John Colin et Kenneth Keith Forbes, portraitistes officiels en série!

Par Geneviève Couture

Les carrières des peintres John Colin Forbes (1846-1925) et de son fils Kenneth Keith Forbes (1892-1980) illustrent brillamment en quoi certains premiers ministres ont été leurs muses et leurs mécènes. En effet, à eux deux, ils ont peint sept premiers ministres canadiens, deux gouverneurs généraux, cinq juges en chef de la Cour suprême, onze présidents de la Chambre des communes et quatorze présidents du Sénat. Ils ont également peint un roi et une reine d’Angleterre au nom du gouvernement canadien. On peut affirmer sans gêne que sur une période de plus de 90 ans, le père et le fils ont contribué à édifier le patrimoine artistique et visuel représentant les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire du gouvernement canadien.

John Colin Forbes

John Colin Forbes est né à Toronto en 1846. Dans les années 1860, il étudie la peinture à Paris et à Londres avant de revenir au Canada. Il est un membre fondateur de l’Ontario Society of Artists (1872) et de l’Académie royale des arts du Canada (1880).

Rapidement reconnu comme portraitiste, John Colin reçoit de nombreuses commandes. Il peint lord Dufferin et le marquis de Lansdowne, tous deux gouverneurs généraux du Canada. Entre 1878 et 1893, il réalise les portraits de sir John A. Macdonald, d’Alexander Mackenzie, de sir Charles Tupper et de Wilfrid Laurier. Aucun de ces tableaux ne sera un portrait officiel, mais celui de Tupper se trouve au Parlement du Canada, alors que celui de Macdonald et un portrait de Laurier se trouvent aujourd’hui au Musée des beaux-arts du Canada. On commande également à John Colin Forbes quatre portraits officiels de présidents de la Chambre des communes et six portraits officiels de présidents du Sénat.

L’artiste entretient une relation privilégiée avec sir Wilfrid Laurier, que ce dernier appelle son « ami ». Il le peint une première fois en 1885, d’après une photo prise vers 1882 par le studio de William Topley à Ottawa.

Photo noir et blanc d’un homme assis, vêtu d’un complet.

Wilfrid Laurier, député. Studio Topley, 1882. (a013133-v8 )

Le second tableau de Laurier peint par John Colin est offert au premier ministre par ses amis et admirateurs du Parti libéral le 15 mai 1902. Dans son discours à la Chambre des communes (en anglais), Laurier déclare : « C’est avec un cœur très sincère que j’accepte de la part d’amis inconnus, en mon propre nom et au nom de ma femme, ce souvenir, qui est l’œuvre d’un grand artiste canadien. »

Déplorant qu’à cette époque Forbes ait choisir d’aller exercer son art aux États-Unis, Laurier ajoute :

« Malheureusement, le Canada, qui est encore un jeune pays, n’a pas offert aux artistes toute l’aide qu’il aurait pu donner par le passé. J’espère qu’à l’avenir, les artistes et les talents canadiens seront davantage encouragés par la population canadienne qu’ils ne l’ont été jusqu’à présent. Pour ma part, je reconnais avec un certain regret que le gouvernement aurait peut-être pu en faire davantage pour encourager les talents artistiques du Canada. » [Traduction]

Enfin, regrettant ne pas avoir d’enfant à qui léguer ce tableau, Laurier fait le vœu suivant : « J’espère qu’un jour, ce tableau sera conservé dans un musée national, non pour me rappeler à la postérité, mais pour la gloire de M. Forbes, l’artiste qui l’a peint. » [Traduction] Quelques années plus tard, en 1906, Laurier offre lui-même le tableau au Musée des beaux-arts du Canada.

Une commande royale

C’est grâce à ses bonnes relations avec le premier ministre Laurier que John Colin Forbes obtient sa commande la plus prestigieuse : peindre le roi Edward VII et la reine Alexandra. Forbes sera le premier peintre canadien à obtenir une séance de pose avec un souverain britannique, et les portraits officiels d’Edward VII orneront la Chambre des communes.

Les échanges de correspondance entre Forbes et Laurier à ce sujet font partie du fonds sir Wilfrid Laurier  conservé à Bibliothèque et Archives Canada. On y constate que Forbes demande la commande à Laurier, avec qui il en a préalablement discuté.

