Recensement de 1931 : coup d’œil sur la numérisation

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Par Melissa Beckett et François Deslauriers

Incursion dans la salle des microfilms

Deux photos du numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan. À gauche, le numériseur complet; à droite, un gros plan d’une bobine dont la pellicule passe autour de deux rouleaux.

Numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan. Crédit : François Deslauriers

Dans une salle faiblement éclairée, deux spécialistes de l’imagerie sont assis dans des coins opposés. Chacun fixe son écran, où défilent en permanence des images. Le son rythmé des numériseurs de microfilms est parfois interrompu par le long sifflement du rembobinage, qui s’achève par un bruit sourd.

Les mains gantées de blanc, une spécialiste retire une bobine d’un numériseur et la remet dans sa cartouche métallique, qu’elle replace à son tour dans une boîte d’archivage. Puis elle prend une nouvelle cartouche, scellée par un ruban qu’elle découpe avec un canif. Elle en retire une bobine et la monte sur le numériseur, faisant passer la pellicule autour de plusieurs rouleaux jusqu’à une autre bobine en plastique.

De son côté, son collègue a stoppé les machines. Il doit modifier certains paramètres pour uniformiser la luminosité : les images qu’il vient d’examiner sont beaucoup plus claires que les précédentes. Il ajuste les valeurs d’exposition dans le logiciel, jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. Puis il numérise une courte section de la pellicule et l’ouvre dans un logiciel de vérification. Il examine attentivement l’un des documents en taille réelle avant de rembobiner la pellicule jusqu’au début, recommençant ainsi tout le processus de numérisation.

Le recensement de 1931

Pour mener à bien le projet du recensement de 1931, l’équipe des Services de numérisation a numérisé pas moins de 187 bobines de microfilm, pour un total de 234 678 images.

Tout au long du projet, les bobines du recensement de 1931 ont été conservées selon un protocole de sécurité bien précis. En effet, elles étaient toujours sous le sceau du secret statistique en vertu de la loi. Seul le personnel désigné ayant prêté le serment de confidentialité de Statistique Canada était autorisé à consulter le matériel. Lors de leur numérisation, les bobines ont donc été conservées sous clé dans une salle sécurisée, et tout le travail a été fait hors ligne.

Chaque bobine du recensement de 1931 contient environ 1 200 images sur pellicule de polyester noir et blanc 35 mm. Pour éviter toute détérioration des originaux, les spécialistes de l’imagerie procèdent à partir de copies appelées « copies maîtresses ».

Les microfilms sont un excellent moyen pour conserver des renseignements pendant de longues périodes : les bobines peuvent durer 500 ans! On peut y stocker de grandes quantités d’informations dans un format compact. Et puisqu’on n’a pas besoin de manipuler les originaux à répétition, ceux-ci sont mieux protégés.

Dernier point, mais non le moindre : en numérisant les microfilms, on crée un support de préservation supplémentaire pour les documents et on les rend accessibles au public, qui peut les consulter en ligne, n’importe où et n’importe quand.

La numérisation

Photo du numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan, avec les principales parties identifiées : bobine de microfilm original, rouleaux stationnaires, guides de film, objectif de la caméra et bobine de réception.

Les principales parties du numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan. Crédit : François Deslauriers

Les dossiers du recensement de 1931 ont été numérisés avec le numériseur Eclipse Rollfilm de nextScan. On utilise cet appareil, conçu pour les bobines 16 mm et 35 mm, de pair avec un ordinateur hors réseau.

À partir de la bobine originale, on enfile la pellicule jusqu’à une bobine de réception, en la faisant passer par des rouleaux stationnaires et des guides. On abaisse ensuite d’autres rouleaux pour maintenir la pellicule en place tout en ajustant automatiquement sa tension. Puis on fait défiler la pellicule devant un objectif macro surmonté d’un capteur numérique. Simultanément, le dessous de la pellicule est éclairé par un rayon de lumière rouge.

Ces manipulations sont toujours faites avec le plus grand soin : les spécialistes de l’imagerie portent des gants de coton et ne touchent que les bords de la pellicule. À l’aide du logiciel NextStarPLUS® Capture, ils règlent la résolution et choisissent le type de pellicule (16 ou 35 mm), la polarité (négative ou positive) ainsi que le facteur de réduction. Ce dernier, indiqué sur la pellicule, permet de reproduire les images à leur taille réelle (rapport de 1:1).

