Madge Macbeth, ou l’écriture sous toutes ses formes

Par Vasanthi Pendakur

Photographie de type portrait d’une femme portant un chemisier en dentelle, un collier de perles de jade et une broche en diamant, et regardant l’appareil photo.

Portrait de Madge Macbeth (e010935318)

Madge Macbeth, prolifique auteure canadienne d’origine américaine, écrit un grand nombre de nouvelles, de romans, de pièces de théâtre, de livres de voyage, d’articles de journaux et d’entrevues tout au long de la première moitié du 20e siècle. Elle s’engage à fond dans les associations d’auteurs et dans le monde du théâtre : membre fondatrice de l’Ottawa Little Theatre, elle est aussi la première femme à occuper la présidence de la Canadian Authors Association, où elle assure trois mandats.

Madge Macbeth, née Madge Hamilton Lyons le 6 novembre 1878 à Philadelphie, est la fille de Bessie Maffitt et d’Hymen Hart Lyons. Enfant, elle écrit des pièces de théâtre et produit même ses propres journaux. Elle marche sans doute sur les traces de sa grand-mère, Louisa Hart Maffitt, une suffragette et l’une des premières femmes américaines à faire carrière dans la presse.

La famille s’installe à Baltimore, et Madge Lyons est envoyée au Collège Hellmuth de London, en Ontario, pour y poursuivre ses études. Dans son mémoire intitulé Boulevard Career, l’auteure mentionne que dans les années 1890, on n’y enseignait pas la littérature canadienne; on se concentrait plutôt sur les classiques. Après ses études, elle passe quelques années à travailler comme mandoliniste et comédienne de vaudeville, avant d’épouser Charles Macbeth en 1901.

Le couple déménage d’abord à Détroit, puis s’installe à Ottawa, ville dont Madge Macbeth s’éprend instantanément, écrivant que « l’endroit lui donne l’occasion d’apaiser son amour inné et insatiable pour les gens ». Aucun doute ne subsiste à cet égard : elle se fait de nombreux amis parmi les grands noms d’Ottawa, dont le photographe Yousuf Karsh et la mairesse Charlotte Whitton.

Vue de profil de Madge Macbeth portant une robe noire avec une veste de dentelle et un chapeau orné de plumes.

Portrait de Madge Macbeth dans les jeunes années de sa vie adulte à Ottawa (e008406101)

Le malheur frappe vers 1908 : le mari de Madge Macbeth contracte la tuberculose et en meurt, son jeune fils tombe malade, et sa mère perd tout son argent. L’écriture est l’une des seules avenues professionnelles ouvertes aux femmes à l’époque. L’auteure en parlera plus tard dans une entrevue accordée au magazine Maclean’s : « J’ai commencé à écrire […] avec l’illusion que je pourrais le faire à la maison. J’ai compris depuis longtemps que s’il y a un endroit où l’on ne peut écrire en paix, c’est bien chez soi » [traduction]. À l’époque, le marché canadien de la littérature est restreint. Les maisons d’édition recherchent des auteurs américains ou britanniques. Bien souvent, leurs collègues canadiens sont affectés à la rédaction de publicités ou relégués au deuxième rang.

Madge Macbeth commence par écrire de courts textes pour des magazines et connaît un certain succès en début de carrière avec deux romans, The Changeling (1909) et The Winning Game (1910). Vient ensuite une période creuse. Marjorie MacMurchy, l’une des premières femmes dans le domaine de la presse au Canada, joue alors un précieux rôle de sage conseillère. Elle suggère à la jeune écrivaine d’essayer d’obtenir des entrevues avec des députés, parce que les magazines s’intéressent davantage aux politiciens qu’à la fiction.

