En ce mois de décembre, bon nombre de nos clients, donateurs et lecteurs se préparent pour Noël. Le temps des Fêtes est riche en traditions, souvent liées au sentiment d’anticipation : préparer des surprises pour nos êtres chers, rêver de projets à accomplir après le Nouvel An, et offrir des moments de réconfort à notre famille, nos amis et, pourquoi pas, des étrangers.
Simpson’s, la boutique d’arbres de Noël, vers 1955 (e011172111)
Ce sentiment d’anticipation est courant chez les archivistes. L’ambiance est toujours un peu festive dans les archives : on ouvre des boîtes, on fait des découvertes et on prévoit l’intérêt du public pour les articles de la collection. Le travail d’un archiviste de référence ressemble au service à la clientèle puisque nous aidons les chercheurs avec un grand plaisir. Le traitement archivistique inspire également un sentiment de gratitude auprès de nos collègues, qui collaborent avec nous pour faire de belles choses.
À titre d’exemple, les journées où mes collègues et moi avons travaillé sur le fonds de Sears Canada nous ont procuré beaucoup de joie. La collection inclut des documents sur les magasins Sears de l’ensemble du pays ainsi que sur les sociétés mères de Sears Canada, toutes très connues dans notre pays : Simpson’s, Simpsons-Sears et Sears-Roebuck. Le fonds comprend des documents textuels, des photos, des albums de coupures, des documents audiovisuels, des dessins et des plans architecturaux. On y trouve aussi 200 boîtes de catalogues publiés qui s’ajouteront à la riche et populaire collection de catalogues que Bibliothèque et Archives Canada possède déjà.
Achats par catalogue dans le temps des Fêtes, vers 1955 (e011172120)
Une surprise très intéressante se trouve dans ce fonds : plusieurs milliers de photos d’archives d’une qualité et d’un intérêt incroyables. Les photos, qui documentent le plaisir du magasinage ainsi que les éléments pratiques de l’économie de détail et du travail des employés, intéresseront certainement le public. En plus, elles sont amusantes! Elles donnent aussi un aperçu des activités sociales et culturelles organisées par l’entreprise, dont des parties de curling et de quilles, des soirées de danse et des concerts.
Achats de Noël, Regina (Saskatchewan), vers 1950 (e011172152)
Merci à nos collègues de Bibliothèque et Archives Canada et aux autres organismes qui ont participé à l’acquisition, au classement, à la description et à la numérisation de ce fonds. C’est grâce à eux qu’il est maintenant possible d’effectuer des recherches dans le fonds de Sears Canada.
Une foule regarde un train électrique, Regina, vers 1950 (e011172147)
Au cours des prochaines années, nous pourrons utiliser ces documents pour produire de nouveaux résultats de recherche. N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez besoin d’aide pour lancer votre propre recherche.
Jennifer Anderson était archiviste à la Direction générale des services au public. Avant cela, elle a œuvré à la Section des sciences, de l’environnement et de l’économie de la Direction générale des archives à Bibliothèque et Archives Canada.
Avez-vous magasiné en ligne dernièrement? C’est tellement pratique de pouvoir tout faire à distance. On trouve sur le Web des produits de qualité facilement accessibles à tous, y compris aux personnes à mobilité réduite, aux personnes éloignées des centres urbains et à celles qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent se rendre en magasin. Sans parler du temps économisé!
Mais le magasinage à distance ne date pas d’hier.
Avant Internet, les consommateurs recevaient régulièrement des catalogues par la poste, dans lesquels ils pouvaient commander divers produits. Ils ramassaient ensuite leur commande à de petits « comptoirs catalogues », parfois situés dans d’autres commerces (par exemple, chez un fleuriste ou dans une boutique de cadeaux).
