Nouvel album Flickr : Le curling au Canada

Le curling pourrait être considéré comme le sport national non officiel du Canada. Explorez l’évolution du curling : son développement en tant que sport organisé et le développement de la culture du curling au Canada.

Le hockey en temps de guerre : Le 228e Bataillon

Jusqu’au 22 janvier, Bibliothèque et Archives Canada présente l’exposition Le hockey en temps de guerre au 395, rue Wellington à Ottawa. C’est l’occasion pour les visiteurs d’en apprendre plus sur la contribution des joueurs de hockey canadiens à l’effort de guerre : des hommes qui se sont enrôlés et ont servi outre-mer lors de la Première Guerre mondiale, sans oublier les femmes qui ont pris le relais et récupéré la rondelle à la maison!

L’émergence de très bonnes équipes militaires de hockey est une histoire particulièrement fascinante. Saviez-vous qu’en 1916, le 61Bataillon de Winnipeg (en anglais seulement) remporta la prestigieuse Coupe Allan lors du championnat canadien de hockey senior? Et que le 87e Bataillon de Montréal fut assez bon pour disputer une partie amicale (en anglais seulement) contre une équipe professionnelle de Montréal comptant des joueurs des Canadiens?

Mais aucune équipe ne fut aussi populaire que celle du 228e Bataillon, comme le révèle la riche collection de documents gouvernementaux de Bibliothèque et Archives Canada. Connu sous le nom de Northern Fusiliers, le 228e Bataillon était basé à North Bay, en Ontario, et placé sous le commandement du lieutenant-colonel Archie Earchman. Les Fusiliers recrutèrent tellement de bons joueurs qu’à l’automne 1916, ils furent invités à joindre les rangs de l’Association nationale du hockey, la principale ligue professionnelle de ce sport et l’ancêtre de la Ligue nationale de hockey.

Photo en noir et blanc d’un homme debout, vêtu d’un uniforme, d’une casquette et d’un ceinturon-baudrier, une canne à la main.

Le lieutenant-colonel Earchman, D.S.O., Toronto, Ontario (date non précisée) (MIKAN 3215233)

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James Naismith : les années d’apprentissage au Canada de l’inventeur du basketball

Les origines de sports populaires comme le baseball, le football et le hockey sont souvent difficiles à cerner. En effet, plusieurs personnes et plusieurs lieux affirment souvent être l’inventeur ou le lieu de naissance d’un sport. Cependant, il n’y a aucun doute sur la personne qui a inventé le basketball : c’est un Canadien, le Dr James Naismith. Né dans la petite ville d’Almonte dans la vallée de l’Outaouais, province du Canada le 6 novembre 1861, James Naismith est devenu orphelin à un très jeune âge et a été élevé avec sa sœur aînée Annie et son frère cadet Robbie par son oncle et sa tante.

Lorsque M. Naismith était enfant, le « duck on a rock » (canard sur une roche) était un jeu très populaire. Une pierre appelée « le canard » était placée sur une pierre plus grande ou sur une souche d’arbre. Les joueurs devaient frapper le canard avec une autre pierre et le faire tomber de sa plateforme, puis courir récupérer leur propre pierre et revenir à l’emplacement original du lancer. Un participant jouait le rôle de « gardien ». Il devait ramasser le canard s’il tombait, le replacer sur sa plateforme et essayer de toucher le joueur ayant lancé la pierre avant qu’il ne retourne à son point de départ. Bien que chaque joueur avait sa propre technique de lancer, Naismith avait remarqué que les meilleurs joueurs lançaient leur pierre haute en visant bien et avec précision, ce qui leur donnait plus de temps pour ramasser leur pierre. Ses souvenirs de ce jeu d’enfance auront une influence sur sa création du jeu de basketball.

Une photographie en noir et blanc d'un groupe d'hommes debout dans un champ regardant un match de duck on a rock.

Un match de duck on a rock, Alberta, septembre 1906 (MIKAN 3386054)

Naismith éprouve des difficultés à l’école et décide d’abandonner ses études pendant sa deuxième année à l’École secondaire d’Almonte à l’âge de 15 ans. Il préfère travailler à la ferme familiale pendant l’été et dans les camps de bûcherons en hiver. Le recensement canadien de 1881 indique qu’il est agriculteur à l’âge de 19 ans.