Avant de lancer la numérisation, les spécialistes s’assurent également que l’exposition est correcte et que la mise au point est adéquate, afin d’obtenir des images bien nettes. Toutes leurs interventions sont visibles en direct à l’écran. Pour guider leur travail, ils peuvent aussi zoomer sur une charte de mise au point et sur les indications du fabricant, imprimées à intervalles réguliers le long de la pellicule.

Les spécialistes peuvent aussi se fier aux rayures ou aux poussières visibles pour déterminer le degré de netteté d’un document. Cependant, pour faire la mise au point à partir du document comme tel, celui-ci doit avoir été photographié de façon parfaitement nette au départ.

Une fois la numérisation lancée, une fenêtre de prévisualisation permet de voir s’il faut réajuster certains paramètres en cours de route. Par exemple, l’éclairage et l’exposition peuvent varier d’une photo à l’autre sur une même bobine. Résultat : certaines images sont plus claires, et d’autres plus sombres. Pour que la majorité du contenu soit lisible, les spécialistes procèdent donc aux ajustements requis. Ce travail se fait sur l’ensemble de la pellicule, puisqu’on ne peut retoucher les images individuelles.

Une fois la numérisation terminée, on rembobine la pellicule et on replace la bobine dans sa cartouche.

Photo d’une bobine de microfilm 16 mm placée sur une bobine 35 mm. À côté, on voit une loupe et une cartouche avec couvercle contenant une bobine 35 mm.

Bobines de microfilms 16 mm et 35 mm. Crédit : François Deslauriers

La vérification

Chaque bobine numérisée se présente sous la forme d’un long fichier image appelé « bande image » (un fichier non compressé en nuances de gris). Les spécialistes en imagerie les traitent à l’aide du logiciel NextStarPLUS® Auditor. Ce dernier cible et sélectionne chaque document dans la bande image, ce qui permet de les exporter individuellement.

Plus précisément, le logiciel génère un rectangle de couleur autour de chaque document détecté. On fait ensuite défiler la bande image pour repérer les documents « oubliés ». On en profite aussi pour ajuster les rectangles lorsque ceux-ci ne contiennent qu’une partie du document.

Étape supplémentaire dans le contrôle de la qualité : on procède à une deuxième vérification, où le contenu des rectangles s’affiche en noir grâce à un paramètre d’occultation. Les parties non repérées la première fois apparaissent en blanc, ce qui indique aux spécialistes à quels endroits faire les derniers ajustements.

Une fois la numérisation terminée, chaque document du recensement reçoit un numéro d’identification électronique permettant de trier les images par endroit.

Les images obtenues du recensement de 1931 ont d’abord été exportées en fichiers TIFF de 10 mégaoctets. Il s’agit d’un format sans perte, c’est-à-dire sans compression de l’image. Pour les besoins du projet, on a ensuite créé des fichiers dérivés en format JPEG, un format qui entraîne des pertes, mais qui est plus accessible et exige moins d’espace de stockage. L’équipe de la TI a créé un script pour convertir efficacement les fichiers TIFF en JPEG.

Autre avantage des fichiers JPEG : ils sont plus faciles à relier aux districts et aux sous-districts du recensement. Ils sont également plus faciles à utiliser pour les partenaires externes travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle.

D’hier à demain

À Bibliothèque et Archives Canada, travailler dans le domaine de la numérisation signifie améliorer constamment les processus et explorer de nouvelles techniques et technologies pour créer des images de la meilleure qualité possible. Le recensement de 1931 n’a pas fait exception à la règle. En tant que spécialistes en imagerie, nous sommes heureux de jouer un petit rôle afin de préserver l’histoire du Canada et la rendre accessible au public.


Melissa Beckett est spécialiste en imagerie par intérim et François Deslauriers est gestionnaire par intérim de la Reprographie. Tous deux travaillent à la Division des services de numérisation de Bibliothèque et Archives Canada.

Amélioration de votre expérience en ligne : simplification du dépôt légal de publications numériques pour tous

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Par Arlene Whetter

Tout le monde a pu constater que BAC a amélioré son site Web et ses outils de recherche. D’autres changements plus discrets, mais tout aussi importants, concernent l’ajout de publications numériques à la collection de la bibliothèque. Les nouvelles méthodes pour soumettre des publications numériques au dépôt légal en sont un exemple.