Bureau des commandes par catalogue de Simpson’s, Sarnia (Ontario), 1952. (e011172139)
Dans un blogue précédent, j’ai mentionné que Bibliothèque et Archives Canada (BAC) avait acquis les archives de Sears Canada en 2017. Ce fonds documentaire compte plus de 40 000 photos, dont beaucoup illustrent les activités des employés de la bannière (qui s’appelait à l’origine Simpson’s). On peut notamment y voir des employés s’affairant à livrer aux clients des articles commandés en catalogue. À l’origine, ces photos étaient destinées aux relations publiques, mais aujourd’hui, elles ouvrent aux chercheurs une fenêtre sur le quotidien du personnel de ce grand magasin.
Après son arrivée au Canada en 1952, Sears a acheté Simpson’s, pour ensuite faire affaire sous la bannière Simpsons-Sears. Grâce à son catalogue, véritable pilier de l’entreprise, elle finit par surclasser Eaton, Dupuis Frères, la Compagnie de la Baie d’Hudson et tous les autres grands magasins offrant la vente par correspondance. À la fin des années 1970, l’entreprise devient simplement « Sears ». En 1992, elle se dote d’une ligne téléphonique sans frais qui deviendra, une décennie plus tard, la ligne recevant le plus d’appels au pays. Puis, en 1996, Sears lance son site Web, qui reçoit des millions de visites par année. Le catalogue n’en gagne pas moins en popularité pendant cette période.
Dans les tout premiers catalogues de l’entreprise, on ne trouvait pas de photos, mais plutôt des illustrations faites à la main. Le but : inciter le consommateur à acheter des articles ou des ensembles attrayants. À l’époque, les dessinateurs (qui sont souvent des dessinatrices) peinaient souvent à se tailler une place dans les agences de publicité.
Le magasinage par catalogue : toujours en vogue, 1953. (e011172110)
Dans la même veine, les rédactrices de mode dans les catalogues et magazines étaient aussi journalistes, et leur influence a contribué à l’évolution de la société. Comme Valerie Korinek l’a démontré dans sa monographie Roughing It in the Suburbs: Reading Chatelaine Magazine in the Fifties and Sixties (2000), le magazine Châtelaine était un puissant pôle d’influence auprès des lectrices canadiennes en cette ère d’avant Internet. La photo suivante, qui montre Vivian Wilcox, rédactrice de mode de Châtelaine, suggère qu’elle a aidé à faire la promotion des catalogues de Sears.
Vivian Wilcox, rédactrice de mode de Châtelaine, devant un dessin de mode, vers 1955. (e011172116)
Avec les photos du fonds Sears Canada, les chercheurs et les historiens en marketing disposent maintenant de vastes ressources pour analyser la publicité dans les catalogues ainsi que l’évolution des techniques utilisées pour séduire la clientèle. Observez par exemple cette annonce de tente-roulotte des années 1950 : n’a-t-on pas l’impression qu’il n’y a rien de plus facile, pour cette campeuse solitaire, de préparer un repas en plein air?
Annonce de tente-roulotte, vers 1950. (e011172156)
Précisons toutefois que les photos conservées par BAC sont surtout associées à la nostalgie ou aux relations publiques. Elles nous offrent un véritable reflet de l’évolution de l’économie et de la société canadiennes. Quant à l’ensemble du fonds, il témoigne des efforts déployés par Sears pour s’adapter et rester compétitif dans un marché en mutation. En particulier, les archives sur le catalogue Sears sont bien plus qu’un simple témoignage sur le marketing d’un produit ou d’une entreprise en particulier. Elles révèlent comment les détaillants canadiens, ancrés dans un réseau national, ont tenté de rester à la page aux 20e et 21e siècles.
Prenons pour exemple cette série de photos. Prises entre 1921 et 1972, elles montrent des employées de Simpson’s (puis de Simpsons-Sears et enfin de Sears) prenant des commandes de catalogue au téléphone. Elles illustrent bien les changements dans le matériel de communication, les bureaux et la tenue vestimentaire, sans oublier les coiffures. On y voit également le passage des photos en noir et blanc aux photos couleur Kodachrome. En revanche, la nature du travail et la composition entièrement féminine du personnel restent inchangées.
