Chris Smith, commis à la gestion des collections à Bibliothèque et Archives Canada, s’est récemment vu confier un projet de changement de contenant qui présentait son lot de difficultés. Chris a reçu une boîte de chocolat Laura Secord dans laquelle 27 dictabelts avaient été placés pêle‑mêle.
Les dictabelts ont été créés par la Dictaphone Corporation dans les années 1940. Ce système permet d’enregistrer des sons sur une mince courroie de plastique souple. Le Dictabelt Re-Recording Service (en anglais seulement) décrit le processus d’enregistrement : une sorte d’aiguille trace un sillon dans le plastique pour y imprimer l’information. Cette technologie est surtout utilisée dans les milieux des affaires, de la médecine et de la science. Après l’utilisation, les dictabelts sont souvent rangés à plat dans des boîtes ou dans des dossiers, ce qui fait plier le plastique et endommage les enregistrements.
La plus célèbre utilisation des dictaphones, connue de tous les conspirationnistes, est sans doute celle de la commission d’enquête sur l’assassinat du président John F. Kennedy, survenu le 22 novembre 1963. La commission a analysé un dictabelt fourni par la police de Dallas et conclu qu’au moins quatre coups de feu avaient été tirés ce jour‑là, dont un en provenance d’une butte gazonnée. Lire la suite