Photo noir et blanc d’une page dactylographiée.

Lettre de John Colin Forbes à Wilfrid Laurier datée du 14 avril 1904, dans laquelle il lui demande d’obtenir la commande pour peindre le roi et la reine au nom du gouvernement canadien. (Fonds Wilfrid Laurier, MG26 G 1(A), vol. 312, page 84516, microfilm C-810)

Laurier accepte, après avoir reçu une pétition à cet effet signée par 92 des 214 députés fédéraux.

Image noir et blanc d’une page numérisée tirée d’un microfilm.

Première des trois pages de la pétition adressée par des députés de la Chambre des communes au premier ministre Wilfrid Laurier, afin qu’une commande soit faite au peintre John Colin Forbes pour réaliser un portrait du roi destiné à la Chambre des communes. (Fonds Wilfrid Laurier, MG26 G 1(A), vol. 312, page 84518, microfilm C-810)

Il fait suivre la requête au gouverneur général, lord Minto, qui facilitera l’accès de Forbes aux souverains.

Image noir et blanc d’une page numérisée tirée d’un microfilm.

Lettre du premier ministre Wilfrid Laurier au gouverneur général lord Minto, recommandant que la commande soit faite au peintre John Colin Forbes et que des démarches soient entreprises à cet effet auprès du roi. (Fonds Wilfrid Laurier, MG26 G 1(A), vol. 326, page 87632, microfilm C-813)

La séance de pose est accordée, et John Colin Forbes se rend en Angleterre afin de peindre les tableaux. Malheureusement, ceux-ci seront détruits lors de l’incendie du Parlement en 1916, moins de douze ans après leur création. Cependant, les quatre portraits officiels des présidents de la Chambre des communes et les six portraits officiels des présidents du Sénat peints par Forbes échappent à l’incendie.

Photo noir et blanc d’un édifice en proie aux flammes.

La partie Est de l’Édifice du Centre en proie aux flammes, Ottawa, 1916. (a052822-v8 )

Sir John A. Macdonald et sir Wilfrid Laurier : des portraits inspirants

Deux des portraits de premiers ministres peints par John Colin Forbes seront à leur tour une source d’inspiration pour leurs successeurs. En effet, dans un article du Winnipeg Free Press publié le 20 mars 1965 (en anglais), le journaliste Peter C. Newman relate que chaque nouveau premier ministre en poste à Ottawa s’empresse de faire installer, dans son bureau de l’édifice de l’Est, soit le tableau de sir John A. Macdonald, soit le tableau de sir Wilfrid Laurier – dépendamment de ses allégeances politiques. Cette pratique change toutefois sous Lester B. Pearson, alors que le premier ministre demande à ce que les deux tableaux ornent les murs de son bureau.

Quelques photographies prises par Duncan Cameron (dont nous avons récemment parlé dans un billet de blogue sur les photographes de presse et les premiers ministres) confirment que John Diefenbaker, Lester B. Pearson et Pierre E. Trudeau ont eu des tableaux de Forbes dans leurs bureaux. Le bureau de Paul Martin, quant à lui, était orné du premier tableau de Laurier par Forbes, datant de 1885.

Photo noir et blanc d’un homme en train de photographier un photographe qui le photographie en retour.

Pierre Elliott Trudeau prenant une photographie avec l’appareil du journaliste de presse Duncan Cameron, 28 juin 1968. Photo : Duncan Cameron (a175919 )

Kenneth Keith Forbes

Le fils de John Colin, Kenneth Keith Forbes, devient également un portraitiste de renom. Né à Toronto en 1892, il commence à dessiner dès l’âge de quatre ans sous la gouverne de son père. Entre 1908 et 1913, il étudie les arts en Angleterre et en Écosse. Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, en 1914, Kenneth Keith s’enrôle dans l’armée britannique comme simple soldat. Il combat en France, où il est blessé et gazé. Promu capitaine, il est transféré en 1918 au sein de l’armée canadienne (plus précisément au Bureau canadien des archives de guerre) en tant que peintre de guerre. Il y peint des scènes de batailles ainsi que quelques portraits d’officiers canadiens, comme celui du brigadier général D. Draper.

