy Peterson.

Un style unique
M. Peterson possédait un style très personnel, caractérisé par une large utilisation des hachures croisées. Dans l’univers artistique prénumérique de Roy Peterson, le hachurage croisé (une série de petits traits rapprochés qui s’entrecroisent) était réalisé laborieusement à la main; cette technique servait à illustrer les parties ombrées et à distinguer les zones éclairées des zones plus sombres.

Distinctions
Au cours de sa longue et brillante carrière, M. Peterson a été plusieurs fois récompensé; il a notamment reçu un nombre record de sept prix au Concours canadien de journalisme. Il a également contribué à la mise sur pied de l’Association canadienne des dessinateurs éditoriaux. Son travail a été reconnu à l’échelle internationale grâce à des expositions présentées à la Smithsonian Institution et aux Nations Unies.

En décembre 2004, Roy Peterson a été investi de l’Ordre du Canada et cité en ces termes : « Roy Peterson est un de nos meilleurs caricaturistes politiques. Joignant habilement l’humour à la satire, il émet des commentaires pénétrants sur notre paysage politique ».

Pour en apprendre davantage sur Roy Peterson
Bibliothèque et Archives Canada a commencé à acquérir les œuvres de Roy Peterson en 2000. Le fonds Roy Peterson (Mikan no 160207) contient 1 871 dessins à la plume témoignant de son activité professionnelle au Vancouver Sun de 1962 à 1993.

Dans la chambre secrète : Regard intime dans l’espace créatif de P.K. Page

Patricia Kathleen Page est considérée comme l’une des voix créatrices les plus appréciées du Canada. À la fois poète et artiste, Page a créé de magnifiques œuvres avec sa plume et son pinceau, dans le bureau qu’elle avait chez elle à Victoria en Colombie‑Britannique. Après le décès de Page en 2010, son exécuteur testamentaire littéraire, Zailig Pollock, a documenté le contenu de son bureau pour donner une idée de l’espace créatif qui l’inspirait lorsqu’elle écrivait ou créait ses œuvres d’art.

Le pupitre d’ordinateur de P.K. Page contient divers documents, livres et souvenirs personnels

Le pupitre d’ordinateur de P.K. Page contient divers documents, livres et souvenirs personnels

Cette idée de donner un aperçu des méthodes de travail des auteurs devient de plus en plus une pratique importante pour les institutions du patrimoine culturel comme Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Dans les bibliothèques de l’Université Emory, aux États‑Unis, les visiteurs peuvent consulter les documents de l’auteur Salman Rushdie et son ordinateur. L’Université a transféré les fichiers numériques de l’auteur sur un ordinateur où elle a installé le système d’exploitation que Salman Rushdie a utilisé pour réaliser ses premières œuvres. Il est possible de reconstituer le processus créatif de Rushdie en examinant ses documents, ses courriels et les programmes qu’il utilisait. Autre exemple, quand la British Library a fait l’acquisition des archives de Wendy Cope, elle a pris une photo panoramique du bureau qui a influé sur son esprit créatif.

La table de travail de P.K. Page

La table de travail de P.K. Page

L’espace créatif de P.K. Page a lui aussi été préservé à l’aide de photographies. Des chercheurs ont pris des photos de son bureau et ont soigneusement catalogué ses livres et ses objets personnels, une étagère à la fois. Nous savons ainsi quelle sorte de livre elle consultait et ce qu’elle regardait lorsqu’elle prenait une pause pour songer à la prochaine ligne de son œuvre. Les murs et les coussins qui entouraient P.K. Page dans son bureau étaient ornés de symboles du soufisme — une branche mystique de l’Islam que P.K. Page a commencé à étudier dans les années 1960.

Les articles qui se trouvent sur le bureau font partie des détails les plus intimes documentant l’espace créatif de P.K. Page. Des notes qu’elle devait regarder plusieurs fois par jour étaient fixées sur son écran d’ordinateur. Par exemple, il y avait une note posant la question « What’s next? », c’est‑à‑dire, « Et maintenant? » et une prière écrite à la main en portugais. Cette prière devait avoir une signification spéciale pour que la poète lui réserve une telle place sur son bureau. Nous savons qu’elle en a fait l’acquisition dans les années 1950, alors qu’elle vivait au Brésil avec son époux W. Arthur Irwin lorsque celui‑ci était ambassadeur canadien dans ce pays.