Plus tard cette année-là, M. Naismith décide de retourner à l’école secondaire et il obtient son diplôme en 1883 à l’âge de 21 ans. Il s’installe à Montréal et entreprend un baccalauréat ès arts avec spécialisation en philosophie et hébreu à l’Université McGill. Vers la fin du 19e siècle, Montréal est un centre important pour le développement des sports organisés au Canada et en Amérique du Nord. Les premières règles officielles pour des sports populaires tels que la crosse et le hockey sont élaborées au cours de cette période. M. Naismith, doté de qualités athlétiques naturelles, est attiré par plusieurs sports à l’Université, notamment la gymnastique, le football rugby et la crosse. En 1888, il obtient un baccalauréat ès arts en éducation physique de l’Université McGill. Grâce à ces intérêts, il devient le premier directeur de l’entraînement physique à l’Université McGill à l’automne de 1889.

Une photographie en noir et blanc de deux joueurs de football rugby accroupis, l'homme sur la gauche tient le ballon et attend de le lancer à l'autre homme derrière lui.

James Naismith (à gauche) jouant au football rugby (MIKAN 3652828)

Une photographie en noir et blanc de l'équipe de football rugby de l'Université McGill. Les joueurs portent des chaussettes montantes rayées et un uniforme blanc orné d'un écusson.

James Naismith (à l’extrême gauche, assis) au sein de l’équipe de football rugby de l’Université McGill (MIKAN 3650079)

En septembre 1890, M. Naismith s’installe à Springfield, Massachusetts, É.-U. pour devenir instructeur à l’International YMCA Training School. On lui confie le mandat de créer un sport pouvant se pratiquer à l’intérieur, et il invente le jeu de basketball. En décembre 1891, dans le gymnase du YMCA de Springfield, la première partie de basketball se joue. Le basketball est depuis devenu l’un des sports les plus populaires au monde.

Photographie en noir et blanc montrant un groupe d'hommes assis dans un escalier. De chaque côté, il y a les paniers qui étaient utilisés à l'époque dans ce sport.

La première équipe de basketball du monde. Dr James Naismith se trouve à droite dans la rangée du centre (MIKAN 3652826)

Pour voir d’autres photos documentant les activités professionnelles et personnelles de James Naismith, consultez la collection D. Hallie Lowry détenue par Bibliothèque et Archives Canada.

 

L’évolution de notre sport national d’hiver : innovations dans le monde du hockey

Premiers arénas dotés de glace artificielle au Canada

En 1911, Frank et Lester Patrick, joueurs de hockey et entrepreneurs, construisent les deux premières patinoires à glace artificielle au Canada : l’aréna Denman à Vancouver et l’aréna Victoria à Victoria. À l’époque, l’aréna Denman était le plus grand au Canada et pouvait accueillir 10 500 spectateurs. Conçues dans le but d’être le principal théâtre des matches de la nouvelle Pacific Coast Hockey Association, les patinoires ont été créées par les frères Patrick afin d’instaurer le hockey professionnel dans l’Ouest canadien et de faire concurrence à l’Association nationale de hockey (l’ancêtre de la Ligue nationale de hockey).

Reproduction en couleur d’une photographie colorisée d’un jeune homme vêtu d’un gilet rouge et blanc arborant, bien en vue au milieu de la poitrine, un « R » rouge.

Carte de hockey pour Frank Patrick, vers 1910-1912 (MIKAN 2962979)

Selon la base de données de Bibliothèque et Archives Canada Brevets canadiens, 1869-1919, Frank Patrick dépose une demande de brevet auprès de la division des brevets canadiens concernant le système de réfrigération de ses patinoires en 1913. Le brevet semble avoir été accordé en juin 1914, bien que l’on eût apposé sur le formulaire de demande une estampille d’annulation (« cancelled »).

Reproduction en noir et blanc d’un croquis illustrant le mécanisme de refroidissement d’une surface glacée pour jouer au hockey.

