Kahentinetha Horn : celle qui survole les terres

À la gauche de l’image, Tatânga Mânî (le chef Walking Buffalo, aussi appelé George McLean) est à cheval dans une tenue cérémonielle traditionnelle. Au centre, Iggi et une fillette font un kunik, une salutation traditionnelle dans la culture inuite. À droite, le guide métis Maxime Marion se tient debout, un fusil à la main. À l’arrière-plan, on aperçoit une carte du Haut et du Bas-Canada et du texte provenant de la collection de la colonie de la Rivière-rouge.Cet article renferme de la terminologie et des contenus à caractère historique que certains pourraient considérer comme offensants, notamment au chapitre du langage utilisé pour désigner des groupes raciaux, ethniques et culturels. Pour en savoir plus, consultez notre Mise en garde — terminologie historique.

Par Elizabeth Kawenaa Montour

Kahentinetha Horn, du peuple Kanien’kehá:ka (peuple du silex; Mohawks), tiendra la vedette d’un balado à thématique autochtone de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) qui fera la lumière sur certains grands moments de sa vie. BAC possède d’ailleurs un riche éventail de documents d’archives se rapportant à Kahentinetha (ou Kahn-Tineta) Horn : photos, matériel audiovisuel, films, correspondance – tout un assortiment qui atteste de sa vision, de sa résilience et de son ambition de faire connaître les enjeux touchant les Onkweonwe (Premières Nations).

Le prénom Kahentinetha signifie « survolant les terres ». On peut dire qu’elle lui a fait honneur toute sa vie, et encore aujourd’hui. J’ai eu la chance, le privilège de grandir aux côtés de cette femme forte et passionnée à Kahnawake. Grande et mince, elle avait une carrure athlétique et l’épaisse chevelure d’ébène, lisse et raffinée des Kanien’kehá:ka. Aux yeux de bien des gens – moi y compris – elle était dans une classe à part. Elle s’exprimait de manière concise, d’une voix claire et toujours assurée. D’une curiosité à toute épreuve, elle était toujours d’attaque pour débattre d’un sujet ou d’une situation et y apporter une nouvelle perspective. En travaillant sur le balado, j’ai pu découvrir de nouveaux pans de son incroyable histoire et apprendre à l’admirer encore davantage.

En février 2020, Kahentinetha et sa fille Waneek ont visité BAC pour y consulter des documents d’archives, entre autres : des lettres de Kahentinetha à Maryon Pearson (épouse du premier ministre Lester B. Pearson), au ministre et aux sous-ministres des Affaires indiennes, et à d’autres fonctionnaires fédéraux de l’époque; de la correspondance interne; et des lettres de réponse. Parmi le matériel textuel, on trouve aussi de la correspondance et des documents du conseil de bande des Mohawks de Kahnawake, dont une résolution déchirante contre Kahentinetha qui n’a jamais été mise en application.

Photo noir et blanc de neuf personnes prenant la pose pour l’appareil. Un homme porte un enfant dans un tikinagan. On voit des broussailles en arrière-plan. Il n’y a aucun bâtiment à l’horizon.

Réserve de Caughnawaga [Kahnawake], près de Montréal, vers 1925 [de gauche à droite : Kahentinetha Horn (née Delisle; grand-mère de Kahentinetha Horn), Joseph Assenaienton Horn, Peter Ronaiakarakete Horn (père) portant Peter Horn (fils), Theresa Deer (née Horn), Lilie Meloche (née Horn), anonyme, Andrew Horn, anonyme]. (e010859891)

Kahentinetha se souvient de son père comme d’un homme ayant eu une grande influence sur elle dès le début de sa vie. Il lui a inculqué l’importance de parler la langue kanien’kehá en tout temps – une quête linguistique qu’elle poursuit encore aujourd’hui. En collaboration avec les aînés de Kanehsatà:ke (portion kanien’kehá:ka d’Oka), elle consigne la prononciation et l’orthographe d’expressions complexes qui risqueraient autrement de tomber dans l’oubli.

Photo noir et blanc d’une femme souriant à l’appareil. Elle porte un costume en peau de daim, un collier, des bracelets et un bandeau.

