Images d’icebergs maintenant sur Flickr

Photo noir et blanc d’un iceberg arrondi avec affleurement en bloc au milieu de l’océan.

Vidéastes de l’Office national du film s’installant près d’un iceberg. (e011175885)

Les icebergs, ces gros blocs de glace qui se détachent des glaciers et partent à la dérive sur l’océan, sont tantôt d’un blanc pur, tantôt veinés de bleu ou de brun. Le bleu apparaît lorsque l’eau de fonte gèle dans les stries du glacier. Quant au brun, il s’agit de particules qui se sont déposées sur la glace ou qui ont été emprisonnées lorsque l’iceberg, en se séparant du glacier, a frotté le sol.

Photo noir et blanc d’un iceberg arrondi avec affleurement en bloc au milieu de l’océan.

Iceberg dans le détroit d’Hudson (a045191)

La forme et la taille d’un iceberg varient selon le type de fracture et la fonte, mais les vagues, la température et la banquise environnante jouent également un rôle. Les icebergs sont le plus souvent tabulaires, en bloc, biseautés, pointus, en dôme ou érodés.

Page d’album avec cinq photos noir et blanc montrant différents types d’icebergs en gros plan et un coucher de soleil sur l’océan. Légendes, de gauche à droite : « Coucher de soleil, baie de Baffin » et « Photo prise en mer, sur le bras Scott, au large de l’île de Baffin ».

Photos d’icebergs prises en mer, sur le bras Scott, au large de l’île de Baffin. (e010863534)

Les tabulaires, soit des morceaux de banquise plats qui se détachent pour former des îles de glace, sont assez stables pour servir de plateformes de recherche mobiles, alors que ceux de forme plus irrégulière peuvent se désagréger à tout moment. Selon Iceberg Finder, le plus gros iceberg jamais répertorié dans l’Arctique a été observé en 1882, près de l’île de Baffin.

Six petits croquis légèrement colorés montrant divers types d’icebergs, avec la légende « Vanille, fraise, framboise – boum, servez froid! »

Vanille, fraise, framboise – boum, servez froid! (e008444012)

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Des bolcheviks aux oiseaux : la vie fascinante de Louise de Kiriline Lawrence

Par Judith Enright

Le fonds Louise de Kiriline Lawrence conservé à Bibliothèque et Archives Canada (BAC) offre des contenus d’une grande richesse et une large gamme de supports documentaires. Donné à BAC dans les années 1980 par madame Louise de Kiriline Lawrence, il témoigne d’une vie hors du commun, difficile à catégoriser pour un chercheur.

Louise de Kiriline Lawrence (née Flach) naît en Suède, en 1894, dans une famille fortunée et possédant de nombreuses relations. Elle reçoit une excellente éducation et parle couramment cinq langues. Ayant choisi la profession d’infirmière, elle se rend au Danemark où elle travaille pour la Croix-Rouge dans un camp d’échange de prisonniers de guerre. C’est là qu’elle soigne un officier russe, Gleb de Kiriline, qu’elle épousera par la suite. Le couple va s’installer dans le nord de la Russie. Gleb de Kiriline disparaît après la révolution bolchévique et Louise le cherchera en vain pendant quatre ans.

Une photographie en noir et blanc montrant un couple debout devant un bâtiment en bois. Elle porte ce qui semble être un uniforme d’infirmière et lui, un uniforme de l’armée russe.

Louise et Gleb de Kiriline (MIKAN 3722648)

En 1927, Louise immigre au Canada où elle travaille comme infirmière pour la Croix-Rouge dans le nord de l’Ontario. Elle devient infirmière en chef auprès des quintuplées Dionne et joue un rôle crucial dans la survie des petites filles durant leur première année de vie. En raison de la notoriété des quintuplées, Louise est invitée à écrire une série d’articles pour le magazine Châtelaine, relatant son expérience auprès des enfants et de leur famille. Elle cesse d’exercer la profession d’infirmière en 1935.

Louise épouse Leonard Lawrence en 1939. Alors que son nouveau mari est en Europe durant la Deuxième Guerre mondiale, elle se consacre entièrement à l’étude de la nature et à la rédaction de textes sur la faune; elle s’intéresse particulièrement à l’ornithologie.

Louise de Kiriline Lawrence mène la plupart de ses travaux de recherche et d’écriture dans sa propriété de la baie Pimisi au nord de l’Ontario, où elle vit dans une cabane en bois rond. C’est là qu’elle commence à baguer des oiseaux, à tenir des journaux et des carnets de dessin, et à rédiger des centaines d’articles pour diverses publications sur la nature et plusieurs ouvrages, notamment son autobiographie intitulée Another Winter, Another Spring : A Love Remembered.

Une photographie en noir et blanc montrant trois femmes sous un arbre. La femme à droite est assise et sourit au photographe, celle qui est au milieu est également assise, mais complètement absorbée par son livre, et celle qui se trouve à gauche est allongée sur le sol et regarde le photographe.

Louise (au centre) avec des amies (MIKAN 3951807)

BAC est le gardien du fonds Louise de Kiriline Lawrence. Ce fonds comprend des documents de recherche sur la faune, des illustrations et des données concernant les oiseaux, des rapports d’études ornithologiques, de la correspondance personnelle et professionnelle, des notes et des manuscrits de livres et d’articles, ainsi que des archives de famille. Il contient également plus d’une centaine de dessins, plus de 700 photographies, des enregistrements sonores, des médailles honorifiques, des blocs de bois et quelques lithographies, ainsi que des documents relatifs à sa vie en Suède et en Russie.

Louise de Kiriline Lawrence est décédée en 1992.


Judith Enright est archiviste adjointe à la section des Archives sociales et autochtones de la Direction générale des archives privées à Bibliothèque et Archives Canada.