C’est au moyen du dépôt légal que BAC acquiert des publications pour la collection de sa bibliothèque. Depuis 1953, des lois fédérales exigent que les éditeurs canadiens soumettent des exemplaires de toutes leurs publications à la bibliothèque nationale. Elles ont ensuite été modifiées afin d’inclure d’autres supports que les livres imprimés. Ainsi, les publications numériques sont assujetties au dépôt légal depuis 2007.

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que le nombre de publications numériques soumises a explosé depuis 2007. En plus des publications professionnelles, qui sont aujourd’hui presque toutes offertes en version imprimée et numérique, les documents publiés à compte d’auteur connaissent eux aussi une croissance exponentielle. Il est devenu si facile d’éditer et de distribuer ses œuvres sur des plateformes d’autoédition, comme Amazon, que la liste des éditeurs autonomes canadiens ne cesse d’augmenter. Pour gérer cette croissance, nous avons dû créer de meilleures méthodes de cueillette et de traitement des publications numériques.

Une fenêtre blanche comprend des champs « Nom d’utilisateur » et « Mot de passe » ainsi qu’un bouton de connexion. Des livres de différentes couleurs se trouvent sur des rayons à l’arrière-plan.

Capture d’écran de la nouvelle page d’ouverture de session pour le dépôt légal de publications numériques

Nouvelles méthodes de soumission

En décembre 2021, BAC a lancé de nouveaux formulaires en ligne pour soumettre de petites quantités de publications numériques. Ils sont utiles pour les éditeurs autonomes n’ayant publié que quelques livres. Bientôt, les grandes maisons d’édition pourront soumettre des centaines de publications d’un seul coup. Avantageuses pour les éditeurs, les nouvelles méthodes accélèrent aussi l’acquisition et le catalogage des publications pour BAC.

Les Canadiens en profiteront à court terme, car les publications numériques seront acquises et rendues accessibles par BAC plus rapidement. À long terme, le patrimoine de publications numériques canadiennes sera mieux préservé pour les générations futures.

L’accès public aux documents conservés à BAC est soit ouvert, soit restreint. Pour les publications professionnelles ou mises en vente, l’accès est toujours restreint. Elles ne peuvent être consultées que dans les locaux de BAC, à des fins de recherche.

Pour acquérir plus de publications numériques et y donner accès, nous avons dû adopter une approche à deux volets. Il fallait revoir, d’une part, les méthodes de soumission et les données demandées aux éditeurs, et d’autre part, les processus de traitement internes.

Pour les éditeurs, les anciennes méthodes étaient simples : il suffisait de transférer un gros lot de fichiers ou des pièces jointes à un court formulaire en ligne. BAC ne demandait aucune donnée, comme des listes de titres, d’auteurs ou d’ISBN, car ses systèmes n’étaient pas prévus pour transférer automatiquement ces données dans les notices du catalogue de bibliothèque. Le personnel de BAC entrait ces données manuellement. Les nouveaux flux de travail exploitent les données fournies par les éditeurs pour accélérer le processus de création des notices et le traitement interne.

Des méthodes adaptées à chaque éditeur

BAC a vite compris qu’aucune méthode de soumission ne conviendrait à tous. L’organisation acquiert des publications numériques provenant d’éditeurs autonomes, d’associations, d’organismes gouvernementaux et, bien entendu, de grands éditeurs et producteurs. Chaque type d’éditeur canadien a des besoins particuliers. Par exemple, les professionnels créent des métadonnées en format ONIX, une norme facilitant l’échange d’information entre les éditeurs et les libraires.

Il était logique pour BAC de créer un flux de travail pouvant exploiter cette mine de données, que les éditeurs professionnels possèdent déjà, afin de créer des ébauches de notice pour le catalogue de bibliothèque. Les tests tirent à leur fin; BAC prévoit lancer ce système en 2023.

Une autre méthode, déjà en vigueur, cible les éditeurs autonomes, les associations et les petites maisons d’édition, qui n’utilisent généralement pas la norme ONIX. Comme l’efficacité des nouveaux flux de travail repose sur les métadonnées des publications soumises, il fallait que ces éditeurs puissent fournir les données requises à l’aide de formulaires sur le site Web de BAC. Le processus actuel est plus long que l’ancien puisqu’un formulaire doit être rempli pour chaque titre. BAC a pesé le pour et le contre à chaque étape de la conception dans le but d’atteindre un heureux compromis : un flux de travail efficace pour BAC qui n’impose pas un fardeau trop lourd aux éditeurs.