BAC détient le dossier militaire récemment numérisé de Kenneth Keith Forbes.

Peinture à l’huile réalisée par Kenneth Keith Forbes en 1918. La scène montre la défense du Bois du Sanctuaire par les militaires canadiens, près d’Ypres, en Belgique, en 1916.

La défense du Bois du Sanctuaire (1916), Kenneth K. Forbes, 1918. (e010751163-v8 )

Portraitiste officiel

Quelques années plus tard, Kenneth Keith revient s’établir à Toronto où, poursuivant la tradition familiale, il réalise principalement des portraits.

Il peint, entre autres, les portraits officiels de sept présidents de la Chambre des communes, de huit présidents du Sénat et de cinq juges en chef de la Cour suprême.

Il effectuera également les portraits des premiers ministres Robert Borden, Richard B. Bennett et John Diefenbaker. Le premier tableau de R. B. Bennett peint en 1938 par Kenneth Keith sera d’ailleurs offert au premier ministre par les députés, les sénateurs et les membres du Parti conservateur à son départ de la vie politique. Il se trouve aujourd’hui au Musée du Nouveau-Brunswick, à qui R. B. Bennett l’a légué par testament.

Par la suite, Kenneth Keith réalise le portrait officiel de sir Robert Borden pour la Chambre des communes. Le tableau est commandé par le président de la Chambre, Gaspard Fauteux, dont Forbes avait peint le portrait l’année précédente. L’objectif est de compléter la collection de tableaux officiels représentant les premiers ministres du Canada à la Chambre des communes. Ce tableau est dévoilé au Parlement le 11 juin 1947, dix ans après le décès de Borden, en même temps que lui de William Lyon Mackenzie King et en présence du président américain Harry Truman.

Dans son journal intime (en anglais), Mackenzie King explique comment il en est venu à suggérer que l’on dévoile son portrait ainsi que celui de Borden, tous deux premiers ministres lors des grandes guerres, à l’occasion d’une même cérémonie.

Image noir et blanc d’une page dactylographiée du journal intime de William Lyon Mackenzie King datée du 19 mai 1947.

Extrait du journal intime de William Lyon Mackenzie King daté du 19 mai 1947, dans lequel il explique comment il en est venu à suggérer qu’on dévoile son portrait ainsi que celui de Borden, tous deux premiers ministres lors des grandes guerres, à l’occasion d’une même cérémonie. (Fonds William Lyon Mackenzie King, MG 26 J 13, 19 mai 1947)

Une décennie plus tard, Forbes peint deux portraits de John Diefenbaker. Le premier est offert au politicien par les membres de son conseil des ministres et orne les murs du 24, Sussex, puis de Stornoway, la résidence officielle du chef de l’opposition. Le second est commandé par des francs-maçons de Washington et se trouve à Arlington, en Virginie.

En 1962, Kenneth Keith peint le portrait officiel de Bennett pour la Chambre des communes. La commande survient près de 25 ans après qu’il ait réalisé un premier tableau du politicien, et 15 ans après le décès de celui-ci. Elle émane du premier ministre John Diefenbaker et du président de la Chambre, Roland Michener. Une fois encore, on cherche à combler les lacunes de la collection de tableaux officiels représentant les premiers ministres du Canada à la Chambre.

Conclusion

Les carrières de portraitistes de John Colin et de Kenneth Keith Forbes révèlent les liens parfois insoupçonnés entre les arts et la politique. Les Forbes ont clairement tiré profit de leurs bonnes relations avec les parlementaires, particulièrement avec les premiers ministres, en obtenant de nombreuses commandes très prestigieuses.

Les premiers ministres ont également bénéficié du travail de peintres tels que les Forbes, dont les tableaux ont aidé à commémorer et à glorifier ces hommes qui ont détenu la plus haute fonction politique au pays ainsi qu’à inspirer leurs successeurs. Aussi, on l’a vu, c’est sans égard à la couleur politique qu’on a demandé aux Forbes de contribuer à cette entreprise de mémoire en produisant les portraits de premiers ministres en fonction ainsi que de leurs prédécesseurs. Ce faisant, ils ont contribué à asseoir la fonction de premier ministre dans la mémoire politique du pays.