Demande de brevet d’une patinoire de glace (numéro de brevet 156325)

Reconnus comme les chefs de file dans le développement des patinoires de hockey sur glace artificielle au Canada, on accorde aussi à Frank et à Lester Patrick le crédit d’avoir élaboré de nombreux règlements du jeu, encore en vigueur de nos jours.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’inauguration de l’aréna Denman et sur la création de la Pacific Coast Hockey Association, visionnez notre exposition virtuelle Regard sur le hockey.

Création et évolution du filet de hockey

Les premiers buts de hockey étaient formés de deux roches et par la suite de poteaux qui étaient placés à chaque extrémité de la patinoire. Au départ, les poteaux des buts étaient placés à huit pieds d’écart, distance que l’on a ensuite réduite à six pieds, cette mesure étant toujours de mise.

Une photo noir et blanc montrant des joueurs de hockey lors d’une partie sur une patinoire extérieure

Match de hockey à l’université McGill (MIKAN 3332330)

Page dactylographiée faisant état des règlements au hockey

Règlements de l’Ontario Hockey Association, tels qu’ils sont énoncés dans le document intitulée Hockey: Canada’s Royal Winter Game (« Hockey : le jeu hivernal royal au Canada ») (disponible en anglais seulement)

À compter des années 1890, différentes ligues de hockey ont mis à l’essai des filets de pêcheur que l’on attachait aux poteaux dans le but d’éviter tout malentendu sur la validité des buts accordés. En 1899, la toute nouvelle Canadian Amateur Hockey League adoptait officiellement l’usage de filets de hockey durant leurs matches. Les buts étaient composés d’un filet attaché à une corde reliée au sommet de chacun des poteaux des buts.

Une reproduction en noir et blanc d’un cahier de note écrit à la main avec le titre « championnat intermédiaire » [Intermediate Championship]

Procès-verbal de la réunion annuelle de la Canadian Amateur Hockey League, le 9 décembre 1899(en anglais seulement) (MIKAN 100095 ou sur le site Web Héritage, image 95)

En 1911, Percy LeSueur, l’un des meilleurs gardiens de but à l’époque et des plus novateurs a déposé une demande de brevet afin d’améliorer le filet de hockey. En vertu de cette demande, la revendication avait pour but de permettre une plus grande précision quant à l’attribution des buts marqués. Le filet proposé par M. LeSueur visait à améliorer la conception des buts alors en usage dont la barre de soutien supérieure était en retrait de quelques pouces par rapport à la ligne de but. De fait, si un joueur de hockey faisait un tir au but de courte portée d’un angle ascendant très prononcé, la rondelle sortait du filet, même si elle avait traversé la ligne de but. Le brevet a été accordé à M. LeSueur en 1912 et le concept associé à son brevet demeure à la base du but de hockey que l’on utilise encore aujourd’hui.

Photographie en noir et blanc de portraits en médaillon de 12 hommes disposés au centre, autour d’un encadré blanc.

Photo de groupe du Ottawa Hockey Club en 1914 où figure Percy LeSueur (range du haut, au centre) (MIKAN 3386140)

Reproduction en noir et blanc d’une illustration détaillée du filet d’un but, mesures comprises.

Demande de brevet de M. LeSueur, dessin illustrant les améliorations apportées au filet d’hockey (numéro de brevet 139387)

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Canadian Amateur Hockey League Association, veuillez consulter le fonds Montreal Amateur Athletic Association conservé à Bibliothèque et Archives Canada.

Le masque des gardiens de but

En novembre 1959, un autre remarquable gardien de but, Jacques Plante, allait changer le monde du hockey en portant un masque sur une base régulière. Auparavant, les gardiens de but ne portaient pas de masque protecteur. Parmi les rares exceptions dignes de mention, il y avait eu Elizabeth Graham qui avait porté un masque d’escrime lors d’un match de hockey en 1927 et le gardien de but de la Ligue nationale de hockey (LNH) Clint Benedict, qui a eu recours à un masque de cuir le temps de quelques matchs en 1929. M. Plante, joueur des Canadiens de Montréal, a expérimenté le port de cet équipement au milieu des années 1950 en employant différents masques durant des entraînements et des parties hors-concours afin de se protéger des rondelles et des bâtons.