Une feuille de calcul avec des colonnes pour insérer l’éditeur, la ville, la province ou le territoire, l’année et la langue de la publication, le numéro international normalisé du livre ou de la musique (ISBN ou ISMN) et le titre de collection.

Aperçu du formulaire dans lequel un champ apparaît en rouge en cas d’erreur afin d’assurer la qualité des données fournies

Les formulaires comprennent plusieurs outils d’assurance de la qualité, comme des menus déroulants et des règles relevant les erreurs dans les données. Des instructions et des exemples décrivent les renseignements requis et les formats à adopter. Des ébauches du formulaire ont été envoyées à divers éditeurs pour qu’ils les mettent à l’essai. Les formulaires lancés l’année dernière ont grandement profité de leur rétroaction.

À la recherche d’équilibre

Nous avons commencé par faire une tournée des bibliothèques nationales afin de connaître leurs méthodes de soumission. Nous avons contacté beaucoup de bibliothécaires étrangers pour obtenir des détails, notamment sur ce qu’ils feraient différemment aujourd’hui. Leurs idées nous ont inspirés et nous ont convaincus que les approches en cours de planification étaient les bonnes. Les spécifications relatives aux données ONIX que la Bibliothèque britannique a aimablement fournies ont été très utiles pour créer le flux de travail de BAC.

Discrètement, dans les coulisses, les processus pour le dépôt légal des publications numériques sont devenus beaucoup plus efficaces. Grâce à eux, BAC acquiert plus de publications numériques que jamais et les rend accessibles. BAC continue d’étudier comment les éditeurs utilisent les formulaires et de recueillir leurs commentaires afin d’apporter des améliorations. Nous invitons tous les éditeurs à nous écrire à depotlegalnumerique-digitallegaldeposit@bac-lac.gc.ca. L’équipe sera toujours heureuse d’avoir de vos nouvelles!


Arlene Whetter est la superviseure de l’équipe du dépôt légal des publications numériques à Bibliothèque et Archives Canada.

Pourquoi consulter des journaux sur microfilm?

Nous vous avons déjà expliqué comment trouver un journal canadien sur microfilm; mais vous vous êtes peut-être demandé pourquoi il fallait, au départ, avoir recours à des microfilms. Ces journaux ne sont-ils pas accessibles en ligne?

En fait, seulement certains journaux le sont (*). La plupart des éditions de journaux mises en ligne gratuitement sont limitées dans leur contenu, et on n’y retrouve que les numéros publiés à partir des années 1980. Si vous recherchez du contenu pleine page et les mises en page d’origine, ou si vous avez besoin de numéros plus anciens, certains grands quotidiens, comme le Globe and Mail, le Toronto Star et le Winnipeg Free Press, offrent, moyennnant des frais, les versions originales en format PDF. Il se peut aussi que votre bibliothèque locale soit abonnée au quotidien concerné, ou vous pourriez également acheter un droit d’accès personnel.

En revanche, vous avez aussi la possibilité de consulter les journaux sur microfilms de Bibliothèque et Archives Canada. Grâce à notre vaste collection, vous aurez accès au matériel suivant :

  • de grands journaux, des journaux régionaux, ainsi que des journaux publiés par des syndicats, des groupes ethniques et des regroupements étudiants;
  • certains éléments tels que le graphisme, la mise en page et les publicités, qu’on ne retrouve pas dans les versions électroniques;
  • le contenu retiré des versions électroniques, y compris les photographies, les petites annonces et les notices nécrologiques.

Passez nous voir à Ottawa pour consulter nos journaux sur microfilms et découvrir notre collection, ou communiquez avec nous pour obtenir plus de renseignements.

* Voici quelques exemples de journaux numérisés que l’on peut consulter gratuitement :

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • Un usager demande comment il pourra consulter les journaux sur microfilm autrement qu’en visitant BAC, une fois que le prêt entre bibliothèques ne sera plus disponible. BAC a indiqué que le prêt ne serait plus disponible après le 15 février 2013 et que diverses options seraient offertes. D’autres usagers ont exprimé leur désappointement sur la fermeture de ce service.