La chance vient à tourner : une maison d’édition canadienne accepte un texte de Madge Macbeth, et d’autres commandes suivent bientôt. L’auteure écrit tout ce qu’elle peut : publicités, dépliants et brochures pour le Chemin de fer Canadien Pacifique, publications en série, romans, livres de voyage, pièces de théâtre, feuilletons radiophoniques, propagande (pendant la Deuxième Guerre mondiale), articles de journaux et chroniques. Elle signe de son propre nom et utilise divers pseudonymes masculins et féminins. Son style et les sujets qu’elle aborde varient d’un livre à l’autre, mais la plupart de ses textes exploitent un filon humoristique ou satirique, et ses personnages principaux sont généralement des femmes. Elle aborde divers thèmes : mariage, sexualité, voyages, aventure, religion, complots politiques. Plus tard dans sa carrière, elle voyage beaucoup, principalement seule, pour donner des séries de conférences et trouver matière à écrire de nouveaux livres.

Madge Macbeth tenant un document, le regard tourné vers le côté.

Madge Macbeth tenant un document (e010935329)

Madge Macbeth consacre beaucoup de ses romans aux classes moyenne et supérieure. De fait, certains de ses romans de satire politique populaires, comme The Kinder Bees (1935) et The Land of Afternoon (1924), se basent sur sa connaissance de la haute société d’Ottawa. Tous deux sont publiés sous un pseudonyme, Gilbert Knox, dont le secret est bien gardé. L’un des plus célèbres romans de l’auteure, Shackles (1926), présente la pensée de la première vague féministe en racontant l’histoire de Naomi Lennox, une femme de la classe moyenne qui lutte pour le respect en tant qu’écrivaine et défend sa liberté au sein de la religion et du mariage. Le livre est encensé par certains et condamné par d’autres, en raison de sa représentation des rapports sexuels dans le mariage.

Les articles de Madge Macbeth portent sur des thèmes similaires et présentent des femmes dans les domaines de l’art, des affaires, de l’éducation et du militantisme pour le vote des femmes. Dans un article publié en 1947, « How much sex should be put into novels? » (Quelle importance devrait-on accorder à la sexualité dans les romans?), l’auteure soutient que les écrivains sont des reporters qui décrivent leur monde. Elle est critique à l’égard de ceux qui donnent trop de poids à la sexualité dans leurs romans, mais affirme néanmoins que de l’ignorer est un manque de respect pour la réalité et la littérature. Elle relate un échange avec un réformiste [traduction] : « “Pourquoi vous, les écrivains, ne traitez-vous pas de belles choses?”, se plaignit-il. […] “Aimez-vous personnellement les livres édifiants, lui lançai-je, ou ne sont-ils bons que pour les autres?” »

Tout au long de sa carrière, Madge Macbeth s’implique beaucoup auprès des associations d’auteurs et dans le monde du théâtre. Première femme à la présidence de la Canadian Authors Association, elle cumule en plus trois mandats dans ces fonctions, un record à l’époque. Elle en profite pour faire la promotion de la littérature canadienne et offre un appui sans faille aux jeunes auteurs. Qui plus est, son intérêt pour le théâtre mène à la création de l’Ottawa Drama League, qui deviendra l’Ottawa Little Theatre. Dans ce projet, elle se fixe l’objectif de sevrer les enfants des films bas de gamme, pour leur faire découvrir et aimer la littérature dramatique de qualité. Elle insiste sans relâche auprès des députés pour obtenir du financement, jusqu’à la réalisation du projet. Aujourd’hui, la compagnie de théâtre est l’une des plus vieilles du Canada.

Grand groupe de femmes et d’hommes debout devant la porte d’entrée d’un bâtiment.

Portrait de groupe de la Canadian Authors Association (e008406116)

L’œuvre de Madge Macbeth est très progressiste, mais des éléments de son écriture trahissent son éducation victorienne. Si les sujets qu’elle aborde sont visionnaires, ses livres ont toutefois tendance à suivre les conventions de l’époque. Elle soutient les écrivains émergents, et elle est fière de ne dépendre financièrement de personne et d’ouvrir cette même possibilité à d’autres femmes. Néanmoins, elle signe des articles où elle soutient que les femmes ont oublié leurs responsabilités domestiques et qualifie le célibat de vie à moitié vécue. Madge Macbeth écrit comme une femme de son milieu, et une partie du langage qu’elle utilise serait désuet aujourd’hui. Ces contradictions représentent bien sa longue carrière et les changements qui ont secoué la société entre son enfance dans l’univers victorien et sa mort dans les années 1960. D’ailleurs, Boulevard Career se termine sur une réflexion sur l’évolution de la société – celle d’Ottawa tout particulièrement – au fil de sa carrière, surtout pour les femmes. Son écriture et sa vie s’inscrivent dans ces changements : un pied dans l’avenir et l’autre dans le passé.