Kahentinetha Horn dans ses habits de reine du carnaval, au poste de pilotage d’un avion Vickers Viscount. Une semaine après le début de son emploi chez Trans-Canada Airlines, elle est couronnée reine du carnaval d’hiver du Collège Sir George Williams, à Montréal. Elle porte ici un costume en peau de daim fabriqué par sa tante Francis Dionne (née Diabo). (e011052443)

Comme beaucoup de Kahnewakeronon, Kahentinetha voit le jour à New York, dans le quartier de Brooklyn. Son père travaille alors dans les structures d’acier et doit rester près des grands chantiers. La famille revient plus tard s’installer à Kahnawake. Le père de Kahentinetha perdra tragiquement la vie sur le pont Rouses Point, qui traverse le lac Champlain pour relier les états de New York et du Vermont, à seulement une demi-heure de Kahnawake. Kahentinetha verra aussi la construction de la Voie maritime du Saint-Laurent dans les années 1950, un canal qui coupera de façon permanente la communauté du rivage naturel.

Kahentinetha étudie en économie à l’Université Sir George Williams, à Tio’tia:ke (Montréal), ce qui lui ouvre des possibilités, dont celle d’aller travailler à Paris. En décembre 1959, alors qu’elle poursuit ses études dans le même domaine à l’Université McGill, elle se rend à La Havane avec deux condisciples pour assister aux célébrations entourant le premier anniversaire de la révolution cubaine.

Photo noir et blanc de deux femmes et d’un homme en tenue de ville.

L’agent Harold Walker présente Kahentinetha Horn à la réceptionniste Pierrette Desjardins, le premier jour de travail de Kahentinetha chez Trans-Canada Airlines. (e011311516)

Kahentinetha occupe divers postes au cours de sa carrière, dont celui de secrétaire chez Trans-Canada Airlines (entreprise rebaptisée Air Canada en 1965) et à la Power Corporation. Elle travaille aussi dans le domaine de la mode comme mannequin au pavillon du Canada à l’Exposition universelle (Expo 67), à Montréal, chaque jour pendant toute la durée de l’événement. Elle pose pour des publicités de mode dans les magazines, et tourne aussi dans des films et des publicités télévisées. En 1973, elle décroche un emploi de fonctionnaire au ministère des Affaires indiennes, dans la région de la capitale nationale. Puis, au cours de l’été 1990, alors même qu’elle mène des recherches universitaires sur Kahnawake, Kanehsatà:ke et Akwesasne, la résistance de Kanehsatà:ke (crise d’Oka) atteint un moment décisif. Sachant qu’elle doit soutenir et défendre le territoire de Kanehsatà:ke, elle se rend donc sur place en juillet avec ses quatre filles. Elles y restent jusqu’au 26 septembre, date à laquelle l’Armée canadienne investit la zone, démantèle les barricades et procède à l’arrestation des derniers revendicateurs. Parmi ceux-ci se trouvent Kahentinetha et ses deux plus jeunes filles, Waneek et Kaniehtiio.

Photo noir et blanc de passants marchant entre de vastes pavillons au bord de l’eau. À l’avant-plan se trouve un train de voitures blanches.

Foule devant le pavillon du Canada à l’Expo 67 à Montréal, en 1967. (e001096693)

À compter du 21 février 1991, Kahentinetha participe en tant que témoin individuel à l’audience publique de la Chambre des communes qui mènera, en mai 1991, à la publication du cinquième rapport du Comité permanent des affaires autochtones. Puis, en mai 1993, elle fait une présentation devant la Commission royale sur les peuples autochtones lors d’une audience tenue à Kahnawake. Organisées partout au Canada, ces audiences visent alors à rassembler de l’information, des preuves et des recommandations, mais aussi à déceler les enjeux qui appellent une intervention. Plus récemment, le 20 février 2020, Kahentinetha participe à l’accueil des chefs héréditaires de la Première Nation Wet’suwet’en à leur arrivée à Tyendinaga.

Photo couleur d’une femme debout vêtue d’un chandail blanc, en train de discuter avec trois femmes assises en face d’elle, de l’autre côté d’une longue table.