Photographie en noir et blanc d’un homme appuyé contre les bandes d’une patinoire et tenant un masque transparent dans les mains.

Jacques Plante montre un masque « Louch », qu’il a expérimenté pendant les entraînements avant 1959 (MIKAN 4814213)

Le 1er novembre 1959, après avoir subi une fracture du nez et des lacérations au visage durant un match de la LNH contre les Rangers de New York, il revient du vestiaire avec un masque conçu par un spécialiste de la fibre de verre, Bill Burchmore.

En janvier 1960, Jacques Plante commence à porter un nouveau masque plus léger, communément appelé le « bretzel », fabriqué par M. Burchmore à partir de 540 fils en fibre de verre tissés.

Photographie en noir et blanc d’un gardien de but masqué défendant son but. Derrière lui, d’autres joueurs (sans casque) qui tombent sur la glace, tentant de s’emparer de la rondelle.

Jacques Plante en action portant un second type de masque le 17 janvier 1960 (MIKAN 4814204)

Photographie en noir et blanc d’un homme qui enlève son masque de gardien de but.

Jacques Plante relevant son masque de hockey (MIKAN 3194972)

D’autres gardiens de but suivront son exemple et le masque ne tarde pas à devenir une pièce d’équipement courante pour cette position. Jacques Plante continuera d’améliorer les masques de gardien de but et il créera sa propre entreprise de fabrication de masques vers la fin de sa carrière de hockeyeur.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur Jacques Plante et ses innovations, consulter le fonds Jacques et Caroline Raymonde Plante conservé à Bibliothèque et Archives Canada.

Carnaval d’hiver d’Ottawa, édition 1922

« Une semaine sans soucis! »…« La gaieté sera la reine de la semaine du Carnaval ». Voilà certains des slogans utilisés pour décrire le premier Carnaval d’hiver national canadien, le Carnaval d’hiver d’Ottawa, en 1922. Il ne s’agissait pas d’une occasion tranquille. Pendant une semaine à la fin du mois de janvier et au début février 1922, les Ottaviens ont fait la fête – et se sont amusés comme de vrais fous.

Les Canadiens étaient des habitués des fêtes d’hiver. Depuis la fin du 19e siècle, d’autres carnavals plus calmes avaient eu lieu mettant en vedette des fortitudes de glace, des fêtes de patinage amicales et des parties de hockey. Pendant ces carnavals, il y avait seulement de rares occasions où la fête dégénérait. Par exemple, la mascarade de patinage, en 1894, à Rideau Hall, où les employés de Lord Aberdeen se sont déguisés en écolières :

Photographie en noir et blanc illustrant huit individus qui se tiennent sur un escalier enneigé avec des éventails décoratifs à la main. Tous sont vêtus de costumes semblables composés d’une robe, d’un tablier et d’un bonnet. Si on regarde attentivement, on peut remarquer que certains de ces individus ont des moustaches et ont des traits quelque peu masculins.

Les employés de Lord Aberdeen déguisés en écolières pour participer à la mascarade de patinage « Dame Marjorie School » à Rideau Hall (MIKAN 3422882)

Le parrain du Carnaval d’Ottawa de 1922 était le courtier en bourse et maire, Frank Plant. Il a tout organisé en quelques semaines. Lord Byng, le gouverneur général, a été mis en charge de l’ouverture des festivités, ce qu’il a fait à l’extérieur du Château Laurier le 28 janvier 1922. 10 000 personnes étaient présentes.

Photographie en noir et blanc illustrant un château de glace, d’une prise de vue très élevée. On peut y voir le fourmillement de la foule et la ville à perte de vue.