L’auteure a fait don de ses archives aux Archives nationales du Canada en 1958. Le fonds Madge Macbeth contient les manuscrits de bon nombre de ses livres, des renseignements sur le droit d’auteur, et de la correspondance sur divers sujets, y compris les conférences de l’auteure et ses activités au sein de l’Ottawa Drama League et de la Canadian Authors Association. Le fonds comprend également des journaux intimes, des albums de coupures et une grande collection de photos représentant Madge Macbeth à divers moments de sa vie et montrant son côté théâtral et son amour de la scène. Le fonds Madge Macbeth permet de mieux comprendre la longue carrière de l’auteure et d’assurer que son œuvre ne sera pas oubliée.

Portrait de Madge Macbeth vue de profil, vêtue d’une cape à motifs de couleur pâle.

Portrait de Madge Macbeth portant une cape (e010935313)

Autres ressources :


Vasanthi Pendakur est gestionnaire de projet à la Division du contenu en ligne, à Bibliothèque et Archives Canada.

Œuvres de jeunesse dans les archives : une lecture des premiers écrits de Jane Urquhart

Par Sara Viinalass-Smith

Les œuvres de jeunesse d’un auteur offrent un aperçu unique de ses premières influences ainsi que de l’évolution de son style d’écriture. Pour de nombreuses raisons, les chercheurs s’aperçoivent souvent qu’il n’existe aucune œuvre de jeunesse dans les archives d’un auteur. Malheureusement, au fil du temps, ces œuvres sont souvent perdues, retirées ou même détruites.

Parmi les exemples de célèbres œuvres de jeunesse perdues, notons les premiers écrits d’Ernest Hemingway. À l’âge de 23 ans, Hemingway se fait voler une valise remplie de ses premières ébauches et de leurs copies au carbone dans une gare ferroviaire. Il ne reste de ses œuvres de jeunesse que quelques nouvelles, un poème et des copies au carbone d’articles.

Pour ce qui est de Truman Capote, ses œuvres de jeunesse « perdues » n’étaient pas du tout perdues. À sa mort, ses travaux, dont plusieurs nouvelles rédigées pendant son adolescence et au début de la vingtaine, ont été donnés à la Bibliothèque publique de New York. En 2013, un chercheur a trouvé ces histoires. En 2015, elles ont été publiées dans The Early Stories of Truman Capote (Random House) et décrites comme étant des textes récemment découverts. Toutefois, la Division des manuscrits et des archives de la Bibliothèque publique de New York a tôt fait de rappeler la distinction entre des œuvres non découvertes et des œuvres non publiées dans les médias. Bien que les histoires n’avaient pas nécessairement été imprimées, elles avaient été cataloguées et pouvaient être consultées par n’importe qui.

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles des premiers écrits ne sont pas archivés. Bibliothèque et Archives Canada a cependant la chance d’avoir de diverses œuvres de jeunesse dans sa collection d’archives. Le fonds de Jane Urquhart comprend d’ailleurs un exemple très spécial.

La célèbre auteure des œuvres The Underpainter et The Stone Carvers manifeste rapidement un intérêt pour les activités créatives. À un très jeune âge, Urquhart (née Carter) aime déjà essayer différents styles littéraires et étudie le théâtre. Encore jeune fille, dans les années 1950, elle aime beaucoup les livres de Lucy Maud Montgomery et elle adapte le roman Anne… la maison aux pignons verts en pièce de théâtre.

Un carnet comprenant une adaptation pour le théâtre écrite au crayon d’Anne... la maison aux pignons verts.

