Portrait d’une étoile de la médecine sportive et du mouvement paralympique

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Par Muhamed Amin

À l’occasion de son 40e anniversaire en 1994, le magazine Sports Illustrated a dévoilé sa liste des 40 personnalités ayant significativement transformé ou amélioré le monde du sport. Des noms comme Muhammad Ali, Michael Jordan, Roberto Clemente, Billie Jean King et Pelé se sont imposés d’eux-mêmes : non seulement ces icônes ont-elles dominé leurs disciplines sportives, elles les ont aussi redéfinies. Véritables archétypes du changement social, elles ont influencé la perception de l’athlète moderne au sein de la population.

Mais pourquoi Robert W. Jackson, un médecin et enseignant, figure-t-il sur cette liste? On le comprend vite lorsqu’on se penche sur son parcours : non content de révolutionner les domaines de la chirurgie et de la médecine sportive, il a été l’un des pionniers du mouvement paralympique au Canada et à l’étranger, en plus de jouer un rôle déterminant pour que les athlètes handicapés occupent la place qui leur revient dans l’univers du sport.

Portrait d’un homme vêtu d’un sarrau de laboratoire et utilisant des instruments médicaux.

Portrait du Dr Jackson, R17017, vol. 29, dossier 1 (no MIKAN 5965983). ©2024 par Danny Turner, photographe.

Né à Toronto (Ontario) en 1932, le Dr Robert W. Jackson obtient son diplôme de médecine en 1956. Il se consacre ensuite à la chirurgie orthopédique, perfectionnant ses compétences en chirurgie et en enseignement tout en étendant ses recherches et ses champs d’intérêt à la médecine sportive et aux sports paralympiques.

En 1964, alors qu’il accompagne l’équipe olympique canadienne à Tokyo, au Japon, il fait la rencontre du Dr Masaki Watanabe, chef du département de chirurgie orthopédique à l’hôpital Tokyo Teishin et inventeur du premier instrument de chirurgie arthroscopique. Sous sa supervision, il découvre les instruments arthroscopiques et l’intégration de techniques peu invasives aux interventions chirurgicales.

Une série de quatre photographies montrant un médecin et des instruments médicaux et chirurgicaux.

Le Dr Masaki Watanabe et le premier modèle d’instrument arthroscopique, R17017, vol. 20, dossier 24 (no MIKAN 5966007).

Une photographie montrant deux hommes assis à une table, face à l’objectif.

Le Dr Jackson (en veston foncé) en compagnie du Dr Masaki Watanabe, R17017, vol. 20, dossier 24 (no MIKAN 5966007).

À son retour au Canada, le Dr Jackson poursuit ses recherches, désireux d’en savoir plus sur cette approche novatrice. Rapidement, il intègre la méthode arthroscopique à la chirurgie nord-américaine conventionnelle, donnant lieu à l’une des plus grandes avancées du 20e siècle en orthopédie. Cet exploit débouchera sur des améliorations dans toutes les autres branches de la chirurgie, en plus de révolutionner le domaine de la médecine sportive.

Un chirurgien effectue une intervention avec l’aide d’un professionnel de la santé, sous le regard d’autres intervenants.

Le Dr Jackson effectuant une chirurgie arthroscopique, R17017, vol. 21, dossier 1 (no MIKAN 5966007).

Chirurgien de renommée internationale, le Dr Jackson nous inspire aussi par son dévouement comme enseignant, son apport à la littérature scientifique et sa passion pour le sport. Il a révolutionné le traitement des blessures sportives et la réadaptation chez les athlètes amateurs et professionnels, d’une part grâce à ses efforts pour créer des installations publiques de médecine du sport et des loisirs, et d’autre part grâce à son travail auprès d’athlètes professionnels de football, de basket-ball et d’athlétisme, pour ne nommer que ceux-là.

Trois personnes apprenant à utiliser de nouveaux instruments médicaux.

Le Dr Jackson avec l’ancienne sprinteuse olympique canadienne Angela Bailey au Centre d’apprentissage en arthroscopie, R17017, vol. 20, dossier 24 (no MIKAN 5966000).

Un groupe de personnes et de footballeurs sur un terrain de football.