Conclusions du Cabinet : une fenêtre sur la politique fédérale

Est-ce que les discussions historiques du Cabinet fédéral vous intéressent? Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passait derrière ces portes closes? Pour en savoir davantage, veuillez consulter notre base de données Conclusions du Cabinet.

Voici quelques exemples de ce que vous pouvez y trouver (disponibles en anglais seulement) :

La base de données Conclusions du Cabinet est un outil de recherche qui donne accès aux comptes rendus des discussions qui se sont déroulées aux réunions du Cabinet fédéral entre 1944 et 1976. Bien qu’il ne s’agisse pas de transcriptions textuelles, les conclusions du Cabinet sont les seuls comptes rendus officiels de ces réunions.

Pour chaque réunion du Cabinet, le greffier du Conseil privé a préparé un compte rendu des délibérations, une liste des fonctionnaires ayant assisté à la réunion et un ordre du jour. Le compte rendu peut être très court ou s’étendre sur plusieurs pages. La base de données Conclusions du Cabinet n’inclut pas les documents du Cabinet.

Cet outil de recherche renferme une section d’Aide à la recherche qui offre de nombreux conseils de recherche, de même que des renseignements généraux utiles sur le Cabinet et ses comptes rendus.

Vous remarquerez que la majorité des documents disponibles dans cette base de données sont en anglais seulement puisqu’il s’agissait de la principale langue de travail du gouvernement fédéral à l’époque. Pour les conclusions du Cabinet de 1944 à 1969, vous ne pouvez effectuer des recherches qu’au moyen de termes anglais. Pour les conclusions du Cabinet de 1970 à 1976, vous pouvez effectuer des recherches au moyen de termes anglais et français, mais les documents ne sont généralement disponibles qu’en anglais.

Le saviez-vous?

  • Le Bureau du Conseil privé n’a commencé à consigner les conclusions du Cabinet qu’en 1944. Il n’existe aucun compte rendu officiel des réunions du Cabinet pour la période antérieure à cette date.
  • Le Bureau du Conseil privé consigne les conclusions du Cabinet depuis 1977.

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Comment trouver des publications numériques – Partie II

Dans notre article Comment trouver des publications numériques, nous promettions de partager avec vous les recommandations de nos spécialistes de la référence quant aux endroits où trouver des publications en ligne. Voici donc des sources qui contiennent une mine de publications numériques, tant pour l’ensemble du Canada que pour des régions particulières.

SOURCES À L’ÉCHELLE DU CANADA

Internet Archive – Text Archive (en anglais seulement) [http://archive.org/details/texts%5D
Le site Internet Archive Text Archive contient tout un éventail de textes historiques, d’ouvrages universitaires, de publications gouvernementales, de livres de fiction, de livres à succès et de livres pour enfants. Il comprend aussi un grand nombre de publications numérisées, tant gouvernementales que parlementaires, tirées de la collection de Bibliothèque et Archives Canada.

  • Conseil :
    Vous pouvez utiliser des options de recherche en texte intégral dans les ouvrages qui vous intéressent.

Portail de recherche de Canadiana [http://search.canadiana.ca/?usrlang=fr%5D
Le Portail de recherche de Canadiana vous permet de faire des recherches dans les collections numérisées de bibliothèques, d’archives et de musées partout au Canada. Il présente un large éventail de documents historiques, comme des livres, des revues, des journaux, des documents gouvernementaux, des photographies et des cartes.

Nos racines : les histoires locales du Canada en ligne
[http://www.ourroots.ca/index.aspx?lang=fr-CA]
Le site Nos racines est une ressource fantastique pour les chercheurs en histoire familiale. Sa collection exhaustive comporte des histoires locales numérisées en provenance de toutes les régions du pays (y compris des publications historiques); on peut y faire des recherches en texte intégral par nom de famille, par nom de lieu et par événement.

SOURCES RÉGIONALES

Bibliothèque et Archives nationales du Québec – Collection numérique[http://www.banq.qc.ca/collections/collection_numerique/index.html?language_id=3]
Ce site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec offre des collections exhaustives de documents numériques, y compris des journaux, des magazines,
des annuaires municipaux, des livres, des trames sonores de films, des ouvrages de référence, des cartes, des plans et des images.