Une page du carnet de Jane Urquhart intitulé « Anne of Green Gables [Anne… la maison aux pignons verts] » (e011202224)

Rédigée dans un carnet bleu Hilroy – cet article scolaire emblématique des écoles primaires pendant des décennies – la pièce de théâtre d’Urquhart commence avec une scène connue : Matthew Cuthbert et Anne Shirley, dans ce qu’Urquhart décrit comme une voiture de scène, se dirigent vers la maison aux pignons verts pour la première fois. Bien que le scénario ne couvre qu’une petite partie du roman de Lucy Maud Montgomery, on y décèle rapidement les intérêts de lecture et le style d’écriture de la jeune Urquhart. Même à un si jeune âge, Urquhart respecte les conventions de rédaction de scénarios : elle commence par décrire le décor, puis assigne le dialogue aux interlocuteurs. Elle savait peut-être comment rédiger un scénario en raison de son intérêt pour le théâtre. Quelques années après la rédaction de son adaptation d’Anne… la maison aux pignons verts, Urquhart devient membre d’un atelier de dramaturgie dirigé par Dora Mavor Moore, pionnière canadienne du monde du théâtre.

Pourquoi cette œuvre de jeunesse est-elle si importante? Elle nous aide à comprendre à quel point Lucy Maud Montgomery et ses livres ont influencé Urquhart. Les romans de Montgomery sont toujours lus partout dans le monde, plus d’un siècle après la publication originale d’Anne… la maison aux pignons verts. Comme de nombreuses filles et de nombreux garçons, Urquhart a découvert les livres de Montgomery pendant son enfance. Urquhart, toutefois, a eu l’occasion unique d’explorer la vie et les romans de Montgomery à l’âge adulte. En effet, elle a livré ses impressions à l’égard de ces livres et de leur auteure dans une biographie rédigée pour la série Canadiens extraordinaires de Penguin Canada. L. M. Montgomery a été publié en 2009. Dans cet ouvrage, Urquhart étudie l’auteure et la femme qu’est Lucy Maud Montgomery. Elle y décrit les épreuves d’une auteure couronnée de succès sur le plan commercial, mais ignorée des critiques littéraires. Ces derniers décrivaient son écriture comme sentimentale et peu intellectuelle, insultes encore lancées à des auteures canadiennes – dont Carol Shields – des décennies plus tard. La section la plus personnelle de cette biographie est probablement le dernier chapitre, « Her Reader [Sa lectrice] ». Urquhart y dépeint la découverte d’Anne Shirley par une fille de 11 ans dans les années 1920, une expérience qui la poussa à écrire. Cette jeune fille, Marian, est la mère de Jane Urquhart. C’est ce même exemplaire du premier roman de Montgomery qu’Urquhart a lu lorsqu’elle était jeune, découvrant son inspiration pour un de ses tout premiers efforts littéraires.

Cette œuvre de jeunesse, et d’autres ouvrages semblables, se trouvent dans les fonds de la collection des archives littéraires, que vous pouvez consulter sur le site Web de BAC.


Sara Viinalas-Smith est archiviste littéraire (langue anglaise) à la Division des archives privées de la vie sociale et de la culture de Bibliothèque et Archives Canada.

Images d’Anne… la maison aux pignons verts maintenant sur Flickr

Peu d’auteurs canadiens sont aussi connus dans le monde que Lucy Maud Montgomery. Sa célèbre série Anne… la maison aux pignons verts a touché le cœur de millions de lecteurs de tous les âges, et son succès ne se dément pas.

Bibliothèque et Archives Canada présente sa toute dernière émission de baladodiffusion, « Des âmes sœurs après tout »

Bibliothèque et Archives Canada présente sa toute dernière émission de baladodiffusion, « Des âmes sœurs après tout ».

Peu d’auteurs canadiens sont aussi connus dans le monde que Lucy Maud Montgomery. Sa célèbre série Anne… la maison aux pignons verts a touché le cœur de millions de lecteurs de tous les âges, et son succès ne se dément pas. Dans cet épisode, nous rencontrons un collectionneur de livres passionné : Ronald I. Cohen, qui a donné sa collection complète des œuvres de Lucy Maud Montgomery à Bibliothèque et Archives Canada (BAC) entre 1999 et 2003. Il nous parle des efforts qu’il a déployés pour rassembler cette collection unique au monde, et de sa généreuse décision de nous en faire don.