Le Dr Jackson (en manteau foncé), médecin des Argonauts de Toronto, une équipe de la Ligue canadienne de football, R17017, vol. 21, dossier 9 (no MIKAN 5966007).

Considéré par plusieurs comme le fondateur du mouvement paralympique canadien, le Dr Jackson a fait preuve d’un dévouement, d’un engagement et d’un soutien immenses envers les athlètes handicapés, notamment en se concentrant sur l’essor des sports paralympiques. Fondateur et premier président de l’Association canadienne des sports en fauteuil roulant (1967), il a mené la première équipe canadienne d’athlètes en fauteuil roulant aux Jeux paraplégiques internationaux de 1968.

Un groupe de personnes en fauteuils roulants et deux hommes debout à l’arrière.

Le Dr Jackson (debout au centre) avec des membres de l’équipe paralympique canadienne aux Jeux de Stoke Mandeville de 1966, R17017, vol. 21, dossier 5 (no MIKAN 5966010).

Son travail pour les Jeux internationaux de Stoke Mandeville – l’organe directeur international du sport en fauteuil roulant (précurseur des Jeux paralympiques) – l’a mené à organiser et à présider les premières Olympiades pour handicapés physiques tenus en Amérique du Nord à Toronto, au Canada, en 1976. L’événement a réuni des athlètes paraplégiques, amputés et aveugles de partout dans le monde.

À gauche, un certificat de médaille d’or de l’Olympiade de Toronto; à droite, un programme de l’Olympiade de Toronto, trois types de billets d’entrée et un écusson arborant le logo de l’Olympiade.

À gauche, un certificat de médaille d’or de l’Olympiade de Toronto de 1976, R17017, vol. 12, dossier 11 (no MIKAN 5966009). À droite, un programme des Olympiades de Toronto de 1976, trois billets d’entrée et un écusson, R17017, vol. 12, dossier 18 (no MIKAN 5966009).

Une médaille commémorative arborant le logo de l’Olympiade de Toronto et portant au centre la mention « Everyone Wins » (Tout le monde gagne).

Médaille commémorative « Everyone Wins » (Tout le monde gagne) de l’Olympiade de Toronto de 1976, R17017, vol. 32, dossier 4 (no MIKAN 5966009).

On doit aussi au Dr Jackson l’inclusion de plusieurs épreuves aux Jeux paralympiques. Pensons à la course en fauteuil roulant (1 500 m pour les hommes, 800 m pour les femmes) et au ski pour personnes aveugles et amputées, des épreuves aujourd’hui courantes aux Jeux d’été comme d’hiver. Ces ajouts sont le fruit de négociations directes entre le Dr Jackson et Juan Antonio Samaranch, président du Comité international olympique de l’époque.

En 1997, le Comité a d’ailleurs décerné sa plus haute distinction au Dr Jackson, lui décernant l’Ordre olympique pour avoir révolutionné le traitement des blessures sportives dans le monde et favorisé l’essor du sport pour les athlètes handicapés sur la scène internationale. Ce même exploit lui a valu de recevoir l’Ordre paralympique dix ans plus tard.

Deux hommes et une femme, debout face à la caméra.

Le Dr Jackson (au centre) recevant l’Ordre olympique en 1996, accompagné de son épouse Marilyn Jackson et de l’ancien président du Comité international olympique Juan Antonio Samaranch, R17017, vol. 20, dossier 30 (no MIKAN 5966010).

Les nombreuses distinctions décernées au Dr Jackson parlent d’elles-mêmes. Parmi les plus prestigieuses, notons son intronisation au temple de la renommée de l’American Orthopædic Society for Sports Medicine en 2005; sa nomination à l’Ordre du Canada en 1997; son intronisation à titre posthume au Temple de la renommée des sports du Canada en 2017; et l’obtention de l’Ordre olympique (1997) et de l’Ordre paralympique (2007), comme nous l’avons dit plus haut.