Un échantillon des œuvres littéraires dont regorge la bibliothèque du bureau de P.K. Page.

Un échantillon des œuvres littéraires dont regorge la bibliothèque du bureau de P.K. Page.

La préservation de l’espace créatif de Page donne un aperçu de son processus de création littéraire. Les chercheurs peuvent maintenant utiliser les indices pour mieux comprendre l’œuvre et la vie de l’une des poètes les plus prolifiques et inspirées du Canada. De plus, BAC conserve son fonds d’archives, qui comprend des manuscrits, des documents personnels, des photographies et quelques enregistrements sonores. Pour en savoir plus sur la façon de consulter les documents d’archives à BAC, nous vous invitons à lire notre série de billets de blogue intitulée « Découvrez les codes d’accès aux archives de Bibliothèque et Archives Canada ».

Photos prises par Emily Ballantyne.

À découvrir :

Découvrez les codes d’accès aux archives de Bibliothèque et Archives Canada – Partie III

Des billets antérieurs (partie I et partie II) sur les documents à accès restreint expliquaient les divers codes régissant l’accès aux documents du gouvernement canadien qui sont conservés à Bibliothèque et Archives Canada. Dans la partie I, nous avons appris que le code 32 placé à côté d’une référence signifie que l’accès au contenant d’archives est restreint en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada. Par contre, cela ne veut pas nécessairement dire que l’accès à tous les documents qui se trouvent dans le contenant est restreint.

Chaque année, des chercheurs demandent de nombreux dossiers se trouvant dans des contenants d’archives. Ces archives sont souvent ouvertes. Toutefois, pour que l’ensemble d’un contenant d’archives ait le code 90 et soit ouvert pour la recherche, tous les documents qui se trouvent dans le contenant doivent être ouverts. Il suffit qu’une partie d’un document soit restreinte pour que le contenant garde le code 32 et demeure fermé. Les chercheurs qui souhaitent avoir accès à un contenant dont le code est 32 ont néanmoins le droit de demander les documents dont ils ont besoin.

Il est tout à fait possible que les dossiers demandés aient déjà été consultés et soient accessibles. La seule façon de le savoir est de commander les documents que vous souhaitez consulter. Le personnel de Bibliothèque et Archives Canada qui est responsable de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels examinera la demande. Si les documents visés ont déjà été examinés et sont ouverts, vous les recevrez dans un contenant « provisoire ».

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous informer auprès du personnel des services de consultation ou de l’équipe de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels de Bibliothèque et Archives Canada.

Résumé des commentaires reçus en anglais entre le 1er avril 2014 et le 30 juin 2014

  • Un client commente qu’il ne faut jamais rendre les choses faciles si on peut les rendre complexes!.

Retour sur le passé : l’industrie de la musique au Canada en photos

Y a-t-il un chanteur ou un groupe rock qui a été populaire au cours des trois ou quatre dernières décennies du XXe siècle et que vous préférez entre tous? Sachez qu’il est fort possible que vous trouviez des photos de ce chanteur ou de ce groupe dans le Portail des portraits de Bibliothèque et Archives Canada (BAC).

Le Portail contient des photos prises entre 1963 et 2000 qui proviennent du fonds de RPM dont BAC a la garde. Il s’agit d’un fonds d’archives qui regroupe des milliers de photos des artistes et groupes musicaux les plus populaires au Canada et dans le monde. On y trouve également des photos de vedettes du cinéma, de dirigeants de l’industrie de la musique et du divertissement, de radiodiffuseurs, d’hommes politiques et de vedettes du sport côtoyant les grands noms de l’industrie de la musique. Ces photos ont été numérisées et ajoutées au Portail des portraits dans le cadre des initiatives de numérisation qui sont en cours à BAC.

Quelle est l’importance du fonds d’archives de RPM pour l’industrie de la musique au Canada?

