Commander des documents : de quels numéros ai-je besoin?

Il peut paraître assez compliqué pour un néophyte et même, à l’occasion, pour un chercheur expérimenté de trouver le bon numéro de référence lorsqu’il s’agit de commander des documents de la collection de Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Avec des titres tels que numéro d’identification, no de référence archivistique, ancien no de référence archivistique, nos de contrôle reliés ou no de contrôle d’autres systèmes, il peut être parfois difficile de savoir quel numéro utiliser pour soumettre votre demande.

Normalement, toutes les informations de référence archivistique dont vous avez besoin pour commander des documents à des fins de consultation ou de reproduction se trouvent dans le champ « Référence » sous la rubrique « Notice descriptive – Brève » de la description en ligne pour les dossiers, les documents et les acquisitions disponible à partir de notre base de données Recherche dans la collection.

Parfois, certaines informations ne sont pas disponible dans le champ Référence. Dans ces cas, il faut vérifier les conditions d’accès, disponibles dans la rubrique « Pour réserver ou acheter des documents ».

Description dans la base de données « Recherche dans la collection » de Bibliothèque et Archives Canada. Notez le champ référence au haut de la page sous la section « Notice descriptive – Brève » et les conditions d’accès dans la section « Pour réserver ou acheter des documents ».

Vous devrez prendre en note les informations suivantes, si elles sont disponibles, selon l’ordre indiqué (1 à 6), en finissant par le titre du document situé en haut de la page de description :

 

  1. Numéro de référence archivistique – p. ex., R112
  2. Ancien numéro de référence archivistique – p. ex., RG, MG, LMS, MUS. Il faut aussi transcrire tous les renseignements qui suivent le code d’identification alphabétique.
  3. Un numéro d’acquisition ou BAN – p. ex., 2003-00459-9
  4. Un numéro de volume ou de boîte — sans ce numéro, rien ne peut être commandé.
  5. No de dossier (créateur) ou no de document (créateur)
  6. Titre du document

Il est important de noter que le numéro d’identification qui se trouve sous la rubrique « Notice descriptive -Brève » dans Recherche dans la Collection (autrefois connu comme numéro Mikan) n’est pas une référence acceptable. Ce numéro est un numéro de système qui fait référence à la notice descriptive dans Recherche dans la Collection et non pas au document tel. Quoique utile lors de recherches en ligne, ce numéro, contrairement aux références, va fort probablement changer.

Dans l’exemple ci-dessous, les informations suivantes sont requises pour le retrait du document :

RG24-C-1-c, Volume 32619, Dossier 5902-33/47-302

Voici d’autres Exemples de titres et de numéros de référence par type de document.

Veuillez noter que le champ « Conditions d’accès », qui se trouve sous la rubrique  « Pour réserver ou acheter des documents », contient également des renseignements importants sur les restrictions à la consultation (identifiées par un code d’accès) qui s’appliquent aux documents décrits et qui indiquent si les documents sont ouverts à une consultation en vue de recherche ou de reproduction. Pour de plus amples informations sur les codes d’accès, veuillez consulter les blogues suivants : Introduction et Partie II.

Notez bien :

  • Il faut compter de 36 à 48 heures pour obtenir des documents d’archives, car les documents sont conservés dans un autre édifice et doivent être transportés au 395 rue Wellington pour y être consultés.
  • Soyez très attentifs aux codes d’accès indiqués sur les documents; ils peuvent signifier que vous devez fournir des renseignements supplémentaires si les dossiers comportent des restrictions.
  • Certains documents ont déjà été microfilmés et peuvent être visionnés immédiatement dans la salle de consultation. Si vous trouvez un document qui comporte un numéro de bobine de microfilm, vous pouvez vous rendre directement à la salle des microfilms et retirer la bobine de l’étagère pour la visionner.
  • En outre, certaines bobines de microfilm débutant par les lettres C-, T-, et H-, ont été numérisés grâce à une entente de collaboration avec Canadiana et peuvent être consultés sur le site Web Héritage.