Au-delà de tous ces honneurs, le Dr Jackson nous laisse un remarquable héritage, qui se traduit surtout par sa grande influence sur les personnes qui ont croisé sa route. Pensons aux patients qu’il a guéris, à la communauté médicale qui a bénéficié de ses recherches, aux athlètes dont la carrière sportive a été prolongée grâce à ses contributions à la médecine sportive, et aux athlètes handicapés qui brillent aujourd’hui aux côtés de leurs pairs sur la scène internationale à l’occasion d’événements comme les Jeux olympiques.

À gauche, un portrait de trois hommes, deux debout et un assis; à droite, un homme debout à côté d’une femme assise.

À gauche, tout au fond, le Dr Jackson avec Rick Hansen (à gauche) lors du dîner de bienfaisance organisé par ce dernier, R17017, vol. 20, dossier 34 (no MIKAN 5966010). À droite, le Dr Jackson avec Chantal Petitclerc, ancienne athlète paralympique canadienne devenue sénatrice, R17017, vol. 20, dossier 32 (no MIKAN 5966010).

Pionnier de la chirurgie arthroscopique et fondateur du mouvement paralympique canadien, le Dr Jackson a profondément marqué la médecine et le sport, ici et à l’étranger. Il s’impose sans contredit comme une personnalité influente méritant de figurer parmi les personnes ayant considérablement transformé ou amélioré le monde du sport.


Muhamed Amin est archiviste en sports et loisirs au sein de la Division des archives privées de Bibliothèque et Archives Canada.

L’esprit en mouvement : Le Canada et les Jeux paralympiques

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Par Sali Lafrenie

Puisque les Jeux olympiques tirent à leur fin et que les Jeux paralympiques débuteront dans deux semaines, il est temps de jeter un œil sur ces derniers. Les Jeux paralympiques de 2024 auront eux aussi lieu à Paris, du 28 août au 8 septembre, et comprendront 22 sports :

  • Basket fauteuil
  • Boccia (semblable au jeu de boules et à la pétanque)
  • Cécifoot
  • Escrime fauteuil
  • Goalball
  • Para athlétisme
  • Para aviron
  • Para badminton
  • Para canoë
  • Para cyclisme
  • Para équitation
  • Para haltérophilie
  • Para judo
  • Para natation
  • Para taekwondo
  • Para tennis de table
  • Para tir à l’arc
  • Para tir sportif
  • Para triathlon
  • Rugby fauteuil (anciennement appelé « murderball »)
  • Tennis fauteuil
  • Volleyball assis

Si les Jeux olympiques modernes remontent à 1896, les Jeux paralympiques ont une histoire bien différente. Les Jeux paralympiques tels que nous les connaissons remontent à 1984. De 1960 à 1980, ils ont porté un autre nom, les « Jeux internationaux de Stoke Mandeville ».

Les Jeux internationaux de Stoke Mandeville

Bien que les Jeux internationaux de Stoke Mandeville aient débuté en 1960, leur origine remonte à 1948, à l’hôpital de Stoke Mandeville, un village d’Angleterre. Tout comme les Jeux interalliés et les Jeux Invictus, les Jeux de Stoke Mandeville visaient à favoriser la réadaptation des personnes vivant avec un handicap et des anciens combattants. Ces jeux se sont finalement transformés en une compétition sportive à grande échelle.

Au départ, les Jeux ne comptaient que des athlètes en fauteuil roulant. Toutefois, au fil du temps, ils ont accueilli des athlètes d’autres pays, ce qui les a rendus internationaux, ainsi que des athlètes avec divers handicaps, ce qui a conduit à l’inclusion d’autres sports.

Si les Jeux internationaux de Stoke Mandeville sont considérés comme le précurseur des Jeux paralympiques, il existe et a existé de nombreuses compétitions sportives pour les athlètes handicapés, comme les World Abilitysport Games, les Olympiques spéciaux, les Jeux parapanaméricains et les Jeux olympiques des sourds (dont la première édition a eu lieu à Paris, en 1924).

Les photos suivantes montrent des athlètes aux Jeux internationaux de Stoke Mandeville de 1972 dans des sports tels que le tir à l’arc, la natation et le basketball en fauteuil roulant.

Photographie en noir et blanc d’un archer en fauteuil roulant prêt à tirer une flèche, qui porte un t-shirt orné d’une feuille d’érable.