  • Conseil :
    La Collection des annuaires municipaux [http://www.banq.qc.ca/collections/collection_numerique/index.html?categorie=1] englobe, entre autres, les annuaires Lovell de Montréal à partir
    de 1842.

Peel’s Prairie Provinces (site partiellement traduit) [http://peel.library.ualberta.ca/index.html?locale=fr%5D
Le site Peel’s Prairie Provinces est une ressource indispensable pour la recherche sur l’Ouest canadien et son histoire. Il comprend une bibliographie de plus de 7 000 livres numérisés entièrement interrogeables [http://peel.library.ualberta.ca/bibliography/], dont plusieurs remontent aux toutes premières explorations dans la région.

Island Archives.ca at the University of Prince Edward Island (en anglais seulement) [http://islandarchives.ca/]
Le site Island Archives de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard donne accès à une collection toujours croissante de documents et d’images conservés dans des bibliothèques et des musées de cette province. Les journaux [http://islandarchives.ca/inewspapers] et les cartes en format numérisé[http://islandarchives.ca/imaps] sont particulièrement intéressants.

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Nouvelles bobines numérisées : arrivées par la frontière

Nous avons le plaisir d’annoncer que 121 302 nouvelles images de documents d’immigration sont maintenant accessibles sur son site Web, grâce à l’outil de recherche Numérisation de microforme.

Avant 1908, toute personne pouvait traverser librement la frontière des États-Unis pour venir au Canada. Mais à partir de cette année-là, des postes frontaliers ont été établis le long de la frontière. De 1908 à 1918 et de 1925 à 1935, les noms des immigrants arrivés par la frontière étaient compilés sous forme de listes.

Avec l’ajout de ces images sur son site, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) offre maintenant en ligne tous les documents d’immigration contenant des informations nominatives sur les immigrants de 1865 à 1935 qui sont en sa possession. Découvrez ces ressources de grande valeur grâce à l’outil de recherche Numérisation de microforme. Vous pourrez parcourir page par page les arrivées par la frontière.

Renseignez-vous au sujet des nouveautés à BAC, visitez notre section «Nouvelles».

 

Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • Un usager précise que ces documents ont été indexés par nom et qu’on peut trouver l’index sur le site d’Ancestry.ca (abonnement requis). Plusieurs bibliothèques canadiennes offrent un accès gratuit à ce site.

Comment trouver des publications numériques

Vous pouvez maintenant consulter des publications en ligne comme jamais auparavant. Il suffit de savoir comment. Nos spécialistes de la référence à Bibliothèque et Archives Canada (BAC) vous proposent quelques trucs pour vous aider à repérer des publications accessibles en de simples clics de souris !

Recherche de documents de bibliothèques

Commencez par notre outil Recherche de documents de bibliothèques. En suivant les étapes ci-dessous, vous trouverez facilement des publications canadiennes numérisées par BAC et par d’autres bibliothèques dans l’ensemble du pays.

  1. Allez à l’écran Recherche avancée de documents de bibliothèques.
  2. Sélectionnez l’option de recherche Titre (mot-clé) et entrez des mots-clés provenant du titre de l’ouvrage qui vous intéresse.
  3. Recherchez dans Bibliothèques canadiennes.
  4. Dans le menu déroulant Format, sélectionnez En ligne.
  5. Cliquez sur le bouton Soumettre. Vos résultats de recherche apparaîtront dans une nouvelle page.
  6. Sélectionnez n’importe quel résultat pertinent obtenu pour accéder à la notice complète, incluant la description du livre.
  7. Cliquez sur le lien dans la description pour accéder à la version numérisée du livre.

Notre mémoire en ligne

Nos spécialistes de la référence recommandent de consulter la bibliothèque numérique Notre mémoire en ligne (NML), [http://eco.canadiana.ca/?usrlang=fr] une source incontournable sur les publications du 19e siècle. NML offre une vaste collection d’ouvrages en ligne; vous pouvez non seulement rechercher des titres en particulier, mais aussi faire de la recherche plein texte. Certains des ouvrages numérisés dans NML sont accessibles uniquement aux institutions abonnées; veuillez vous informer auprès de votre bibliothèque locale.

