Le Canada compte très peu de dentistes au début de sa période coloniale. Quelques individus prétendent posséder des compétences en la matière, mais ceux qui recourent à leurs services le font vraiment à leurs risques et périls. À l’époque, au Canada, la dentisterie est loin d’atteindre les standards professionnels et médicaux reconnus en Europe.
Durant les années 1800, le Canada bénéficie de l’arrivée de dentistes provenant des États-Unis. Ces professionnels amorcent un mouvement pour une amélioration de la formation, de l’apprentissage et des méthodes de travail au pays, donnant lieu à la publication, en 1815, d’un premier ouvrage sur dentisterie, The Summum Bonum, par L. S. Parmly de Montréal. Finalement, l’expertise médicale se développe au Canada et diverses associations voient le jour, notamment l’Ontario Dental Association (1867) et le Royal College of Dental Surgeons (1868).
À mesure que les normes de pratique et la formation évoluent, les écoles de médecine dentaire sont intégrées dans les universités, affirmant ainsi la place de la dentisterie au sein des professions médicales. Les soins et services dentaires continuent à s’étendre et deviennent de plus en plus accessibles dans les grandes et moyennes villes, d’un bout à l’autre du pays. Des soins dentaires sont également offerts à nos soldats à l’extérieur du pays en période de conflit, notamment durant la Première et la Deuxième Guerre mondiale.