Centenaire de la Première guerre mondiale – hommage aux récipiendaires canadiens de la Croix de Victoria : caporal suppléant Frederick Fisher, VC

Le premier profil de la série Centenaire de la Première guerre mondiale – hommage aux récipiendaires canadiens de la Croix de Victoria rend hommage au caporal suppléant Frederick Fisher, de St. Catharines (Ontario).

Coupure de journal d’une photographie à l’aspect granuleux du caporal suppléant Fisher accompagnée de la légende suivante : « Le caporal suppléant F. Fisher (13e Bataillon du Canada) qui a reçu la VC. Sa bravoure lui a coûté la vie. Deux de ses frères sont dans l’Armée » [TRADUCTION LIBRE].

Caporal suppléant F. Fisher, V.C. (MIKAN 3215642)

À l’âge de 20 ans, le caporal suppléant Fisher était affecté à la section de mitrailleuses du 13e Bataillon, Royal Highlanders of Canada, lorsque la seconde bataille d’Ypres a débuté le 22 avril 1915.

Affiche en couleur de l’Union Jack (drapeau de l’Union royale) présenté de côté et accompagné d’un avis de recrutement pour les 13e, 42e  et 73e bataillons, connus comme le Royal Highlanders of Canada et alliés avec la Black Watch.

Affiche servant à recruter des membres du Royal Highlanders (MIKAN 3635556)

Ce jour-là, l’armée allemande avait répandu du chlore gazeux sur un front de plus de 6,5 kilomètres, surtout dans une portion tenue par des troupes françaises coloniales et territoriales. Lors de cette attaque, les Français, qui étaient sur le flanc gauche des Canadiens, ont essuyé 6 000 pertes en 10 minutes et bon nombre des militaires qui n’avaient pas été importunés sur le fait se sont enfuis. Les troupes canadiennes de la 1re Division se sont déplacées pour refermer l’immense brèche qui s’était ainsi formée sur le front.

Reproduction d’une page dactylographiée décrivant les activités des troupes durant la période du 22 avril au 30 avril 1915.

Extrait des journaux de guerre du 13e Bataillon d’infanterie du Canada entre le 22 avril et le 30 avril 1915 (MIKAN 1883219)

Le jour suivant, alors que les mesures de défense autour de lui avaient été anéanties, le caporal suppléant Fisher et six autres hommes ont foncé avec une mitrailleuse et ont empêché l’infanterie allemande d’avancer en les maintenant sous un feu nourri. Ce faisant, on a pu retirer les canons de campagne canadiens de 18 livres. Quatre des défenseurs sont morts durant cette opération. Plus tard le même jour, le caporal suppléant Fisher et quatre hommes du 14e Bataillon sont encore sortis pour faire feu sur les troupes allemandes qui avançaient. Le médaillé sera le seul homme à survivre à l’engagement. Il mourra plus tard le même jour, alors qu’il tentait une fois de plus de repousser l’attaque allemande.

La citation dans le London Gazette, parue le 23 juin 1915, relate que le caporal suppléant Fisher « a avec beaucoup de chevalerie aidé à couvrir la retraite d’une batterie » [TRADUCTION LIBRE] (London Gazette, no 29202) [en anglais seulement]. Tout comme de nombreux soldats canadiens qui sont morts dans les premiers jours de la seconde bataille d’Ypres, le corps du caporal suppléant n’a jamais été récupéré. Son nom figure sur le mémorial de la Porte de Ménin rendant hommage aux disparus à Ypres, aux côtés du nom de plus de 54 000 autres soldats de la Bretagne, de l’Australie, du Canada et de l’Inde qui n’ont pas de sépulture connue. Sa croix de Victoria est conservée au Canadian Black Watch Museum (en anglais seulement), à Montréal.

Bibliothèque et Archives Canada a la garde du dossier des états de service du Corps expéditionnaire canadien pour le caporal suppléant Frederick Fisher.

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