Prise des commandes par catalogue, 1921 à 1972. (e011172128)
Prise des commandes par catalogue, 1921 à 1972. (e011213329)
Prise des commandes par catalogue, 1921 à 1972. (e011213331)
Prise des commandes par catalogue, 1921 à 1972. (e011172123)
Prise des commandes par catalogue, 1921 à 1972. (e011172134)
Prise des commandes par catalogue, 1921 à 1972. (e011172133)
Ces photos montrent tout un monde caché : celui des employés chargés de l’emballage, du tri et de l’étiquetage des produits commandés. Elles évoquent aussi une époque bien révolue. Pourtant, le travail qui s’y fait n’est pas si différent de ce qu’on trouve chez les grands détaillants d’aujourd’hui.
De la même manière, cette série de photos montrant des livreurs et leurs camions nous interpelle : au petit air ancien se mêle une certaine impression de familiarité. Aujourd’hui, il y a autant de livreuses que de livreurs… et des livreurs portant le nœud papillon, il n’y en a plus beaucoup! Mais l’uniforme est encore de mise dans les entreprises contemporaines : en plus d’inspirer la confiance, il demeure un symbole de fierté qui manifeste l’importance accordée au service à la clientèle.
Équipes de livraison, vers 1927 jusqu’à 1960. (e011172142)
Équipes de livraison, vers 1927 jusqu’à 1960. (e011213328)
Équipes de livraison, vers 1927 jusqu’à 1960. (e011172124)
En cette ère de magasinage en ligne, l’importance économique des grands centres de distribution – en tant qu’employeurs et carrefours d’expédition – demeure d’actualité.
Centre de distribution de Kenmore, Toronto, 1960. (e011172129)
Cette photo montre le personnel du service de réparation et d’entretien de Kenmore, une marque d’électroménagers vendus par Sears. Ce service sous garantie était à l’époque un incontournable offert par les grands magasins.
Service de réparation de Kenmore, Toronto, 1960. (e011172130)
Employées dans un atelier de couture, vers 1955. De gauche à droite : Louise Karst, Elizabeth Moehring, Anne Dawson, Madeleine Huzina et Helen Marg. (e011172115)
Les pages des catalogues Sears suscitent toujours un vif intérêt chez les usagers de BAC, que ce soit pour y suivre l’histoire de la mode, de la publicité ou du marketing, ou l’évolution des prix. Nous sommes donc convaincus que le fonds Sears Canada sera accueilli avec enthousiasme par les chercheurs et les membres du public canadien qui s’intéressent à l’histoire fascinante de Sears Canada, ou qui gardent de précieux souvenirs des grands magasins.
Vous prévoyez démarrer un projet de recherche sur Sears Canada ou sur un sujet connexe, ou vous avez déjà commencé? Nos spécialistes des services de référence seront heureux de vous aider. Vous n’avez qu’à remplir le formulaire Posez-nous une question ou à communiquer avec nous. Au plaisir de vous servir!
Jennifer Anderson était archiviste à la Direction générale des services au public. Avant cela, elle a travaillé à la Section des sciences, de l’environnement et de l’économie de la Direction générale des archives à Bibliothèque et Archives Canada.
L’année 2020 est marquée par le changement, et le travail des archivistes n’échappe pas à la règle, eux qui étudient l’évolution de la société. L’industrie de la vente au détail en est un parfait exemple. Que pouvons-nous apprendre en étudiant les archives d’un grand magasin?
Pendant toute la deuxième moitié du 20e siècle, Sears Canada a été une icône de l’industrie de la vente au détail. L’entreprise possédait des magasins à rayons dans de nombreuses villes, petites et grandes, et embauchait un grand nombre de personnes. Son catalogue de vente par correspondance était distribué d’un bout à l’autre du pays. L’enseigne avait souvent pignon sur rue dans les centres commerciaux, des destinations populaires tant pour les achats que pour le lèche-vitrine. Bref, Sears faisait véritablement partie du paysage urbain.