Par ailleurs, le talent pour le portrait ne s’est pas arrêté à John Colin et à son fils Kenneth Keith. En effet, la fille de Kenneth, Laura June McCormack (1921-1961), dont la mère Jean Mary Edgell est également peintre, a réalisé quelques portraits qui se retrouvent à l’Assemblée législative de l’Ontario, et notamment un tableau représentant Louis-Hippolyte La Fontaine.

Pour en savoir plus sur les portraits de premiers ministres, voyez la thèse d’Andrew Kear, Governing Likenesses: The Production History of the Official Portraits of Canadian Prime Ministers, 1889-2002.


Geneviève Couture est archiviste au sein du projet des Archives du premier ministre, à la Division des archives privées du monde de la science et de la gouvernance de Bibliothèque et Archives Canada.

Comités permanents : trouver l’information antérieure à 1995 – l’accès aux documents imprimés (deuxième partie)

Maintenant que nous savons comment trouver l’information sur les comités permanents qui est accessible sur le Web, il est temps de nous pencher sur les versions papier. Nous examinerons les documents suivants :

  • Procès‑verbaux : les comptes rendus officiels des réunions des comités
  • Témoignages : les comptes rendus textuels des réunions
  • Rapports : les résultats des activités ou des études du comité permanent qui sont présentés à la Chambre des communes

Comme dans la première partie, nous prendrons l’exemple du comité permanent responsable de l’environnement. AMICUS, le catalogue de Bibliothèque et Archives Canada, sera notre point de départ. Nous ferons une recherche élaborée afin d’avoir toutes les options à notre disposition.

Pour chercher des documents sur l’environnement publiés en 1986, nous effectuerons la recherche suivante :

  1. Dans le champ Nom (mot‑clé), entrez comité permanent entre guillemets.
  2. Dans un second champ Nom (mot‑clé), tapez environnement.
  3. Tapez 1986 dans un champ Tout mot‑clé*, puis appuyez sur Enter.

*Remarque : Le fait d’entrer une date dans le champ Tout mot‑clé améliore les chances d’obtenir des résultats pertinents, car une session peut durer plusieurs années. Vous pouvez aussi omettre cette donnée et trier les résultats par date à la place.

La liste des résultats comprend :

  • Le rapport produit cette année‑là : Ressources et industries forestières de l’est du Canada
  • Deux versions en microforme des procès‑verbaux et des témoignages
  • La version papier des procès‑verbaux et des témoignages de la session

L’essentiel est que nous avons découvert le nom du Comité en 1986 : le Comité permanent de l’environnement et des forêts.

Voici la notice du rapport. Les renseignements essentiels pour obtenir le document sont surlignés.

No AMICUS 6662475
Monographie
EXEMPLAIRES BNC: Conserv autr édifice (HD-IEC) – COP.C.XC50 – Add specific Parliament, session and issue no. / Ajouter la législature, la session et la livraison désirée – AUCUN PEB
P.O.C. – COP.C.XC50 – Copy 2 – Add specific Parliament, session and issue no. / Ajouter la législature, la session et la livraison désirée
NOM(S):*Canada. Parlement. Chambre des communes. Comité permanent de l’environnement et des forêts
TITRE(S): Ressources et industries forestières de l’est du Canada: premier rapport / Comité permanent de l’environnement et des forêts
ÉDITEUR: [Ottawa] : Le Comité, 1986.
DESCRIPTION: ii, 107, [18, 17], 95, ii p. ; 27 cm.
COLLECTION: Canada. Parlement. Chambre des communes. Comité permanent de l’environnement et des forêts Minutes of proceedings and evidence of the Standing Committee on Environment and Forestry = Procès-verbaux et témoignages du Comité permanent de l’environnement etdes forêts 0837-4937 1984-85-86, Fasc. no 7
NOTES: Texte en français et en anglais disposé tête-bêche.
Titre de la couv.
« Juin 1986« .
Comprend des références bibliographiques.
RELATIONS: Canada Réponse globale du gouvernement au premier rapport du Comité permanent de l’environnement et des forêts « Ressources et industries forestières de l’est du Canada (juin 1986) » /. [Ottawa : Gouvernement du Canada], 1986.
Canada. Parliament. House of Commons. Standing Committee on Environment and Forestry Forest resources and industries in Eastern Canada :. [Ottawa] : The Committee, 1986.