Meaghan Scanlon, bibliothécaire des collections spéciales à BAC, a discuté avec M. Cohen et lui a fait visiter la chambre forte où se trouvent les livres de Lucy Maud Montgomery.

Abonnez-vous à nos émissions de baladodiffusion sur notre fil RSS ou iTunes, ou écoutez-les sur notre site Web à Balados – Découvrez Bibliothèque et Archives Canada : votre histoire, votre patrimoine documentaire.

Pour en savoir plus, écrivez-nous à bac.balados-podcasts.lac@canada.ca.

Aiguisez vos patins!

Voici une sélection de livres pour la jeunesse qui se sont inspirés de la passion du sport national hivernal du Canada, le hockey.

Le chandail de hockey de Roch Carrier est un classique de la littérature canadienne pour la jeunesse. Plusieurs générations d’enfants ont lu les mésaventures du jeune narrateur qui doit porter le chandail des Maple Leafs de Toronto au lieu du numéro 9 du Canadien de Montréal immortalisé par Maurice Richard. Le texte écrit en 1970 pour la radio a été traduit par Sheila Fischman (AMICUS 20121258). La version française originale, qui portait à l’origine le titre Les enfants du bonhomme dans la lune (AMICUS 877142), et la traduction anglaise The Hockey Sweater and Other Stories (AMICUS 905257) ont été publiées en 1979. Ce récit a inspiré le film d’animation The Sweater/Le chandail de Sheldon Cohen produit par l’Office national du film. Sheldon Cohen a ensuite réalisé les illustrations de l’album publié en 1984 par la maison d’édition Livres Toundra (AMICUS 5003239).

Saviez-vous qu’un exemplaire du Chandail de hockey a voyagé dans la Station spatiale internationale en 2009 et qu’Abigail Richardson a composé une œuvre symphonique inspirée de ce conte?

Par ailleurs, Hockeyeurs cybernétiques (AMICUS 3970428) est l’intégrale d’une série de science-fiction de Denis Côté publiée en 1983, puis en 1993 sous le titre L’arrivée des inactifs (AMICUS 12293147). La nouvelle édition reprend le titre original. Le héros Michel Lenoir est une vedette de hockey adulée par les foules, qui est utilisé par un dictateur pour contrôler une population exploitée. Le volet sport-divertissement du hockey sert de prétexte pour révéler une société futuriste insensible et programmée.

Grâce aux vingt-deux romans de la série Les Carcajous (AMICUS 28705721) écrits par le journaliste sportif Roy McGregor, les lecteurs accompagnent cette équipe pee-wee dans ses aventures lors de tournois. Les Carcajous ont voyagé au Canada, ils ont même assisté aux Jeux olympiques de Nagano au Japon et à ceux de Lake Placid aux États-Unis.

La majorité des livres pour la jeunesse mettant en scène le hockey étaient destinés aux garçons. Toutefois, la réputation internationale de l’équipe féminine de hockey canadienne a aussi inspiré des personnages féminins. La fabuleuse saison d’Abby Hoffman d’Alain M. Bergeron (AMICUS 40395119) présente l’histoire d’Abigail Hoffman, une petite fille de Toronto qui s’est inscrite dans la Petite Ligue de hockey en 1955 en se faisant passer pour un garçon. Plus tard dans sa carrière, elle a également participé aux 800 mètres féminins des Jeux olympiques de Tokyo en 1964, Mexico en 1968, Munich en 1972 et Montréal en 1976 où elle a porté le drapeau du Canada.

Voici d’autres suggestions de lecture :

  • Denis Côté : Le bon et le mauvais côté des choses, paru dans la revue Lurelu en 2013 et écrit par Marie Fradette. (AMICUS 829835)
  • Mystère à Lake Placid, écrit par Roy MacGregor et traduit par M. Bernard. (AMICUS 16776029)