Tir à l’arc, 21e Jeux internationaux de Stoke Mandeville, à Heidelberg, en Allemagne, du 1er au 10 août 1972. (e011783300)

Photographie en noir et blanc de paranageurs dans l’eau, se tenant aux blocs de départ.

Natation, 21e Jeux internationaux de Stoke Mandeville, à Heidelberg, en Allemagne, du 1er au 10 août 1972. (e011783302)

Photographie en noir et blanc de deux équipes de basketball en fauteuil roulant au moment de la mise au jeu.

Basketball, 21e Jeux internationaux de Stoke Mandeville, à Heidelberg, en Allemagne, du 1er au 10 août 1972. (e011783301)

Le Canada et les Jeux paralympiques

Les athlètes paralympiques canadiens ont une longue et brillante histoire aux Jeux paralympiques, auxquels ils participent depuis plus de 50 ans. On peut affirmer sans risque que les athlètes paralympiques canadiens ont tendance à gagner souvent, puisqu’ils se classent au quatrième rang au tableau des médailles des Jeux d’été paralympiques. L’équipe du Canada a établi des records dans les sports suivants : paranatation, para-athlétisme, paracyclisme et basketball en fauteuil roulant. Benoît Huot, Michelle Stilwell, Chantal Petitclerc et Richard Peter figurent parmi les athlètes les plus connus dans ces sports.

Tous ces athlètes ont marqué l’histoire du parasport, chacun à sa manière. Benoît Huot l’a fait aux Jeux de Rio de 2016 en remportant sa 20e médaille paralympique; il a ainsi officiellement égalé le record du deuxième plus grand nombre de médailles paralympiques récoltées en natation. Michelle Stilwell a laissé sa marque dans deux sports différents, le basketball en fauteuil roulant et la course en fauteuil roulant, en remportant au moins une médaille d’or dans les deux sports. La sénatrice Chantal Petitclerc, peut-être l’un des noms les plus connus dans le milieu du parasport canadien avec Rick Hansen, a représenté le Canada à cinq Jeux paralympiques et a remporté 21 médailles. Richard Peter a compétitionné dans cinq Jeux paralympiques, en basketball en fauteuil roulant et en parabadminton. Il a remporté plusieurs médailles avec l’équipe de basketball en fauteuil roulant tout au long de sa carrière. La série documentaire Chiefs and Champions, qui met en vedette des athlètes autochtones représentant le Canada dans le domaine du sport, lui a consacré un épisode.

Photographie en couleurs d’athlètes portant des vestes rouges d’Équipe Canada, l’un serrant la main du premier ministre à l’avant-plan et une autre parlant à une femme à l’arrière-plan.

L’athlète paralympique Benoît Huot à une cérémonie de reconnaissance sur la Colline du Parlement, avec le premier ministre Stephen Harper. Crédit : Jason Ransom. (MIKAN 5586583)

Photographie en couleurs d’athlètes portant des vestes rouges d’Équipe Canada, assis dans des fauteuils roulants et se déplaçant en file pour serrer la main de députés.

Les athlètes paralympiques Michelle Stilwell et Jason Crone à une cérémonie de reconnaissance sur la Colline du Parlement, avec le premier ministre Stephen Harper. Crédit : Jill Thompson. (MIKAN 5609841)

Photographie en couleurs d’athlètes; trois d’entre eux assis à l’avant dans des fauteuils roulants et portant des médailles paralympiques, et sept autres assis sur des bancs à l’arrière.

Les athlètes paralympiques Tyler Miller, Marco Dispaltro et Richard Peter à une cérémonie de reconnaissance sur la Colline du Parlement, avec le premier ministre Stephen Harper. Crédit : Jason Ransom. (MIKAN 5609841)

Temple de la renommée paralympique canadien

L’influence des Canadiens sur les Jeux paralympiques va bien au-delà de la compétition elle-même. Le Temple de la renommée paralympique canadien compte actuellement 42 personnes intronisées, réparties en trois catégories : les bâtisseurs, les entraîneurs et les athlètes.