Palais des glaces au Carnaval d’hiver d’Ottawa (MIKAN 3517932)

Dans le cadre du Carnaval se sont déroulées les activités suivantes :

  • Des parades à la raquette avec des flambeaux à travers les rues du centre-ville
  • Un grand bal au Château Laurier
  • Des parties de hockey entre les Sénateurs d’Ottawa et les Canadiens de Montréal
  • Du curling et de la boxe
  • Des soupers de fèves au lard quotidiens en Basse-Ville
  • D’énormes feux de joie au parc Major, à la place Connaught et à la place Cartier
  • Escalade du château de glace
  • Danses de minuit
  • Embarcations tirées par des chevaux qui tiraient des passagers à travers la ville
  • Saut en ski des falaises au parc Rockliffe

Bien que ce fût l’époque de la prohibition en Ontario, l’alcool était permis dans la province avoisinante du Québec. Avec l’atmosphère de fête qui régnait, les policiers choisissaient d’ignorer les hordes de personnes intoxiquées qui traversaient d’un côté à l’autre de la rivière de Hull, maintenant Gatineau, la bouteille à la main.

Il y avait trois principales attractions. La première était le palais de glace d’une hauteur de 22 mètres à la place Cartier sur la rue Elgin.

Photographie en noir et blanc illustrant des gens se tenant debout, possiblement à faire la file, autour du château de glace.

Le palais des glaces du Carnaval d’hiver d’Ottawa de jour (MIKAN 3517934)

Photographie en noir et blanc illustrant un château de glace illuminé de l’intérieur.

Le palais des glaces du Carnaval d’hiver d’Ottawa le soir (MIKAN 3517933)

La deuxième attraction était la colonne de glace géante trônant sur la place Connaught (maintenant la place de la Confédération, environ au même endroit où se trouve aujourd’hui le monument commémoratif de Guerre du Canada) entre l’Union Station, l’ancien bureau de poste et le château Laurier.

Photographie en noir et blanc illustrant une colonne de glace surmontée d’une couronne. Un homme se tient à son côté.

La colonne de glace devant l’ancien bureau de poste (endroit où se trouve aujourd’hui le monument commémoratif de Guerre du Canada), Carnaval d’hiver d’Ottawa, janvier et février 1922 (MIKAN 3384979)

Et finalement, la pièce de résistance — la glissade pour ski et toboggan.

« Un mile pour dix sous » était le slogan de cette descente époustouflante. Construite avec des blocs de glace avec des traces profondes, la glissade partait du Château Laurier et descendait jusqu’à la rivière des Outaouais le long des écluses Rideau. Au départ, la porte d’embarquement avait l’air assez innocente, construite de bois et entourée de conifères. Mais lorsqu’on entrait, voici ce qu’on voyait :

Photographie en noir et blanc illustrant le haut de la descente en toboggan en regardant vers le bas vers la rivière, à côté des écluses Rideau. Les traces sont très longues et creuses, et rejoignent presque le pont Alexandra au loin.

Descente en toboggan du Carnaval d’hiver d’Ottawa (MIKAN 3517935)

Si vous étiez assez courageux pour braver cette descente, la promenade était d’un angle de 45 degrés et se redressait quelque peu avant d’être parsemée de côtes, un peu comme des montagnes russes. Si vous voulez voir d’autres photos, vous pouvez visiter l’album Flickr. Inaugurée par Lord Byng, la première descente a été faite par le maire, Frank Plant, l’homme d’affaires bien connu A.J. Major et deux autres individus. Au courant de la semaine, des experts du saut en ski très courageux faisaient tous les jours des démonstrations sur la descente. Le reste du temps, des téméraires prenaient la course en descendant à bord de toboggans jusqu’à la rivière des Outaouais à plus de 100 km/h!

À la fin de la semaine, on a déclaré que le premier Carnaval d’hiver d’Ottawa avait été un énorme succès. Des dizaines de milliers de personnes y avaient participé – la population d’Ottawa venait tout juste d’atteindre 100 000 habitants. Aujourd’hui, l’équivalent du Carnaval d’hiver d’Ottawa, Bal de neige, reçoit jusqu’à un demi-million de visiteurs chaque année.

 

 

Joyeux centenaire, Hockey Canada!

Le 4 décembre 2014, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) fête le centenaire de l’organisme national responsable du hockey amateur au Canada.