Remarquons que la notice demande d’ajouter la législature, la session et la livraison désirée. Ces renseignements sont nécessaires pour obtenir un exemplaire de ce type de publications à Bibliothèque et Archives Canada.

Où trouver cette information?

PARLINFO offre la liste des législatures. L’année 1986 couvre une partie des 1re et 2e sessions de la 33e législature. Pour commander le rapport publié en juin 1986 (voir la partie surlignée dans la section Notes de la notice ci‑dessus), nous demanderions la 33e législature, 1re session (1984.11.05‑1986.08.28), fascicule no 7 (voir la partie surlignée dans la section Collection de la notice ci‑dessus).

Ce n’était là qu’une brève introduction à la recherche sur les comités permanents!

Comités permanents : trouver l’information électronique postérieure à 1995 – l’accès sur le Web (première partie)

Il peut être difficile de trouver de l’information sur les comités permanents du Parlement si on ne connaît pas la technique. Dans ce billet (qui se divise en deux parties), nous expliquerons comment trouver l’information récente sur le Web, puis les documents papier conservés par Bibliothèque et Archives Canada, dont la création peut remonter jusqu’au milieu du XIXe siècle.

Une grande partie du travail accompli par le Parlement se fait dans les comités. Les membres y étudient et modifient des projets de loi, analysent des questions d’actualités ou examinent des plans de dépenses à la demande de la Chambre des communes.

Deux documents officiels sont rédigés après chaque réunion :

  • Procès‑verbal : le compte rendu officiel de la réunion du comité, qui est inséré dans un fascicule numéroté. Chaque procès‑verbal fournit la date de la réunion, le contenu, les sujets abordés, la liste des témoins et d’éventuelles références à des rapports soumis à la Chambre des communes.
  • Témoignages : le compte rendu textuel de la réunion.

Un troisième document officiel, le rapport, intéresse davantage la plupart des chercheurs. Les rapports ne sont pas produits sur une base régulière, mais lorsque le comité clôt un dossier ou parachève une étude. Ils sont ensuite soumis à la Chambre des communes. Le gouvernement et les autres partis présentent parfois des réponses.

Nous utiliserons une étude sur la conservation urbaine réalisée par le Comité de l’environnement comme exemple. L’information sur les comités permanents produite depuis 1995 se trouve sur le site Web du Parlement du Canada. Les documents des comités ne sont plus imprimés depuis 1998.

Sur la page d’accueil du site Web, cliquez sur Travaux parlementaires [un onglet au haut de la page] → ComitésAccueil des comités de la Chambre des communesListe des comitésENVI Environnement et développement durable.

Marche à suivre pour trouver un rapport

La méthode la plus rapide est d’utiliser la boîte de recherche, en haut à droite de la page. Entrez “conservation urbaine” rapport (avec les guillemets). Le premier résultat est celui que nous cherchons, Pratiques de conservation urbaine au Canada.

Remarque : l’option Format imprimable [en haut à droite] donne accès à un fichier PDF doté d’une fonction de recherche.

Le bloc‑titre signale la législature et la session pendant lesquelles le rapport fut publié. Ces renseignements sont importants pour les futures recherches. Dans le cas présent, il s’agit de la 1re session de la 41e législature, qui s’est déroulée du 2 juin 2011 au 13 septembre 2013.

Pour faire une recherche par session, allez sur la page d’accueil du Comité, cliquez sur Choisir une session différente et choisissez la session pendant laquelle notre rapport a été soumis, soit 41‑1. S’ouvre une page présentant le sommaire des travaux réalisés par le comité pendant cette session. Cliquez sur Tous les rapports. D’autres renseignements sur notre document sont fournis : le numéro du rapport, la date à laquelle il a été présenté à la Chambre et la réponse du gouvernement. Cliquez sur le lien Détails de l’étude du rapport 7 pour arriver à la page indiquant la liste des témoins (témoignages) et les comptes rendus des réunions (procès‑verbaux).

La deuxième partie de ce billet montrera comment trouver des documents papier.