Audience de la Commission royale sur les peuples autochtones, à Kahnawake. Assises : Kahente Horn-Miller (fille de Kahentinetha), Kahentinetha Horn et Dale Dionne. Debout à l’avant : Mary Sillett (Inuk du Nunatsiavut [Labrador]), commissaire. Kahnawake, mai 1993. (e011301811)

Des nombreux aînés Kanien’kehá:ka qu’elle a connus au cours de sa vie, Kahentinetha a été particulièrement inspirée par Louis Karonhiaktajeh (« limite du ciel ») Hall, un militant, écrivain et peintre traditionaliste né en 1918 à Kahnawake et décédé en 1993, à l’âge de 76 ans. Artiste aux dons innés, Louis Hall peignait des scènes vibrantes et poignantes sur des sujets kanien’kehá. On lui doit notamment l’emblématique drapeau rouge des Warriors, avec en son centre le profil d’un guerrier haudenosaunee. Kahentinetha lui a ouvert les portes de sa demeure et s’est occupée de lui dans sa vieillesse. Il lui a donné en retour un portrait d’elle qu’il avait peint – peut-être la seule œuvre qui ait jamais quitté sa collection privée.

Kahentinetha nous rendait souvent visite à la maison, généralement avec d’autres amis et membres de la famille qui venaient parfois d’ailleurs. Ma mère, Josephine Kaientatie (« des choses partout »), préparait toujours de bons petits plats, et personne ne repartait l’estomac vide! L’une des images que je garde de cette époque – nous étions alors dans les années soixante – est celle de Kahentinetha vêtue de son manteau de cuir blanc à franges et de sa minijupe assortie, et chaussée de ses bottes blanches. Ce style lui allait bien, et elle le portait avec assurance. Lors de ces visites, on discutait habituellement de questions sociopolitiques. Quand les discussions étaient ponctuées de l’humour des Kanien’kehá:ka, elles étaient une source intarissable de rires.

Puis il y a les souvenirs plus légers, comme l’été de 1971, où Kahentinetha vient d’acheter sa première voiture, une Ford Pinto nouveau modèle. Avec sa fille Ojistoh, qui n’est alors qu’un bébé, elle nous emmène, ma mère et moi, visiter nos cousins en Ontario. À bord de notre rutilante fausse Cadillac rouge, nous filons vers l’ouest sur l’autoroute 401 en direction de deux communautés kanien’kehá:ka des Six Nations, Tyendinaga et Ohsweken.

Kahentinetha éprouve une très grande fierté pour ses filles. Toutes connaissent beaucoup de succès à leur manière, à la hauteur de leurs ambitions. Sa plus vieille, Ojistoh, est médecin; Kahente est titulaire d’un doctorat et maintenant professeure à l’Université Carleton; Waneek est une athlète olympique médaillée d’or aux Jeux panaméricains; et la plus jeune, Kaniehtiio, touche à de nombreuses sphères médiatiques, y compris des rôles aux petit et grand écrans.

Photo couleur de trois femmes assises autour d’une table de conférence en bois, souriant à l’appareil.

Kahentinetha Horn, Hilda Kaheratahawi Nicolas et Nancy Kanahstatsi Beauvais, au centre culturel et linguistique de Kanehsatà:ke, 6 mars 2020. Photo : Elizabeth Kawenaa Montour

Kahentinetha habite aujourd’hui dans l’est de Kahnawake, tout près des rapides de Lachine, sur un terrain bordé d’un ruisseau. Elle aime s’occuper de son potager avec ses nombreux petits-enfants. Après avoir passé toute sa vie à influencer et à côtoyer des gens de toutes origines et cultures, elle continue de se rendre utile en guidant les autres et en transmettant à qui s’y intéresse ses connaissances de la culture, de la langue et de l’histoire haudenosaunee. Je me compte chanceuse d’avoir travaillé sur ce projet, grâce auquel j’ai pu renouer avec elle. J’y ai découvert des facettes de sa personne et de ses réalisations que je n’aurais jamais pu imaginer.

Vous pouvez également écouter notre baladodiffusion (partie 1 et partie 2) et parcourir notre album Flickr consacrés à Kahentinetha Horn.

Ce blogue fait partie d’une série portant sur les Initiatives du patrimoine documentaire autochtone. Apprenez-en plus sur la façon dont Bibliothèque et Archives Canada (BAC) améliore l’accès aux collections en lien avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Voyez aussi comment BAC appuie les communautés en matière de préservation d’enregistrements de langue autochtone.