« Le hockey est notre sport d’hiver national. D’un bout à l’autre du pays, grands et petits s’y adonnent avec plaisir, à l’extérieur comme à l’intérieur. Le centenaire de Hockey Canada est l’occasion idéale de découvrir et de mieux comprendre les origines du hockey au Canada. »

L’honorable Bal Gosal, ministre d’État (Sport), le 30 octobre 2014

L’Association canadienne de hockey amateur (ACHA) est créée en décembre 1914 à Ottawa (Ontario). Cet organisme national reçoit le mandat d’administrer, de réglementer et de développer le hockey amateur au Canada. La rencontre qui mène à sa fondation réunit les associations provinciales de hockey de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario, la ligue de hockey de la ville de Montréal, l’Union de hockey intercollégial canadien, les administrateurs de la coupe Allan, l’Association olympique canadienne et l’Union athlétique amateur du Canada. Parmi les autres groupes qui se sont affiliés à l’ACHA depuis sa création, mentionnons les associations de hockey amateur du Québec (1919), du district d’Ottawa (1920), des Maritimes (1928), de Terre‑Neuve (1966) et du Nouveau‑Brunswick (1968).

Photo noir et blanc composite montrant des portraits de l’équipe entire dans des médaillons avec l’inscription « Monarch Hockey Club, Amateur Champions of Canada, Winners of Pattison Trophy’s Allan Cup 1913-1914 » [Club de hockey des Monarch, Champions amateur du Canada, gagnant de la coupe Allan.]

Le club de Hockey les Winnipeg Monarch. Gagnants de la coupe Allan 1913-1914. (MIKAN 3657113)

Bibliothèque et Archives Canada s’est associé avec Canadiana.org afin de rendre accessibles en format numérique certains documents importants du fonds de l’ACHA, comme le livre de règlements officiel du hockey amateur de 1927.

Reproduction d’un livre de règlements adopté en 1927 par l’Association canadienne de hockey amateur.

Rules of the Game [« Règles du jeu »] adoptées en 1927 par l’Association canadienne de hockey amateur (source : page 77).

En 1994, l’ACHA est fusionnée avec l’Association canadienne de hockey (mieux connue sous le nom de Hockey Canada), qui avait été fondée en 1968. La nouvelle organisation a pour mandat de sélectionner les équipes qui représentent le Canada lors des compétitions sur la scène internationale et de favoriser le développement des joueurs de hockey canadiens. Les documents de Hockey Canada qui sont conservés à BAC fournissent de l’information sur de nombreux tournois et séries disputés sur la scène internationale qui ont captivé tous les Canadiens, comme la Série du siècle de 1972 et la Coupe Canada 1976.

Bon imprimé en noir et blanc permettant de participer au tirage de billets permettant d’assister à une partie de la série opposant le Canada à l’Union soviétique en 1972.

Bon envoyé par la poste dans le cadre d’un tirage de billets permettant d’assister à une partie de la Série du siècle de 1972.
Source : Fonds Hockey Canada/Dossier chronologique du 4 juillet au 31 août 1972 (e001217378).

Pour en savoir plus sur l’évolution du hockey au Canada, venez découvrir les documents de Hockey Canada et de son prédécesseur, l’ACHA, qui sont conservés à BAC :

N’oubliez pas de visiter le Temple de la renommée du hockey, qui possède la plus grande collection sur l’histoire de ce sport, et d’admirer sa nouvelle exposition organisée conjointement avec BAC : La Première Guerre mondiale et un siècle de liens militaires avec le hockey.

Regard sur le hockey

Bibliothèque et Archives Canada diffuse une septième émission de baladodiffusion

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a le plaisir d’annoncer le lancement de sa plus récente émission de baladodiffusion : Le roi des sports d’hiver au Canada.

L’auteur et expert en hockey, Paul Kitchen, se joint à nous pour parler des origines et de l’évolution du jeu et interprèter le lien entre notre amour du sport et notre personnalité en tant que Canadiens. M. Kitchen nous entretient également de la richesse des ressources sur le hockey disponibles à BAC.