RPM est une publication hebdomadaire fondée à Toronto qui est parue de février 1964 à novembre 2000. Elle portait exclusivement sur les industries canadiennes de l’enregistrement de musique et de la radiodiffusion. La première année, les fondateurs ont également créé les RPM Gold Leaf Awards (aussi connus sous le nom de Maple Leaf Awards), précurseurs des prix Juno. RPM a également contribué à la réglementation sur le contenu canadien des émissions diffusées au Canada et inauguré le logo RPM MAPL qui a été largement utilisé pour indiquer le contenu canadien dans les enregistrements sonores commerciaux. Soit dit en passant, les lettres du logo MAPL correspondent à music (musique), artists (interprètes), production (production) et lyrics (paroles).

Selon Cheryl Gillard, musicologue à Bibliothèque et Archives Canada, la collection de photos de RPM, maintenant disponible en ligne à partir du Portail des portraits, « permet à qui que ce soit, n’importe où dans le monde, de jeter un coup d’œil aux coulisses et aux rouages de l’industrie de la musique. En outre, la collection de photos permet également de rendre hommage aux professionnels de la musique moins connus, mais tout aussi importants dans l’histoire de cette industrie au Canada. » Cette collection met en évidence la culture populaire du Canada et révèle les liens étroits qui existent entre l’industrie de la musique au Canada et celle aux États-Unis.

Pour faire une recherche dans le Portail des portraits de BAC, il suffit d’entrer le nom du groupe ou du musicien dans le champ de recherche par mots clés.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’industrie de la musique au Canada, n’hésitez pas à consulter la base de données de RPM de BAC, qui contient les versions numérisées des palmarès affichés dans le RPM Weekly de 1964 à 2000. Il y a aussi le site Web de l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement (CARAS) (en anglais seulement) où vous pouvez trouver la liste des anciens lauréats des prix Juno, et plus encore!

Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie II

Dans notre précédent article Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie I, nous décrivions le scénario idéal pour trouver des photos qui ne sont pas encore en ligne. Mais qu’arrive-t-il lorsque les choses ne se passent pas aussi bien?

Que dois-je faire si je trouve des documents qui ne sont pas tout à fait ce que je recherche?

Si les documents que vous avez repérés ne correspondent pas exactement à ce que vous cherchez, ne désespérez pas. Il est bien possible que nous possédions les photos que vous désirez, mais qu’elles n’aient pas encore été décrites. Les pièces déjà décrites vous donnent quand même une bonne indication de l’endroit où pourraient se trouver ces photos qui n’ont pas encore été décrites.

D’abord, notez bien le titre du fonds, de la collection ou de l’acquisition où se trouve chaque pièce et consultez le champ « Étendue ». Combien de photos y a-t-il dans cette collection? Elle contient peut-être d’autres images relatives à votre sujet.

La photo est-elle associée à :

– un numéro de pièce?
– un photographe en particulier?
– certains mots-clés?

Utilisez des variantes de ces mots-clés, le numéro de la pièce et le nom du photographe pour effectuer de nouvelles recherches en ligne dans Recherche de fonds d’archives. Si vous n’obtenez aucun résultat, essayez l’instrument de recherche en ligne ou sur support papier, associé à chaque pièce. Consultez l’article Comment trouver des photos qui n’ont pas encore été mises en ligne – Partie I, pour des conseils sur l’utilisation de l’instrument de recherche.

Que dois-je faire si l’instrument de recherche n’est pas en ligne, mais existe seulement sur support papier?

Si vous trouvez un fonds, une collection ou une acquisition qui semble pertinent à votre recherche, mais qui n’est pas décrit dans un instrument de recherche électronique, vérifiez s’il en existe un sur support papier. Le cas échéant, vous pourrez le consulter sur place au 395, rue Wellington, à Ottawa. S’il n’y a aucun instrument de recherche sur papier, il vous faudra fouiller dans les boîtes de documents de la collection. Si vous êtes dans l’impossibilité de vous rendre à Ottawa, vous pouvez communiquer avec notre personnel de référence, ou embaucher un chercheur indépendant.

Avec au-delà de 25 millions d’images, il y a de bonnes chances que nous possédions LA photo idéale. Il ne vous reste plus qu’à la trouver!