Si aucune de ces démarches ne donne des résultats, n’hésitez pas à demander au personnel des services d’orientation ou de consultation de vous aider à trouver le bon numéro de référence, ou remplissez le formulaire Posez-nous une question.

Le 200e anniversaire de sir George-Étienne Cartier, éminent père de la Confédération

Aujourd’hui, nous soulignons le 200e anniversaire d’un des plus importants personnages historiques du Canada, sir George-Étienne Cartier, une tête de file parmi les pères de la Confédération. Sir Cartier est né le 6 septembre 1814 à Saint-Antoine-sur-Richelieu, dans la province du Bas Canada. Il étudie le droit et amorce la pratique en 1835; toutefois, la politique devient vite sa passion. Son entrée dans le monde de la politique s’inscrit à une époque fort mouvementée, alors qu’il joue un rôle dans la rébellion du Bas Canada de 1837 et qu’il participe à la bataille de Saint-Denis. Sir Cartier s’exilera ensuite pendant un an au Vermont, mais il plaide l’indulgence et retourne à Montréal en 1839.

L’honorable sir George-Étienne Cartier, baronnet

L’honorable sir George-Étienne Cartier, baronnet (MIKAN 3476630)

En 1848, Sir Cartier est élu à l’Assemblée législative de la Province du Canada et, peu de temps après, il est nommé au Cabinet. De 1857 à 1862, il occupe la fonction de co-premier ministre de la Province du Canada en compagnie de sir John A. Macdonald après avoir établi une coalition avec les conservateurs du Haut Canada. C’est à cette époque que commence la collaboration entre Macdonald et Cartier et qu’ils entreprennent de rechercher des appuis pour la Confédération dans une tentative de mettre fin à l’instabilité politique.

Sir George-Étienne Cartier

Sir George-Étienne Cartier (MIKAN 3213760)

George Étienne Cartier joue un rôle central afin de convaincre les Canadiens français de soutenir la Confédération. Il fait valoir que les intérêts des francophones seraient bien mieux servis dans une fédération composée de provinces. Lorsque la Confédération aboutit enfin le 1er juillet 1867, John A. Macdonald devient le tout premier premier ministre et Cartier, le tout premier Ministre de la Milice et de la Défense.

Parmi leurs pairs, on reconnaît l’honorable sir John A. Macdonald, l’honorable sir George-Étienne Cartier et le lieutenant-colonel John G. Irvine

Parmi leurs pairs, on reconnaît l’honorable sir John A. Macdonald, l’honorable sir George-Étienne Cartier et le lieutenant-colonel John G. Irvine (MIKAN 3192010)

Le décès de M. Cartier survient le 20 mai 1873 et touche profondément son grand ami, John A. Macdonald, qui propose qu’on érige une statue en hommage au politicien décédé. Celle-ci sera sculptée par Louis‑Philippe Hébert et inaugurée en 1885. Il s’agit de la première statue à être installée sur la Colline du Parlement, elle s’y trouve encore d’ailleurs. M. Cartier aura influencé plusieurs générations de Canadiens. Le centenaire de son anniversaire en 1914 a été souligné par d’importantes célébrations et on a alors érigé un autre monument, cette fois-ci à Montréal. La résidence de M. Cartier à Montréal a été désignée lieu historique national.

Sir George-Étienne Cartier

Sir George-Étienne Cartier (MIKAN 2837680)

Bien que la majorité des documents de Cartier aient été détruits, Bibliothèque et Archives Canada possède plusieurs objets importants, y compris un album de photos de famille, des cartes postales et des lettres écrites à l’époque qu’il était ministre de la Milice et de la Défense. Nous avons également plusieurs lettres rédigées par M. Cartier à l’attention de M. Macdonal; elles sont conservées dans la collection Sir John A. Macdonald (contenu archivé).

Pour en apprendre plus sur sir George-Étienne Cartier et le rôle qu’il a joué dans la Confédération :