Voici quelques conseils pour explorer la collection NML :

  1. Utilisez l’écran Recherche avancée pour préciser votre recherche.
  2. Pour trouver un titre en particulier, sélectionnez l’option titre dans le menu déroulant Rechercher dans.
  3. À partir du menu déroulant Trouver les documents correspondants, sélectionnez l’option tous les termes voisins lorsque vous faites de la recherche plein texte dans la bibliothèque virtuelle. Ceci garantit que vos termes d’interrogation apparaissent groupés et non sur différentes pages du document.

Notre prochain  billet sur les publications numériques présentera les sources d’information suivantes :

Surveillez nos billets pour découvrir des projets de numérisation régionaux qui vous permettront de consulter en ligne des documents provinciaux et municipaux.

 Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Comment commander des reproductions numérisées et contribuer à l’enrichissement de la collection numérisée

Vous avez besoin d’une reproduction d’un item de la collection de Bibliothèque et Archives Canada (BAC)? Si c’est le cas, suivez les instructions faciles et les conseils utiles ci‑dessous, et le processus vous semblera simple comme bonjour!

  1. Allez à notre Formulaire de commande.
  2. Lisez les instructions attentivement et sélectionnez toutes les options obligatoires. (Si vous sélectionnez à des fins autres que des fins de recherche ou d’études privées à la section Déclaration d’utilisation, votre demande pourrait être assujettie aux restrictions relatives au droit d’auteur.)
  3. Sélectionnez Continuer pour aller à la page suivante.
  4. Choisissez le support de reproduction que vous désirez recevoir. (Le prix varie d’un support à l’autre.)
  5. Remplissez la section Description de l’item, y compris le numéro de référence et toute information pertinente portant sur l’item dont vous souhaitez obtenir une reproduction. Lorsque vous avez terminé, cliquez sur Ajouter au panier d’achat pour visualiser votre commande.
  6. Cliquez sur Compléter la commande lorsque vous avez tous les items dont vous avez besoin. Vous serez ensuite dirigés à la page Renseignements personnels/Méthode d’expédition et de facturation où vous pourrez achever votre commande.
  7. Vous pouvez soumettre la demande en ligne ou imprimer le formulaire et l’envoyer par télécopieur ou par la poste. Sélectionnez l’option qui vous convient au bas du formulaire.

Conseils

    • Fournissez vos coordonnées à l’endroit approprié afin que le personnel de BAC puisse vous informer de toute restriction, s’il y a lieu.
    • Consultez notre Liste de prix et normes de service pour connaître le prix de votre commande et la date de livraison attendue.
    • Choisissez l’option Photocopie ou document PDF
      pour les reproductions de documents textuels; choisissez l’option Copie numérique pour les photographies et les items plus larges.
  • Consultez les Exemples de numéros de référence afin de découvrir quelles informations sont nécessaires pour que nous puissions donner suite à votre demande.
  • Remplissez le formulaire avec le plus de détails et d’informations possibles; cela nous aidera à répondre à votre demande plus rapidement et plus facilement.

Le saviez-vous?

Saviez-vous que vous pouviez contribuer à rendre accessible un plus large éventail de ressources documentaires de BAC? C’est possible en choisissant l’option PDF (soit le lien URL envoyé par courriel ou le cédérom) lorsque vous demandez un dossier complet, par exemple le dossier d’un soldat de la Première Guerre mondiale. Vos images pourront aussi être utilisées pour le site Web de BAC, lorsque c’est permis. Aidez-nous à enrichir la collection numérique de BAC; le lien URL vous évite de payer des frais de livraison!

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Résumé des commentaires reçus en anglais jusqu’au 30 septembre 2013

  • Un usager a fait la suggestion que BAC pourrait émettre des reçus pour l’impôt pour la contribution financière du public afin de rendre la version numérisée disponible.
  • Un commentaire a été formulé à propos de la présentation du formulaire pour les commandes de reproduction. Il n’est pas évident de savoir quel format commander afin de prendre avantage de ce qui semble être la façon la plus économique d’obtenir du matériel textuel. Puisqu’il y a plusieurs variables pour chaque transaction, il a été suggéré de communiquer directement les services de reprographie pour de l’aide additionnelle.

Résumé des commentaires reçus en anglais entre le 1er avril 2014 et le 30 juin 2014

  • Un client nous remercie pour les explications sur comment commander des reproductions et aider à bâtir la collection numérique.