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Entrez dans la danse! – Les archives de la danse à BAC

Saviez-vous que Bibliothèque et Archives Canada (BAC) possède des fonds et des collections en lien avec la danse au Canada? On y retrouve des documents
fascinants sur supports multiples portant sur de nombreux aspects de cette composante majeure des arts de la scène.

BAC a notamment en sa possession des fonds illustrant la carrière de la fondatrice du Ballet national du Canada, Celia Franca et de quelques-unes de ses danseuses étoiles dont Veronica Tennant et Karen Kain.

D’autres fonds portent sur les réalisations de compagnies ou d’artistes dans le domaine de la danse contemporaine, dont le fonds le Groupe de la Place Royale, fondé de concert en 1966 par les chorégraphes et danseurs Jeanne Renaud et Peter Boneham. Il y a aussi le fonds Toronto Dance Theatre et celui de la Fondation de danse Margie Gillis, qui figurent parmi les institutions phares de la danse contemporaine au Canada.

La collection comporte également des archives d’écoles de danse et de pionniers de la danse au Canada, comme l’École de danse Lacasse-Morenoff, l’École Gina Vaubois, la Ottawa Ballet Company fondée par Nesta Toumine en 1947, et Alex Pereima, danseur de ballet et administrateur des arts.

En parallèle, il existe un certain nombre de fonds ayant trait aux institutions qui soutiennent les compagnies et les artisans de la danse au Canada, dont le Conseil des Arts du Canada, la Société du Centre national des arts, la Conférence canadienne des arts et l’Association Dance in Canada.

On peut trouver un grand nombre d’affiches et de photographies en lien avec la danse au moyen de notre outil de Recherche d’images de fonds d’archives en utilisant les mots‑clés « danse » ou « ballet ». Nous vous invitons également à consulter notre album Flickr.

N’oubliez pas que nos documents ne sont pas tous accessibles en ligne. Vous pouvez toutefois commander des documents d’archives au moyen de notre formulaire de Demande de retrait de documents en ligne. Consultez également notre article Comment consulter des documents qui n’ont pas encore été mis en ligne pour obtenir de plus amples renseignements.

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Les journaux intimes de la reine Victoria sont désormais accessibles au 395, rue Wellington à Ottawa.

À l’âge de treize ans, la reine Victoria est devenue une chroniqueuse prolifique quand sa mère lui donna un journal pour y relater un prochain voyage au Pays de Galles. Sa dernière inscription fut écrite plus de six décennies plus tard, le 13 janvier 1901, seulement neuf jours avant son décès.

Cette année, en l’honneur de l’anniversaire de naissance de la reine Victoria (le 24 mai 1819) et du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, les 141 volumes du journal intime de la reine Victoria (comportant 43 765 pages) ont été numérisés et sont accessibles grâce à un abonnement de courtoisie obtenu par Bibliothèque et Archives Canada (BAC) auprès du service interne de la maison royale et avec l’aide de ProQuest.

On peut lire sur le site Web du projet « qu’en plus de fournir des détails sur la vie quotidienne et familiale, les journaux portent un regard sur les affaires de l’État, décrivent des  rencontres avec des hommes d’État et d’autres personnalités éminentes, et ils commentent la littérature de l’époque. Ils sont une source première
précieuse pour les spécialistes de l’histoire sociale et politique britannique du XIXe siècle ainsi que pour les chercheurs qui s’intéressent aux questions de genre et aux écrits autobiographiques. » 
[Traduction libre]

Non seulement les journaux intimes ont-ils été numérisés, mais ils ont été transcrits (et continueront de l’être) pour permettre la recherche à l’aide de  mots-clés. En fait, la reine, en tant que chef d’État du Canada, ne nous a pas oubliés. Présentement, une recherche à l’aide du mot-clé « canad* » (sans  les guillemets) donne quelque 150 résultats remontant jusqu’en 1839!

À mesure que se poursuit le projet et que d’autres années sont transcrites, cette ressource prend de plus en plus d’importance.

Pour avoir accès aux journaux, utilisez n’importe lequel des postes de travail publics situés au 395, rue Wellington à Ottawa ou notre connexion Wi-Fi et rendez vous sur le site Web Queen Victoria’s Journals [http://www.queenvictoriasjournals.org/%5D. Vous pouvez naviguer dans les journaux par date ou chercher par mots-clés. Veuillez noter que ce site Web est disponible uniquement en anglais.