Elizabeth Kawenaa Montour est archiviste de projet à la Division du contenu en ligne de la Direction générale des services au public, à Bibliothèque et Archives Canada.

Diplomate, premier ministre et érudit : souvenons-nous de Lester B. Pearson

Par Mariam Lafrenie

Il va sans dire que le très honorable Lester B. Pearson a accompli bien des choses dans sa vie. Et il a toujours excellé sur les plans politique, académique et, même, athlétique. L’héritage et l’influence de Lester B. Pearson se sont fait sentir avant qu’il devienne le 19e premier ministre du Canada, alors qu’il était président du conseil de l’OTAN (1951) et président de l’Assemblée générale des Nations Unies (1952), et quand il a reçu le prix Nobel de la paix (1957).

« Après cinq ans, il laisse néanmoins un héritage impressionnant : un nouveau drapeau, le Régime de pensions du Canada, une assurance-maladie universelle, une nouvelle loi sur l’immigration, un fonds de développement économique rural et la Commission royale sur le bilinguisme et le biculturalisme, qui amènera la mise en place d’une fonction publique bilingue. »

Extrait de « Premier parmi ses pairs »

Photographie en noir et blanc d’un couple en tenue soignée. L’homme tient une boîte contenant une médaille.

Lester B. Pearson et son épouse, Maryon, à la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix tenue à Oslo, en Norvège, en décembre 1957. Photographie par Duncan Cameron (MIKAN 3209893)

Photographie en noir et blanc d’un homme debout devant une salle pleine de gens auxquels il s’adresse.

Lester B. Pearson à la Conférence des Nations Unies sur l’Organisation internationale, San Francisco, Californie, États-Unis, 1945 (MIKAN 3623018)

Grimpant les échelons rapidement et passant d’un portefeuille à un autre, Lester B. Pearson montre qu’il est talentueux et digne d’être diplomate. Après 20 ans de carrière aux Affaires étrangères, il poursuit son chemin jalonné de réussites en devenant chef du Parti libéral (1958-1968) au cours de la décennie suivante. Sans aucun doute, il accomplit certaines de ses réalisations les plus formidables – sinon les plus importantes – alors qu’il est premier ministre.

Un drapeau pour le Canada

La quête d’un drapeau canadien – représentant ce que le Canada est devenu au cours du siècle écoulé et ce que Lester B. Pearson espère qu’il deviendra – suscite la controverse et d’âpres débats. De fait, comme plusieurs s’en souviendront, le débat sur le drapeau occupe une bonne partie de l’année 1964, année au cours de laquelle des Canadiens jeunes et vieux soumettent environ 3 000 suggestions de drapeau.

« Puisse ce drapeau inspirer à nos jeunes un sentiment nouveau de loyauté envers le Canada, un patriotisme fondé, non pas sur le nationalisme mesquin et étroit, mais sur l’égale et profonde fierté de tous les Canadiens pour chaque région de ce beau pays. »

Discours prononcé à l’occasion de l’inauguration du drapeau national du Canada,
le 15 février 1965

Ces mots, prononcés par Lester B. Pearson lors de l’inauguration de l’unifolié (en anglais), le 15 février 1965, sur la colline du Parlement, mettent précisément l’accent sur ce qu’il souhaite réaliser : une identité uniquement canadienne. Peu de premiers ministres ont laissé un héritage aussi grand que Lester B. Pearson, créateur d’un tout nouveau symbole culturel pour son pays.

Photographie en noir et blanc d’un homme tenant une illustration de l’unifolié.

Conférence de presse de Lester B. Pearson sur le nouveau drapeau, décembre 1964. Photographie par Duncan Cameron (MIKAN 5012164)

Une année de célébration

Non seulement Lester B. Pearson est-il responsable de plaider pour un nouveau drapeau canadien, mais il est assez chanceux pour conserver son poste pendant l’année du centenaire du Canada. Dans le discours qu’il prononce le 1er juillet 1967, à l’occasion de la fête du Dominion, il demande aux Canadiens de célébrer leur passé et leurs accomplissements, mais il leur demande aussi de songer à l’avenir et à l’héritage qu’ils pourraient laisser à la prochaine génération de Canadiens. L’année 1967 a été remplie de célébrations, un peu comme 2017 : nous célébrons le 150e anniversaire de la Confédération et pensons à l’avenir de notre nation.