Pour écouter cette émission, vous pouvez vous abonner au fil RSS ou iTunes, ou tout simplement visiter le site Web Balados – découvrez Bibliothèque et Archives Canada : votre histoire, votre patrimoine documentaire.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez nous contacter par courriel à balados@bac-lac.gc.ca.

Découvrez l’histoire des sports et des Olympiques au Canada – Partie II

Les Jeux olympiques de Londres vous donnent envie d’en apprendre davantage sur l’histoire de l’évolution des sports au Canada? Si c’est le cas, Bibliothèque et Archives Canada est un bon endroit où commencer vos recherches. Nous possédons les archives des organismes nationaux pour les sports suivants :

Vous trouverez également de l’information dans les archives de la Direction générale de la Condition physique et du Sport amateur de l’ancien ministère de la Santé nationale et du Bien-être social (maintenant Santé Canada). Il s’agit de la source principale de renseignements sur la participation du gouvernement fédéral dans le domaine des sports. Parmi ces archives, plus de 40 000 photographies documentent la performance des athlètes canadiens dans les compétitions nationales et internationales (y compris les Olympiques) durant les années 1960 et 1970.

Pour d’autres renseignements sur les sports, vous pouvez aussi consulter nos sites Web suivants :

N’oubliez pas que nos documents ne sont pas tous accessibles en ligne. Il est toutefois possible de commander des documents d’archives au moyen de notre formulaire de demande de retrait de documents en ligne ou par téléphone au 613-996-5115 ou au 1-866-578-7777 (sans frais).

Vous avez des questions ou des commentaires? N’hésitez pas à communiquer avec nous!

Découvrez l’histoire des sports et des Olympiques au Canada – Partie I

Alors que se déroulent les Jeux olympiques de Londres, il est opportun de se rappeler des réalisations d’athlètes canadiens lors de Jeux antérieurs et de se familiariser avec l’apport du Canada dans le domaine des sports.

Pour ceux qui s’intéressent à une histoire visuelle de la participation du Canada aux Jeux olympiques, les pages Web de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) et sa base de données Athlètes olympiques canadiens comprennent plus de 10 000 images d’athlètes, depuis les Olympiques de 1904 à Saint-Louis, aux États-Unis, jusqu’aux Olympiques de 2004 à Athènes, en Grèce.

Voici certains des premiers événements importants dans l’histoire olympique canadienne documentés par BAC :

  •  Étienne Desmarteau, premier athlète à remporter une médaille d’or olympique à titre de membre d’un club sportif canadien, l’Association des athlètes amateurs de Montréal, en 1904. Ce même club a produit le premier double médaillé d’or, le nageur George Hodgson*, lors des Jeux olympiques de 1912, et les deux premiers champions de la Coupe Stanley en 1893 et en 1894. BAC possède les archives de l’Association des athlètes amateurs de Montréal.
  • La création et la performance de la première équipe olympique canadienne en 1908 sont documentées par des archives du fonds Jack Davies.
  • Les deux médailles d’or de Percy Williams et les réalisations des premières athlètes féminines canadiennes Ethel Catherwood, Fanny Rosenfeld, Myrtle Cook, Ethel Smith et Jean Thomson lors des Jeux olympiques de 1928.
  • Les Falcons de Winnipeg aux Jeux olympiques de 1920 à Antwerp, en Belgique, la première équipe à remporter une médaille d’or au hockey sur glace.  BAC possède des photographies et des films illustrant les joueurs et les activités lors de ces Jeux, réalisés par Konrad Johannesson, un membre de l’équipe.

*Pour plus d’information sur George Hodgson et d’autres athlètes, consultez le site Vies sportives : images d’athlètes canadiens (site archivé).

N’oubliez pas que nos documents ne sont pas tous accessibles en ligne. Il est toutefois possible de commander des documents d’archives au moyen de notre formulaire de demande de retrait de documents en ligne ou par téléphone au 613-996-5115 ou au 1-866-578-7777 (sans frais).

Pour voir d’autres photographies de Jeux olympiques précédents, consultez notre série d’images Sports et loisirs d’été sur Flickr.

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