Parmi les bâtisseurs importants, le Dr Robert W. Jackson, un chirurgien orthopédique, a fondé l’Association canadienne des sports en fauteuil roulant et a été l’un des plus ardents défenseurs du parasport. Bien que l’héritage du Dr Jackson réside avant tout dans ses contributions au domaine médical en tant que pionnier de la chirurgie arthroscopique, il a laissé également sa marque dans le monde du sport. En dehors de son travail de promotion du parasport, le Dr Jackson a travaillé avec des athlètes professionnels de deux ligues majeures : la Ligue canadienne de football (Argonauts de Toronto) et la National Basketball Association (Mavericks de Dallas). En 1976, il a été chargé d’organiser les Jeux paralympiques de Toronto, également connus sous le nom de « Torontolympiades ». Tous ces éléments, et bien d’autres, sont décrits dans le fonds du Dr Jackson ici même, à Bibliothèque et Archives Canada.

Un autre intronisé notoire du Temple de la renommée est Eugene Reimer. Il a fait partie de la première équipe paralympique canadienne et s’est avéré un athlète dominant en fauteuil roulant. Tout au long de sa carrière sportive, Reimer a remporté 10 médailles lors de quatre Jeux paralympiques, et plus de 50 médailles lors de compétitions nationales et internationales. Il a également été nommé athlète masculin canadien de l’année pour ces réalisations. Véritable compétiteur, Eugene Reimer était un athlète complet, aux multiples talents, qui a joué pour l’équipe de basketball en fauteuil roulant des Vancouver Cable Cars, la même équipe dont ont fait partie Rick Hansen et Terry Fox en Colombie-Britannique. Voyez au centre de la photo suivante Reimer à la compétition de para-archerie aux Jeux de 1972.

Photographie en noir et blanc d’une rangée d’archers assis dans leurs fauteuils roulants.

Eugene Reimer du Canada, tir à l’arc, 21e Jeux internationaux de Stoke Mandeville, à Heidelberg, en Allemagne, du 1er au 10 août 1972. (e011783299)

Athlètes et sports à suivre

Pour en revenir à Paris 2024, penchons-nous maintenant sur quelques athlètes et sports à surveiller!

Compte tenu des succès du Canada en paranatation, il est logique de commencer par là. Cette année, le Canada envoie 20 paranageurs et paranageuses à Paris. Même s’il y a certains nouveaux visages, il y a aussi plusieurs athlètes que nous connaissons bien, comme Aurélie Rivard, Nicholas Bennett et Katarina Roxon, qui participera à ses cinquièmes Jeux paralympiques.

Bien que beaucoup de sports soient communs aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques, ces derniers se démarquent grâce à des disciplines qui leur sont propres, comme le goalball. Si vous n’avez jamais regardé du goalball, attendez-vous à vivre un moment passionnant… et si vous avez déjà regardé un match, vous savez exactement ce que je veux dire! L’équipe féminine canadienne de goalball a connu beaucoup de succès récemment et historiquement, assurant sa place à Paris en remportant la médaille d’or aux Jeux parapanaméricains de 2023.

Tout comme les Jeux olympiques, les Jeux paralympiques sont en constante évolution. Cette évolution se traduit parfois par l’ajout ou l’élimination de sports, et parfois par l’atteinte d’une plus grande parité entre les athlètes et les prix en argent. Au cours des 16 dernières années, les Jeux paralympiques ont ajouté cinq sports à leur liste : le para-aviron, le paratriathlon, le paracanoë, le parabadminton et le parataekwondo. C’est une période passionnante pour les amateurs de sport, et si les Jeux paralympiques vous passionnent et que vous voulez en savoir plus, consultez cette liste des 50 choses à savoir sur les Jeux paralympiques. Bons Jeux, et que les meilleurs gagnent!

Ressources complémentaires

  • Athlètes olympiques canadiens, 2012-09-19, Bibliothèque et Archives Canada (MIKAN 5609841)
  • Jeux panaméricains de Toronto, 2015-07-10, Bibliothèque et Archives Canada (MIKAN 5610897)
  • Des athlètes époustouflants : au cœur des Jeux paralympiques par Marie-Claude Ouellet et Jacques Goldstyn (OCLC 1236883625)

Sali Lafrenie est archiviste de portefeuille à la Direction générale des archives privées de Bibliothèque et Archives Canada.