Les célébrations du centenaire ont deux objectifs : organiser des activités mémorables pour les Canadiens et laisser un héritage tangible dont les générations actuelle et future pourront jouir. De fait, les gouvernements provincial et fédéral encouragent les Canadiens à célébrer en créant leurs propres projets pour le centenaire – films, défilés et festivals, tatouages, centres récréatifs, stades – et ils acceptent de leur donner plus de financement. L’une des célébrations les plus mémorables est celle de l’Exposition universelle de 1967 ou Expo 67, son diminutif. Expo 67, ouverte du 27 avril au 29 octobre, est l’une des expositions universelles les plus réussies. Elle marque un tournant pour le Canada.

Photographie en couleurs d’un groupe d’hommes debout devant l’agrandissement d’une carte de la Nouvelle-France.

Jour d’ouverture à Expo 67 avec le commissaire général, Pierre Dupuy; le gouverneur général du Canada, Roland Michener; le premier ministre du Canada, Lester Bowles Pearson; le premier ministre du Québec, Daniel Johnson père; et le maire de Montréal, Jean Drapeau. (MIKAN 3625029)

Pour beaucoup de Canadiens, le summum de la nostalgie constitue l’une des caractéristiques de l’année 1967, mais cette année est aussi remplie d’optimisme. Grâce à cet optimisme et aux dépenses gouvernementales plus élevées, la popularité de Lester B. Pearson augmente rapidement, ce qui renforce ses réalisations comme premier ministre et permet d’étendre le soutien des Canadiens au Parti libéral.

Conclusion

Le 27 décembre 1972, il y a 45 ans, après une carrière politique longue et réussie, Lester B. Pearson s’éteint. Son décès touche de nombreux Canadiens : plus de 1 200 personnes assistent à son service funèbre pour lui rendre un dernier hommage. Lester B. Pearson est toujours présent de nos jours grâce aux multiples prix et édifices portant son nom. Ayant jeté les bases de ce que de nombreux Canadiens et la collectivité internationale aiment au sujet du Canada, il a contribué à façonner le Canada actuel.

Photographie en noir et blanc d’un homme debout près d’un édifice doté d’une architecture intéressante.

Le premier ministre du Canada Lester B. Pearson devant le Katimavik (lieu de réunion) du pavillon du Canada, à Expo 67 (MIKAN 3626376)

Le fonds Lester B. Pearson conservé par Bibliothèque et Archives Canada comprend 435,71 mètres de documents textuels, plus de 3 500 photographies, 315 enregistrements audio de divers formats, trois films totalisant 47 minutes, 54 œuvres documentaires et 98 médailles.

Liens connexes


Mariam Lafrenie est une étudiante de premier cycle et chercheuse attachée à l’Université Queen’s qui a travaillé à la Direction générale des archives privées de Bibliothèque et Archives Canada à l’été 2017.

 

Bibliothèque et Archives Canada lance son dernier épisode de baladodiffusion, « Les 50 ans d’Expo 67 »

Affiche en couleur faisant la promotion d'Expo 67 montrant une jeune femme souriante avec un rang de drapeau canadien et un édifice ultra-moderne dans l'arrière-plan.L’Exposition universelle de 1967, mieux connue sous le nom d’Expo 67, constitue le moment fort des célébrations du centenaire du Canada. Elle a eu lieu à Montréal, d’avril à octobre 1967, et serait l’exposition la plus réussie du 20e siècle. Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a conservé la plupart des dossiers sur Expo 67 ces 40 dernières années. Dans cet épisode, nous discutons avec Margaret Dixon, archiviste principale du projet à BAC, de l’héritage laissé par l’Expo et du travail nécessaire pour archiver les documents.

Pour voir les images associées à ce balado, voici un lien vers notre album Flickr.

Abonnez-vous à nos émissions de baladodiffusion sur notre fil RSS, iTunes ou Google Play, ou écoutez-les sur notre site Web à Balados – Découvrez Bibliothèque et Archives Canada : votre histoire, votre patrimoine documentaire.

Pour en savoir plus, écrivez-nous à bac.balados-podcasts.lac@canada.ca.