Le tikinagan : transporter les nourrissons en toute sécurité

À gauche, Tatânga Mânî [chef Walking Buffalo] [George McLean] monte à cheval et porte son costume traditionnel des Premières Nations. Au centre, Iggi et une fille échangent un « kunik », un baiser traditionnel dans la culture inuit. À droite, le guide métis Maxime Marion tient un fusil. À l’arrière-plan, il y a une carte du Haut et du Bas-Canada, ainsi qu’un texte de la collection Red River Settlement [colonie de la rivière Rouge].

Ce blogue fait partie de notre programme De Nations à Nations : voix autochtones à Bibliothèque et Archives Canada. Pour lire ce billet de blogue en kanien’keha, visitez le livrel.

De Nations à Nations : voix autochtones à Bibliothèque et Archives Canada est gratuit et peut être téléchargé sur Apple Books (format iBooks) ou sur le site Web de BAC (format EPUB). On peut aussi consulter une version en ligne au moyen d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un navigateur Web mobile; aucun module d’extension n’est requis.

Les Premières Nations et la Nation Métisse utilisent les tikinagans pour transporter les nouveau-nés en toute sécurité. Les modèles varient d’une nation à l’autre, mais ils sont généralement faits de petites pièces de bois. Le nourrisson est solidement emmailloté dans une longue écharpe ou un sac fixé à une planche. Les tikinagans permettent aux parents de travailler de leurs mains et de se déplacer avec leur enfant en toute sécurité.

Une femme de Première Nation porte un bébé sur son dos.

Une femme de Première Nation transporte un enfant dans un tikinagan attaché à l’aide d’une sangle (e011303100-006)

Pour en savoir davantage sur les images de tikinagans dans les collections conservées à Bibliothèque et Archives Canada, lisez le billet de blogue de l’auteure kanien’keha:ka Elizabeth Kawenaa Montour, intitulé La signification et la polyvalence du tikinagan, ainsi que son essai Le tikinagan des Premières Nations : un legs durable.

Une famille devant une tente près de Lac Seul, en Ontario.

Mary Ann Trout-Carpenter et son époux George Carpenter avec leurs enfants. Le nourrisson dans le tikinagan est soit Melvin, soit Donna. James est auprès de sa mère, George se trouve au centre et Marianne se tient debout devant son père. Première Nation de Lac Seul, Ontario. (e008300467)

Cet essai a été publié dans le livrel interactif multilingue De Nations à Nations : voix autochtones à Bibliothèque et Archives Canada. Il s’agit d’un recueil de 28 essais rédigés par Elizabeth Kawenaa Montour et d’autres membres du personnel issus des Premières Nations, des Inuit et de la Nation Métisse. La plupart des textes sont écrits dans la langue du peuple autochtone dont ils racontent l’histoire et sont accompagnés d’une traduction française et anglaise. Les auteurs sont des archivistes, des conservateurs et des conseillers autochtones qui ont un lien personnel avec les articles de la collection présentés dans leurs essais. Ceux-ci témoignent de la diversité des récits, des langues et des cultures autochtones.

Une femme porte un bébé dans un tikinagan sur son dos.

Femme de Première Nation transportant un bébé dans un tikinagan, lieu inconnu, 1918 (a017973)

Comment dire « tikinagan » dans diverses langues autochtones

  • Anishnaabeg : tiginaaganan
  • Oji-cri : tikinagan (aussi épelé tiginaagan, tikkanaagan ou tikanagan)
  • Kanien’kéha : kahrhon
  • Mitchif : tikinagan
  • Mi’kmaq : migjowajij alapilaqan
  • Ojibwé : dikinaagan
  • Cri des plaines (nêhiyawêwin) : askotaskopison

Autres ressources

    • Porte-bébés, un album Flickr de Bibliothèque et Archives Canada