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Découvrez les codes d’accès aux archives de Bibliothèque et Archives Canada – Partie II

Dans notre billet « Découvrez les codes d’accès aux archives de Bibliothèque et Archives Canada » publié en février dernier, nous avons examiné les quatre codes d’accès les plus courants (les codes 90, 32, 10 et 18). Cependant, lorsque vous effectuez une recherche, vous pouvez obtenir d’autres codes d’accès, notamment les codes 96 et 99.

  • Restrictions varient (code 96)

Le code d’accès 96 indique qu’à l’intérieur d’un groupe de documents se trouvent plusieurs types de conditions d’accès. Par exemple, puisque le fonds d’archives du ministère des Transports (RG12) contient des documents qui sont ouverts (code 90) et d’autres qui sont restreints en vertu de la loi (code 32), les conditions d’accès au niveau du fonds sont donc indiquées par la mention « restrictions varient » (code 96).

exemple de description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » affichant le code d’accès 96 : Restrictions varient.

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez les conditions d’accès (code 96) dans la colonne de droite.

Le code d’accès 96 peut s’appliquer à plusieurs descriptions au niveau du fonds d’archives. Il peut également être associé à des séries, à des sous-séries et à des acquisitions. Il ne s’applique cependant pas à des volumes et à documents individuels.

À noter :

Le code d’accès 96 signifie habituellement que des descriptions plus précises existent pour les documents que vous cherchez. Dans certains cas, ces documents sont accessibles en cliquant simplement sur le lien « description(s) de niveau inférieur » qui se trouve dans la section « Fonds se compose de » dans la description du document.

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » montrant la colonne « Fonds se compose de ».

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez la colonne « Fonds se compose de ».

 Dans certains cas, il vous faudra consulter un instrument de recherche imprimé. Pour en savoir davantage, lisez notre billet « Découvrez les instruments de recherche ».

  • À déterminer/Fermé aux fins de traitement (code 99)

Le code d’accès 99 signifie que les conditions d’accès pour un groupe de documents n’ont pas encore été déterminées. Habituellement, les documents sont en cours de traitement. Dans l’exemple qui suit, bien que les documents photographiques soient ouverts, les conditions d’accès pour les documents textuels restent à déterminer :

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » affichant le code de conditions d’accès 99.

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez le code de conditions d’accès 99 dans la colonne de droite.

  • Ouvert, sans droit de reproduction (code 95)

Le code d’accès 95 indique que les documents sont ouverts et peuvent être consultés, mais, suite à la demande du donateur, les documents ne peuvent être copiés ou reproduits.

exemple de description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » affichant le code d’accès 95 : Ouvert, sans droit de reproduction.

Description dans la base de données « Recherche de fonds d’archives » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez le code de conditions d’accès 95 dans la colonne de droite.

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Série des dossiers relatifs aux écoles, 1879-1953

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) conserve des documents créés par le gouvernement fédéral sur l’administration des pensionnats autochtones.

La Série des dossiers relatifs aux écoles (référence archivistique RG10 B 3 d) du sous fonds des Affaires indiennes et inuites contient des documents créés entre 1879 et 1953 sur les pensionnats et externats autochtones.

Cette série contient des documents sur l’admission d’élèves dans des pensionnats et le renvoi de certains, ainsi que des fichiers sur l’établissement de différentes écoles.

La Série des dossiers relatifs aux écoles a été numérisée et est accessible à partir de la section Numérisation de microforme du site Web de BAC.

Nos spécialistes de la référence recommandent une liste de volumes et de bobines de la série qui traitent d’écoles précises. On peut consulter cette liste à la section Aide à la recherche de la version numérisée de la série. Elle est très utile pour naviguer dans la Série des dossiers relatifs aux écoles.

Ressources additionnelles

• Pour obtenir des renseignements additionnels sur la façon de faire une recherche dans la section Numérisation de microforme, consultez la section Aide à la recherche.

• Voyez la description de cette série dans Recherche de fonds d’archives pour en savoir plus.

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