En ville comme en campagne, bien des familles attendaient avec impatience le catalogue de Noël de l’entreprise, Cadeaux de Rêves. Les consommateurs le parcouraient pour comparer les prix des gros articles, comme les matelas et les appareils électroménagers. Sears détenait plusieurs marques très connues : pensons aux outils Craftsman, aux électroménagers Kenmore, aux appareils électroniques Silvertone et à la gamme de vêtements Jessica. Fermement implanté dans la culture nord-américaine de la vente au détail, Sears incarnait la réussite d’un océan à l’autre.
D’abord établie aux États-Unis, l’entreprise Sears, Roebuck and Co. fait son entrée au Canada en 1952. Elle s’associe alors avec l’entreprise canadienne Robert Simpson Company (Simpsons) pour devenir Simpsons-Sears Ltd. Dès sa première année de vente par catalogue, elle enregistre un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars. Elle ouvre son premier magasin en 1953 à Stratford, en Ontario, avant de partir à la conquête du pays. Avec sa nouvelle expérience de magasinage, Simpsons-Sears concurrence l’autre grand joueur de la vente au détail : Eaton. Grâce à leurs magasins et à leurs catalogues, ces deux entreprises attirent des millions de consommateurs canadiens, dont ils influencent le travail et les loisirs.
En 2017, Sears transfère ses archives à Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Celles-ci comprennent 200 boîtes de documents textuels, photographiques et audiovisuels, de même que 200 boîtes de catalogues publiés. On y trouve plus de 40 000 photos dépeignant des Canadiens en pleine séance de magasinage, de même que des employés de Sears Canada au travail et lors d’activités sociales.
Comme Sears Canada a longtemps tenu ses propres archives de façon bien organisée, le travail de BAC s’en est trouvé facilité. Les archivistes ont pu classer les documents, étiqueter les fiches et préparer les descriptions en ligne, puis BAC a mis progressivement le tout à la disposition du public. Anticipant l’intérêt pour les photos, nous avons rapidement commencé à les numériser. Je suis maintenant ravie de vous présenter cette collection, et de vous proposer quelques avenues de recherche.
J’ai d’abord été frappée par l’ambiance joyeuse qui émane des photos. Je pense entre autres à celles où l’on voit d’impressionnantes foules réunies pour l’inauguration des magasins Sears.
Un magasin Sears bondé, Regina (Saskatchewan), 1957. (e011172149)
Les jeunes générations, habituées aux achats en ligne, connaissent peut-être moins ces magasins. Et pourtant, les centres commerciaux qui les ont hébergés font partie de notre paysage depuis longtemps. Cela dit, peu d’entre nous ont connu l’époque où les vêtements étaient faits à la maison ou fabriqués par une couturière ou un tailleur, puis celle où on les achetait au magasin du coin, sans parler des vêtements de confection industrielle, vendus à prix abordables dans les grands magasins de l’après-guerre.Certes, j’avais déjà lu des ouvrages historiques sur l’apparition des centres commerciaux, comme Retail Nation: Department Stores and the Making of Modern Canada, paru en anglais en 2011 et écrit par Donica Belisle. Mais il reste que tous ces changements ont eu lieu dans un laps de temps relativement court.
Des clientes au comptoir de la bijouterie d’un magasin Sears, Burnaby (Colombie-Britannique), 1954. (e011172138)
Les photos de la collection Sears Canada montrent à quel point certaines choses ont changé, et à quel point d’autres sont demeurées les mêmes. Ainsi, elles dépeignent un milieu de travail genré, où les femmes sont vendeuses et les hommes, gérants. Par ailleurs, tout comme aujourd’hui, on voit que le service automobile était un milieu majoritairement masculin. Je connaissais déjà la « charge émotionnelle » qui pesait sur les employées féminines de grands magasins grâce à l’ouvrage de Joan Sangster, Transforming Labour: Women and Work in Postwar Canada (paru en anglais en 2010), mais les photos m’ont permis de mettre ce concept en images.
Un gérant s’adressant aux employées d’un magasin Sears, Oshawa (Ontario), 1968. (e011172137)
Le mécanicien Bill Youngson à l’ouvrage dans un garage Sears, vers 1955. (e011172122)
Je me souviens de slogans comme « Chez Sears, vous en avez pour votre argent… et plus! », mais je ne savais pas que l’entreprise avait déjà offert des prêts hypothécaires et des services immobiliers, ni que les magasins avaient déjà accueilli des pharmacies.
Comptoir de pharmacie dans un magasin Sears, Regina (Saskatchewan), vers 1950. (e011172153)
Par contre, je me souviens de l’époque où on pouvait acheter une bicyclette au magasin à rayons de la ville!
Le rayon des sports chez Sears, vers 1950. (e011172157)
Durant les nombreuses heures passées à organiser et à décrire les photos de la collection Sears, je me suis mise à penser à certains thèmes évoqués par les documents, comme le quotidien du personnel des ventes, le lèche-vitrine, la mode abordable, et les liens communautaires tissés grâce aux magasins locaux. À l’époque, on pouvait conclure un après-midi de magasinage en discutant autour d’une tasse de thé à la cafétéria du magasin!
Cafétéria d’un magasin Sears, Regina (Saskatchewan), vers 1950. (e011172150)
Personnel de la cafétéria, Regina, 1955. (e011172131)
L’attention méticuleuse portée aux étalages des vitrines, à l’éclairage et à l’affichage, de même que l’embauche de célébrités pour faire la publicité du magasin et visiter des succursales, en disent long sur les techniques de marketing de la fin du 20e siècle.
Winnie l’ourson à inauguration d’un magasin Sears, Kelowna (Colombie-Britannique), 1971. (e011172158)
En explorant les photos d’archives, j’ai revisité ma propre histoire. Je me suis souvenue de ma première sortie avec mes amis lorsque j’ai obtenu mon permis de conduire : nous étions allés au centre commercial. Puis, je suis tombée sur une photo originale du catalogue Sears, montrant des vêtements que j’avais convaincu mes parents de m’acheter. J’ai aussi vu des photos d’endroits où j’avais magasiné il n’y a pas si longtemps. Et je sais que le public trouvera lui aussi, dans ces documents d’archives, des souvenirs de son quotidien.
Centre commercial Les Galeries de Hull, vu de l’extérieur , Gatineau (Québec), 1972. (e011172135)
Centre commercial Les Galeries de Hull, vu de l’intérieur, Gatineau (Québec), 1972. (e011172136)
Longtemps présent partout au pays, Sears Canada a influencé la vie économique et sociale des Canadiens, que ce soit du point de vue de l’emploi, du revenu, des finances, des loisirs ou des produits de consommation. Sears Canada a soutenu divers organismes de bienfaisance, festivals culturels, concerts et prestations artistiques, et dans son désir d’attirer les consommateurs, elle a véhiculé des messages sur les loisirs, la culture de consommation, la mode et la vie de banlieue au Canada. Après 65 ans en affaires, l’entreprise a fermé ses portes en 2018.
Les chercheurs intéressés par l’histoire des autres grands magasins du Canada peuvent consulter le fonds T. Eaton Company conservé aux Archives publiques de l’Ontario; les archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson aux Archives du Manitoba; et les archives de Dupuis Frères à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
Tout comme mes collègues archivistes de ces institutions, je souhaite par mon travail montrer l’importance des sources originales et des informations vérifiables, et rendre les archives accessibles au public afin que nous puissions collectivement mieux comprendre notre passé. J’espère que les archives du fonds Sears Canada (R15993) faciliteront l’étude de l’histoire économique et jetteront un nouvel éclairage sur les souvenirs personnels des Canadiens de la fin du 20e siècle. Quels souvenirs ces photos évoquent-elles pour vous? Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui? Quel genre de recherches voudriez-vous lire, ou faire, à partir de ces documents?
Dites-nous comment nous pouvons vous aider à démarrer votre projet de recherche.
Jennifer Anderson était archiviste à la Direction générale des services au public. Avant cela, elle a œuvré à la Section des sciences, de l’environnement et de l’économie de la Direction générale des archives à Bibliothèque et Archives Canada.